1ère année d'étude supérieur

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Pour les études supérieures, toutes les trois nous avons décidé de déménager à TOURS, qui est une grande ville étudiantes. Félicia c'est inscrite en BEP d'agriculture, Christale en BEP pâtisserie et moi en psychologie. Nous ne sommes pas loin les unes des autres au niveau des appartements, du coup nous nous voyons tous les vendredi et samedi soir pour raconter notre semaine de cours.

Après quelques semaines de cours, nous nous sommes faits des copains-copines dans nos disciplines respectives. Un jour moi et ma copine de fac, nous avons décidé d'aller dîner dans un fast-food. Le soir même, après dîner, nous sommes rentrés chez nous, mais moi, au moment de sortir la clef du bâtiment, un homme m'agrippe par derrière et me dit de me taire. Mais comme il m'a soulevée, j'ai gesticulé de partout et je lui ai tapé quelque part par derrière. Peu de temps après, je suis allée à la police avec mes amies Christale et Félicia mais également  avec quelques copain de fac, pour porter plainte.

-Sabine: "Bonjour, je voudrai porter plainte contre X s'il vous plait."

-La policière: "Oui, bien sûr. Pourquoi s'il vous plait, que vous est-il arrivé?"

-Sabine: "Je me suis fait agressée par un homme."

-La policière: "A quoi ressemblé t'il?"

-Sabine: "Je ne sais pas trop, il portait un jogging sombre, des basket et un gilet de sport sombre également."

-La policière: "Ok, et vous vous êtes fait agressée vers quel heure?"

-Sabine: "Je crois qu'il devait être 22h10 à peu prés."

-La policière: "Bien, j'enregistre la plainte, je fait un procès verbal que vous devez signer. Je vous donne une copie pour vous et j'en garde une pour moi, il faut signer sur les 2 copies."

-Sabine: "Bien madame."

-La policière: "Vous savez mademoiselle, vu la façon dont vous êtes habillée (c'est à dire avec une jupe longue, bottes, pull et blouson), c'est sûr qu'un malade mentale allait venir vous agresser."

Après êtes sortie du commissariat complètement abasourdie, nous avons discuté par rapport à la réflexion de la policière.

-Félicia: "Non mais j'y crois pas, elle à dit que tu était habillée comme une pute. Incroyable."

-Les potes de fac: "La policière est trop bête, non mais autant portait la burqua dans ce cas, comme ça plus personne ne t'agressera."

-Christale: "C'est sûr mais nous sommes en France et non dans les pays arabes. Elle a dit cela car, au regard de son physique, toutes les filles plus belles qu'elles, si elles de sont fait agresser c'est qu'elles l'ont voulu."

-Félicia et les potes de fac: "C'est clair on est d'accords avec toi."

-Sabine: "Merci les amis, vous me rassurez. Et puis ça prouve que je suis passée au mauvais moment au mauvais endroit et que ça aurait pu être n'importe qui."

Après cette incident, je me suis repris en main, je n'espère plus trop que la police rattrape mon agresseur. Nous sommes arriver début novembre et j'ai oubliés l'incident. Un jeudi soir Christale nous envoie à moi et à Félicia un SMS comme quoi elle a quelque chose de très important à nous dire. Je lui répond qu'on en parlera demain soir quand nous nous verrons, ce qui se fait.

-Félicia et Sabine: "Salut Christale, qu'avais-tu à nous dire de si imortant?"

-Christale: "Vous connaissez ma soeur Marie?"

-Félicia et Sabine: "Oui, bien sûr, c'est une fille sympathique mais un peu naïve et qui ne voit pas le mal où il se trouve, n'est-ce pas?"

-Christale: "Eh bien, ma soeur qui a 16 ans, est tombée amoureuse et sort avec un homme qui pourrait être son grand-père car il à 60 ans et il est connu de la police pour pédophilie."

-Félicia et Sabine: "Oh, la vache. Mais dit donc, la police et tes parents qu'en pensent-il? Font-il quelque chose pour persuader ta soeur de ne pas fréquenter cet homme de cet âge?"

-Christale: "La police n'en pense rien, il pense que cela n'est pas leur problème puisque tout le monde n'y voit pas le mal! Pour mes parents, comme cet homme est un ami de la famille, ils laissent faire même s'ils pensent que cette personne sort avec ma soeur uniquement pour sa jeunesse et son corps."

-Félicia et Sabine:" Ecoute-nous, ce que nous pouvons faire c'est essayer de raisonner ta soeur car juridiquement parlent, pour ta famille et ta soeur, nous ne sommes que des étranger et cela ne nous regarde pas."

-Christale: "Oui c'est vrai mais je vous remercie de m'écouter, de sentir ma peine et de me soutenir moralement, c'est déjà pas mal, et vais essayer de m'y faire!"

Plusieurs mois se sont écoulés nous avons toutes les trois passées les examens de passage en classe supérieures pour l'année scolaire qui va suivre nous avons réussi avec une moyenne correcte. Pendant les vacances d'été, nous sommes retournées dans nos villages respectifs chez nos parents, afin de commencer notre emploie d'été. Félicia travaille à Mc Donald, Christale donnes des cours a des primaires et des collégiens, de maths et de physique/chimie, et moi je travaille à THALES Avionics. Nous nous téléphonons à peu près une fois par semaine en générale le soir.

-Félicia: "Coucou les amies, vous allez bien?"

-Les 2 autres fille: "Coucou, oui nous allons bien et toi?"

-Félicia: "Bof pas trop."

-Christale: "Allez, dis nous ce qui ne vas pas."

-Félicia: "C'est mon boulot à Mc Donald. Franchement, il exploite les employés et il en profite bien, mais c'est pas le pire."

-Sabine: "C'est déjà pas mal, qu'est ce qu'il y a de pire?"

-Félicia: "Ben, tu sais aujourd'hui il a fait plus de 30°c, donc je me suis mise en robe mais ni trop longue ni trop courte, enfin bref correcte."

-Sabine: "Oui c'est normal et alors?"

-Félicia: "Mon patron m'a dit que cela faisait dévergondé et son regard se promenait trop souvent à mon goût dans la direction de ma poitrine."

-Les 2 autres filles: "Quoi. Non mais il est malade ton patron. Si il a envie de s'amuser qu'il aille voir des professionnelles et qu'il laisse tranquille ses employées qui s'habillent correctement. Tu ne vas quand même pas t'habiller comme en hiver en pull et jean_non mais quand même!"

-Félicia: "C'est clair et comme vous le dites toutes les 2, personnellement avec 30°c je ne voie pas être en coll roulé et jean."

-Les 2 autres filles: "Pareil, franchement y a des patrons qui sont vraiment indélicats, non!"

-Félicia: "Sur ce, il est près de 23h les filles, je pense qu'il est temps d'aller se coucher et je vous dit bonne nuit. Bisous."

-Les 2 autres filles: "Bonne nuit. Bisous."

Les vacances d'été sont passées, ainsi que les souvenirs qui vont avec et les coups de téléphones. Nous sommes revenus à TOURS une semaine avent la reprise des cours.

La vie de 3 filles simplesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant