Chapitre 69 : Le roi de cœur

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Tous les joueurs et les spectateurs se retournèrent brusquement vers Madame Bibine, l'arbitre du match.

-Il y a faute ! Miss Lister a volé vers Summerby dans l'intention de provoquer une collision !

-Quoi ? Mais c'est absurde !

-Gryffondor à attrapé le vif d'or, ils ont gagnés !

-C'est injuste !

-Ce n'est pas une faute ça, c'est stratégique !

-SILENCE !

Ils se retournèrent tous une nouvelle fois vers Madame Bibine, mais c'était Pénélope qui avait élevé la voix.

-Vous avez raison Madame Bibine, c'est la faute du Boutenchoc, je l'ai lu dans le Quidditch à travers les âges ce matin même.

-Exactement, repris l'arbitre. J'accorde donc un penalty à Poufsouffle.

-Quoi !? Pen ! Pourquoi tu as dit ça ?! s'exclamèrent les joueurs de son équipe et certains supporters mécontents. 

-C'est juste non ? reprit-elle. Et de toute façon, nous avons gagnés même s'ils marquent puisque Harry à attrapé le vif d'or en premier !

-Concrètement non, coupa Madame Bibine. Les derniers points gagnés par l'équipe en faute reviennent à l'équipe adverse elle réussit le penalty. Or, si je ne me trompe pas, les derniers points gagnés sont ceux du vif d'or. Gryffondor, je suis désolée, mais c'est une vieille règle du penalty que je me doit d'appliquer.

-Oh non...

Pénélope réalisa alors l'ampleur de son erreur. En acceptant sa faute et en accordant le penalty, elle avait remis en question la victoire de son équipe et de sa maison en jeu. Avec 150 points supplémentaire, Poufsouffle assurerait leur première place avec une très large avance en marquant un simple penalty.

Ginny était plus pâle que jamais et Max n'osait même plus jeter un regard à Pénélope.

-Et bien, s'il le faut, jouez le penalty, dit Harry au capitaine de Poufsouffle avec une mine grave.

Pénélope se tourna alors vers Ron, avec les larmes aux yeux. Tout reposait sur lui à présent.

Les autres joueurs sortirent du terrain, pour laisser place à Brian, qui avait était désigné pour tirer le penalty. Pénélope n'osa même pas chercher des yeux Rose dans les tribunes, qui devait être complément partagée entre choisir de supporter sa maison ou son petit ami.

-Allez-y, dit Madame Bibine à Brian, qui s'élança vers Ron.

Pénélope observa alors le public, ne voulant pas regarder la vérité en face. Elle voyait certains spectateurs se cacher les yeux, ou d'autres au contraire utiliser des Multiplettes pour mieux voir.

Elle ferma finalement les yeux, en essayant d'envoyer à Ron un maximum d'ondes positives, car elle savait que son à ami détestait être au centre de l'attention, ce qui en plus n'améliorait pas son jeu.

Un silence mortel se répandit alors dans le stade. Le cœur de Pénélope battait à une vitesse incroyable, comme si il allait sortir de sa poitrine d'un moment à l'autre.

Elle se concentra alors sur les sons aux alentours.

Des chuchotements. Des plaintes. Des pleurs d'angoisse. Des étouffements de peur. Des acclamations. Des rires, des hurlent de joie, des cris heureux, des...

Elle ne voulait plus ouvrir les yeux. Elle le savait, Brian avait marqué, et Gryffondor avait perdu toute chance de gagner la coupe. Soudain...

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