Chapitre 38 : Amitiés

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-Amie ? Il t'embrasse à moitié et il te dit que tu es son amie ?

Émilie paraissait perplexe. Rose, elle, se retenait de rire.

-Toi tu sais un truc que je ne je pas censée savoir ? lui demanda Pénélope, qui connaissait la brune par cœur.

-Pas du tout, répondit Rose d'une voix complètement fausse.

-Mais tu nous a dit qu'il aimait quelqu'un, ajouta Émilie qui essayait de dévier la conversation.

-Oui, mais il reste très flou à ce sujet, il ne m'a jamais donné de précisions, répondit Pénélope.

-Demande lui, proposa sa meilleure amie. Tu n'as rien à perdre.

-Tu rigoles ? Il va tout de suite comprendre que moi je suis amoureuse de lui, et je ne pourrait plus jamais le regarder en face !

-Mais tu es sûre que ce n'est pas toi ? risqua Rose. Que lui non plus ne t'aimes pas ?

-Sûre, répondit Pénélope, catégoriquement.

Émilie et Rose se turent et s'échangèrent un regard.

-Ça vous dit d'aller faire la fête ? J'ai besoin de me changer les idées.

-Allons-y.

En redescendant dans la salle commune, quelqu'un attrapa le bras de Pénélope et l'amena à lui.

-Quoi mais qu'est-ce que-

C'était Harry.

-Hey !

-Thomas est viré ! Il dégage !

-Oui je sais ! C'est super ! Et Max est réveillé !

-Génial ! Il va bien ?

-Oui, il se repose. Je vais aller boire un coup.

-Il n'y a pas d'alcool ce soir, c'est Max qui s'en charge d'habitude, c'est lui qui connait les passages secrets.

-Ah. Même pas de Bièreaubeurre ?

-Non, juste du jus de citrouille.

-Tant pis, je vais aller voir Ginny et Ron.

* * *

Le lendemain matin, Pénélope prépara un plateau déjeuné à la Grande Salle et l'amena à Max à l'infirmerie.

-Hey, room service bonjour ! lança-t-elle au beau brun qui avait ouvert un œil en l'entendant arriver.

-Salut Penny. Bien dormi ?

-Mouais. Je suis désolée, hier je me suis fait engloutir dans la salle commune et il était trop tard pour que je revienne te voir.

-T'inquiète, je me suis endormi dès que t'es partie. Tu t'es bien amusée ?

-Non.

-Je te dirais où je trouve les bouteilles la prochaine fois.

-Ce n'est pas à cause du manque d'alcool que la soirée était nulle, c'était parce que j'étais inquiète à propos de toi !

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