Chapitre 2 - Rencontre troublante

392 39 12
                                    

(A/N- le média est l'aspect physique de Quatre dans ce livre, je trouve que ça va beaucoup mieux avec sa personnalité, sachant qu'il est plus âgé...)

Judith, comme elle préfère etre appelée, (selon ses dires, elle ne se trouve pas assez importante pour se sentir supperieure) s'est avérée être une personne adorable. Le style de personne avec qui il est très facile d'avoir des affinités et avec qui nous pouvons être libre de rigoler. Et, avec qui le respect est réciproque, tout de même en depit du fait qu'elle ne se sente aucunement supérieure à vous, elle possède une autorité naturelle qu'il est impossible d'ignorer.

Elle m'a expliquée que nous allions d'abord assister à l'interview de Quatre pour qu'elle se donne une idée de quelle type de personne il est et quel style de photo serait le plus approprié pour être le reflet de sa personnalité. Et je ne peut que approuver. Je trouve ça important pour un photographe de faire attention au sujet et de tout mettre en oeuvre pour réussir à faire ressentir une émotion voulut dans le cliché ou encore réussir à montrer le caractère d'une personne seulement grâce une photo.

Apres avoir sillonné pendant de longues minutes dans des couloirs identiques, suivant à la trace Judith de peut de me perdre, je le vois Enfin. Ce fameux Quatre contemple la ville par une fenêtre ouverte, les mains posées sur le rebord de celle-ci. Son regard attentif parcours le paysage urbain qui s'offre à lui. Les même yeux qui, paradoxalement perdus, sont fixés sur une chose invisible que eux seuls peuvent voir.

Je reste à l'extérieur de la pièce attendant que la journaliste arrive et lui fasse signe de la suivre. De loin, Quatre me parait être une personne renfermé. Même si il est entouré d'autres personnes, une aura de solitude émane de ses pores. Il y a quelque chose de singuler en lui qui m'attire une attention particulière.

Le journaliste dis quelques mots à Quatre et désigne avec un mouvement rapide de la main la direction dans laquelle Judith et moi sommes, il devait sûrement le prevenir que nous assisterons à leur entrevue. Enfin, le regard profond de Quatre se pose sur moi. Dès que mes yeux tombent sur les siens, un frisson transverse tout mon corps et je manque de m'effondrer sous la force de la vague d'émotions qui s'attaquait à mes falaises, c'était comme si dans l'action la plus dépourvue de logique qu'il soit, tous les contraires s'étaient mariés dans un même océan. Et, à peine quelques secondes plus tard, son visage qui affichait de l'indifférence bien dissimulée, se transforme en une mosaïque complexe de sentiments différents: le choc, l'incompréhension, la joie, la melencolie, la curiosité, la tendresse et encore bien d'autres que les Hommes n'ont pas réussi à leur imposer de noms. Il lui fallut quelques instants avant de parvenir à reprendre contrôle de lui même et se détourner pour diriger son attention vers le journaliste.

Je ressens au plus profond de moi une sensation si étrange, que jamais, je n'ai pu ressentir auparavant. Sa réaction fut si inattendue, que l'espace d'un instant, le doute qu'elle soit vraiment réelle et qu'elle n'appartienne pas au domaine de l'imaginaire m'envahit.

En essayant de me remettre de tels états, je me suis mise à me concentrer à detailler le visage de Quatre, comme si ses traits détenaient les réponse à l'absurde de la situation. De là où je suis, on aurait pu croire que ses yeux sont d'un noir profond. Mais après l'avoir fixé pour un long moment, je me suis rendue compte qu'ils sont d'un bleu obscur, cette couleur était si unique que je n'aurai jamais cru que des yeux pouvaient être ainsi. Rien que dans son regard, nous pouvons apercevoir quelque chose de dissimulé dans l'ombre. Une telle ombre est l'abrit de la souffrance, de choses qui sont enfermées dans les murs du secret. Souvent, ces murs sont si imposants que l'âme qui les possèdes s'y trouve captive, enfermée dans une cage de désespoir, habitée par la peur de ne révéler ne serait-ce q'un fragment de ce qu'il s'y cache. Les yeux en disent beaucoup sur l'âme, quelques fois trop même...

Le temps s'ecoule longuement et l'interview touche à sa fin. Quatre avait eu un comportement bizarre. Comme si une partie de lui même était ailleurs. Il avait de la peine à cacher sa difficulté de concentration. Il n'y avait aucun doute quelque chose le troublait. Il répondait aisament à toutes les question qui portaient sur le sujet sont parcours dans les métiers d'art, l'ébénisterie et le design. Mais au contraire, toutes les questions plus personnelles comme sur sa famille, ses soutiens, les débuts de sa passion pour l'art cet à dire pendant l'enfance, et bien, il répondais vaguement et froidement et si le journaliste insistait sur le sujet, Quatre devenait tendu et sur la défensive mais il jetterait un regard au fond de la salle, plutôt sur moi, et, son humeur se détendrerait et deviendrait plus douce. Je n'ai, pour le moment, trouvé aucune explication à ce phénomène.

***

Le shooting photo s'est passé extrêmement rapidement, et pourtant il m'est apparu qu'il a duré de longues heures, enfin, c'est l'impression que j'ai eu. J'ai été trop préoccupée par le comportement de Quatre pendant l'intervew que j'ai passer le plus clair de mon temps à le fixer du regard comme si le regarder bouger devant un appareil photo allait m'offrir des réponses.

Mais je n'étais pas au bout de mes surprises car je passerai cette soirée dans la plus grande perplexité.

Avant de partir, Quatre me voit un bref instant et glisse un bout de papier dans la main et me dit qu'il veut me revoir, avant de repartir les mains dans les poches de sa veste, comme si rien ne s'était passé.

Il y a definiment quelque chose...

《》《》《》《》《》

Aloha!

Je n'ai rien à dire...

Donc

Bien sur, le plus important,

VOTER

et

COMMENTER

et

<4

PasséWhere stories live. Discover now