Mamie...

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Mamie, toi et moi on avait une très grande complicité. Puis un jour, mes parents m'ont annoncé que tu étais partis, que tu avais quitté ce monde. Je ne pouvais pas le croire, ce n'était pas vrai, je n'arrivais pas à réaliser. Puis au fur et à mesure j'ai fini par comprendre que tu ne faisais plus partie de ce monde.

Le jour de ton décès tout s'est écroulé. Je n'allai plus revoir celle que j'admirai. Comment c'était possible ? J'en ai versé des tonnes de larmes. Pendant des années tu t'occupais de moi, et maintenant on me demande d'apprendre à vivre sans toi. Cette foutue maladie avait gagné, elle t'a arraché aux gens qui t'aimaient.

On dit qu'il faut faire le deuil et continuer à vivre sans elle, mais on n'apprend pas à vivre sans elle, non, même après ces quelques années, je ressens toujours autant ce manque. Tu étais mon pilier, mon exemple, mes repères, et aujourd'hui je suis perdu dans ce monde immense. Le jour où je t'ai perdue, j'ai perdue une partie de moi. J'ai un vide en moi que personne ne peut combler. Et chaque jour ne passe sans que je pense à toi. Et c'est le soir que ton absence se fait le plus ressentir, que mon cœur pleure.

Texte d'une simple adoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant