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Du fin fond de ma mémoire, j'me souviens, qu'j'avais toujours détesté les gens.

Après de nombreuses recherches approfondies et longuement poussé,il s'est avéré, que les gens n'étaient personne, et tous l'monde a la fois.

Les gens étaient le silence,et les voix dans ma tête.

Les gens étaient les embrassades contre mon flan, et le murmure incessant des critiques dans mon dos.

Les gens étaient cette fille,de l'autre côté d'la rue, qui m'dévisageait, en attendant qu'le feu passe au vert.

Les gens étaient les rumeurs, et les ragots colportés par le vent.

"Lui c'est juste un gars qui boit de temps en temps, par c'qu'il est triste et pas content. "

Jusqu'à maintenant, les gens avaient toujours été la raison de ma folie.

D'après mes recherches, il n y avait que deux types de gens:

Les mauvais gens, et les gens bien,ceux qui avaient tous la même tête, la tête  de ceux qui s'étaient fait rouler dessus par la vie.

La plus part de ce gens la, finissait complètement fracassé tant leur bonté était grande , ils finissaient complètement détruits, brisés par les mauvais gens, par la vie, la plus part de ces gens là, finissaient comme des bouts d'verres qui pètent au contacte du corps dur et ferme de la terre , et plus leur espèce disparaissait,plus les mauvais gens devenaient nombreux,et pour ces gens là, j'n'étais bon qu'à rester sur l'côté.

Mais au beau milieu d'ce bordel monstre , y avait Margot.

Ah Margot !

Pour elle faudrait inventer une autre espèce.

Pas qu'elle n'soit pas bonne , pas qu'elle soit mauvaise, ma Margot, non, elle n'était qu'une seule chose, elle était incroyable.

Ce serait bien trop bête, bien trop dommage, d'la faire rentrer dans un moule, qui n'est pas l'sien.

Margot...elle me faisait faire le tour du globe, sans que j'n'ai à bouger d'un millimètre.

Avec elle, j'allais dans différents endroits, sans jamais aller nulle part, sans jamais sortir d'chez moi.

Margot, elle racontait, et moi j'visitais , chacun d'ces mondes , avec la même envie, d'en savoir toujours plus.

Tout était diffèrent,avec Margot, car lorsque les mauvais gens criaient qu'le monde tournerait  ( peut être même encore mieux) toujours sans moi, Margot, elle , elle m'assurait, que sans moi, rien n'pouvais commencer , elle jurait , sur la lune et les étoiles,  que sans Hydden Smith, son monde à elle, ne tournerait pas.

Elle jurait , sur Mars, Vénus et Jupiter, sur tous les dieux, sur toutes les têtes,  avec  d'la rage dans l' ventre, en  y mettant tous son cœur,et toute son âme, en y accordant tant d'importance,que javais finis par y croire , que j'avais finis par m'demander, si elle ne dissimulait pas d'l'héroïne au fond d'son café.

Margot,  c'était comme une tornade, l'genre de truc carrément dévastateur, et j'savais bien, j'savais bien,  qu'elle finirait par m'dévaster l'âme, par m'dévaster tout entier, mais à ses côtés,et pour la première fois de toute ma vie, en dix-sept longues années d'exsitance, j'm'étais senti important.

MargotOù les histoires vivent. Découvrez maintenant