"Mes parents avaient la bougeotte.
Ils ne savait pas rester en place, alors ils faisaient l'tour du monde ,espèrent sûrement,trouver leur havre de paix .Mais combien même l'endroit était parfait,ce n'était jamais assez bien pour eux , peut importe où ils se trouvaient l'herbe était toujours plus verte ailleurs.
Mon père , cherchait un endroit paisible , coupé du monde ,comme une maison ,qu'il bâtirait près d'une colline , éloigné d'la population.
Ouais, c'est ça,une colline aux pieds de laquelle s'enrouleraient les grands yeux bleues d'un lac,le genre d'endroit qui n'existe pas pour les gens comme lui,pour les gens comme moi.Intriguer par un rien ,j'ai très vite été intrigué par cette manie,de passer partout,et ne jamais y rester , et étant moi,j'en était venue à faire des recherches pour savoir ce qu'il leurs prenaient,et de quel maux ils souffraient ,et il s'avérait qu'ils étaient comme ces vielles personnes atteins d'la folie des grandeurs . "
"Mon père en était deux. Il était mon père,et ma mère à la fois. Et il n'était jamais satisfait,il partait souvent ,me laissant seul avec ses vieux, aspirant sûrement à m'abandonner,alors que moi j'priait pour qu'il revienne entier.
Mon père ne faisait pas parti des belles personnes,il n'était pas un saint ,ni une de ses personnes bienfaisantes ou bienveillante, pourtant,lorsqu'il croisait une boîte aux lettres, il prenait le temps de griffonner quelques mots sur un papier tout froisser et d'y coller un timbre et une adresse:" Actuellement à Pékin,m'amuse beaucoup,espère que tu vas bien et qu'les vieux aussi - L'geniteur. "
Pas de bisou, à la fin d'ses lettres ni d'je t'aime,c'était paraître faible ,et combien même je lui répétais que c'était faut , il jouait à celui qui n' savait jamais rien,et qui n' voulait rien savoir .j'aurais souhaité lui montrer à quel point j'étais faible(à quel point je l'aimais )
Ouais,il faisait partie de ces pères ,qui ne d'mandait jamais à leurs mômes ,si ils avaient de bonnes notes, ou si ils avaient des amis, si ils étaient bien dans leur peau,le genre de père ,qui ne prennent même la peine d'leurs dire d'utiliser des capotes.
Si mon père avait pu choisir ,entre lui et ma mère ,il l'aurait garder elle .
"Morte en couche."
A l'époque,j'savais même pas c'que ça voulait dire ,mais avec un père en rogne ,et frustrer d'être en vie vingt-cinq heures sur vingt-quatre ,j'ai vite compris qu'j'avais tué ma mère ,et j'avais finis par être frustrer moi aussi,et dans ce genre de situation ,on finit toujours par s'demander ,comment c'est arrivé,et où est ce qu'on à merdé par ce que merde comment en 99 ,presque 2000, ce genre de chose peut encore arriver ?"Hyd tu es la meilleure partie de ta mère ."
Les vieux m'repetaient sans arrêt,mais j's'avais bien que si ils pouvaient choisir eux aussi,j'serais pas la.
Mon père ne m'avait pas donné d'amour,ni d'héritage, à part la musculature fuselé de ses larges épaules ,et la forme anguleuse de ses maudites hanches.
Lorsqu'il m'a abandonné,il était âgé de 564 mois,sois 47 ans,et les seuls mots que j'avais pu lui crié les yeux brûlant ,les joues mouillés et la gorge nouée étaient Vas en enfer.
Mots aux quelles il avait répondu ,qu'avec moi à ses côtés,il y était déjà.Ça avait été radicale,presque fatale
Après ça j'avais écris mon dernier "Adieu " pas mal de fois, j'me disait que pour eux fallait qu'j'le fasse avant d'partir.
J'étais décidé,mais le temps jouait contre moi,et j'avais beau courir dans l'sens inverse , l'orque j'avançais d'un pas en avant il m'repoussait toujours de deux pas en arrière.Alors un soir ,j'me suis retrouvé en haut d'cette immeuble,a m'lamenter au près d'une mère ,que je n'ai jamais connue ailleurs que sur des photos , et des vidéos -du départ d'un géniteur qui n'm'avais jamais aimé ,même pas apprécié une fois dans sa vie de pouilleux- ouais, j'me trouvais en haut d'cette immeuble ,et j'étais près à m'jeter dans l'vide , a m'effacer ,quand mon téléphone à sonné.
C'était la vieille , et elle était en pleur, l'vieux était parti,il avait été ravagé par Parkinson.
Elle avait l'air si mal en point,et elle pleurait tellement à la vu du corps fripé d'son vielle amant qu'elle avait aimé pendant plus d'75 ans .
C'est vrai qu'ce jour la ,elle pleurait si fort ,qu'j'avais peur qu'elle meurt,étouffé par ses pleurs et sa souffrance,j'ai pas pu m'résoudre à crever maintenant,elle ne survivrai pas à un autre abandon .mais v'la qu'la bonne femme ,curieuse et fouilleuse comme elle est , à trouver ma lettre, elle a chouiné longtemps, m'a fait juré qu'j'la laisserait pas , et m'a directe envoyé chez vous.
Faut croire que j'ai bien fait.
Enfin bon,lorsque mon père m'a abandonné, il était âgé de 564 mois,environ 47 ans ,soit à peut près 2,7647 fois l'âge de Margot.
Vous savez pourquoi on coupe et tue les fleurs ? Par ce qu'elles sont jolies.
Mais savez vous pourquoi on se coupe ,et on se tue nous même? "
Lu,13h47"Non ."
Lu, 13h48" Par ce qu'on n'l'est pas. J'vous jure que si les étoiles pouvait être coupés et tués pour être misent dans des bocaux,ou envoyé et offerte à la saint Valentin, le ciel serait aussi vide que votre vie sentimentale. "
Lu,13h49" je préférais quand vous ne parliez pas pendant les séances. "
Lu,13h50" peut importe, vous avez dû remarquer , que J'suis gauche, déglingué et dégingandé ,voir abîmé,qu'j'm'y prend mal avec tous l'monde,avec ma famille ,et avec les mots,pourtant ,y a cette fille,Margot ,qui m'aime comme ça.
Et vous savez c'que j'aime chez elle ? Les fleurs...elle ne les coupes pas ,elle les regarde pousser, et quand les fleurs commencent à fanner ,elle devient tellement triste, si triste qu'elle donne tout son cœur ,pour leur redonner d'la vie ,elle est un peu comme ça avec les gens ,ouais Margot,elle m'aide en silence .
Lu,13h51" Je peux récapituler?"
Lu,13h52" Ouais."
Lu,13h53" Si vous avez essayé de vous suicider, c'est par ce que votre mère est morte en couche, et que votre père vous a abandonné ?"
Lu,13h54" Vous êtes un psy de merde."
Lu,13h55
Bonne année à tous.
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Margot
Romance"Margot, c'était comme une tornade, l'genre de truc carrément dévastateur, et j'savais bien, j'savais bien, qu'elle finirait par m'dévaster l'âme, par m'dévaster tout entier, mais à ses côtés,et pour la première fois, de toute ma vie, en dix-sept...