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🌼Pour loops-h🌼
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J'ai l'impression que rien n'va plus,qu'rien n'a jamais été, et que rien n'ira plus jamais bien.

Le peu d'personne qui m'adresse encore la parole s'obstine à m'dire, avec un visage fade , avec une triste façade , derrière laquelle se dissimule une énorme mascarade, que tout ira bien , qu' ça va aller, mais ils ne savent même pas de quel maux je souffre.

Et puis peut importe ou et quand , ca n'ira pas, ca n'ira plus,les aiguilles de ma montre défilent,et les jours finissent par disparaître ,comme la plus part des mortels.

Les cieux semblent infatiguable, et la pluie tombe sans arrête, j'me dis qu'si on a un peu d'chance , on finira tous noyé, Sauf Margot, j'espère qu'elle, elle sera épargnée.

J'me sens impuissant, comme un jeune soldat envoyé dans l'enfer de la guerre,comme un effacé au milieu de tous ces étudiants névrosés, comme un incompris au milieu de toutes ces personnes extrêmement cultivés,au milieu d'une ribambelle d'intellectuelle. J'vais finir par m'demander si c'est pas la pluie qui m'déprime et m'rends niais.

Assis en face de ma fenêtre , les mains sur les genoux j'observais le monde à travers la vitre , je ne voyais rien , mais je l'observait quand même.

Au jour d'aujourd'hui, l'eau à engouffré la chaussé et avalé les pieds des passants, pourtant j'espère, que demain sera différent.

A la tombée de la nuit, les cliquetis des gouttes s'echouaient encore contre ma fenêtre, je me souviens que les etoiles étaient peut visible,les nuages visitaient l'monde et tournait autour de la terre, en revanche je ne me souviens plus, d'a quel moment ,mon esprit à commencé à divaguer.

A partir d'un certain temps, le paysage pluvieux d'un Paris sous l'eau s'est effacé, et c'est son regards posé sur la vitre , ce baladant allant jusqu'à ce perdre parfois qui m'est apparut.

C'est son souvenir désarment, carrément dévastateur qui s'est animé contre la vitre.

J'avais l'impression d'la connaître,l'impression d'la connaitre..pourtant je n'savais pas où elle était née, qui était ses parents, d'où elle venait, si elle avait des frères et soeurs, qui elle était ouais j'avais la putain d'impression d'la connaître, juste l'impression.

Nous formions quelque chose de maladroit , quelque chose de flou, en réalité rien d'vraiment stable, mais ça m'allait.

J'voyais cette lumière d'intelligence qui illuminait ses pupilles de jais quand elle avait une idée aussi stupide soit elle.

Elle n'était pas le genre de personne avec qui on ne pouvait que echanger un sourire, et une banalité, avec Margot fallait s'étaler, voir s'écraser.

Et dehors il y avait tout ca, tout ce qui me ramenait à elle, et tout ce qui m'en éloignait,et plus les jours passaient ,plus j'me d'mandais si ce serait supportable .

Margot me comprenais, et c'est ça qui m'effrayait le plus ,elle entendais tous mes SOS crié silencieusement à la terre entière, et elle me comprenais .

Pourtant je ne sais toujours rien, mais j'arrive à crier que je n'suis personne, et  malgré le fait que personne crit, personne n'entend rien.

Maintenant ou que j'aille, j'entendais sa voix, a travers chaque silence, rien de désagréable,mais c'qui m'berturbait c'est qu'elle étais la partout ou j'allais sans jamais vraiment être.

J'entendais sa voix, et si seulement elle savait!Combien ça s'répète en boucle dans ma tête, combien ça congne contre les parrois d'mon esprit et dieu seul sait qu'ca rebondit pas Putain, ca m'tiraille de l'intérieur, ça s'échoue et ça finit par m'brûler l'âme.

Ca n'a rien d'compliquer, elle n'a rien d'compliquer elle est simple et facile, merde, elle m'fascine.

Pourtant j'me suis retrouvé, Assis en face de ma fenêtre à fumé comme un fou,alors que j'l'avais jamais fais, a fumé à en tousser furieusement espérant qu'mon coeur lâche, j'aspirais à la liberté, espérant de manière persistante, a oublier le reste de ses souvenirs que j'avais l'malheur de croisser a chaque coin d'pièces , à chaque coin d'rues , un peu partout en moi,mais pourquoi veut on oublier des souvenirs qui sont loin d'faire tâches?

J'ai fumé à m'en faire sauter l'coeur , a m'le retourner le mettre sans dessus-dessous l'voutre en vrac à m'en choper des peines de coeur alors qu'il était à son apogée.

Pourtant ,a travers son regard, sous la pluie parisienne, a travers mes geste plein d'absurdités,dans l'obscurité baignante, J'ai aperçus, un arc en ciel bariolé, voler au dessus d'sa tête couronnée d'étoiles, les gens appelles ca un miracle, moi j'appelle ça l'espoir.

Je sais qu'il y a d'autre problème plus important , comme la faim dans l'monde le manque d'eau ou ce genre de chose pourtant c'est l'plus dur que j'ai eu à résoudre.

"Quelle est la chose la plus dure que tu ai faites au monde ?"

"Survivre"

MargotOù les histoires vivent. Découvrez maintenant