Question

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NDA : Hum hum, chapitre 13, effectivement ça annonce un grand bonheur et beaucoup d'amour (et une grande dose d'ironie)
/!\ WARNING! ATTENTION! /!\
Je pense que ce chapitre dois avoir une limite d'âge en raison des violences qui y sont décrites. Je place un pegi -16 par sûreté (non officiel) et évidemment vous pouvez le lire. Néanmoins,je vous aurais prévenus. Bonne lecture!

J'avais mal. Partout. Au corps, au moral.

Je ne pouvais pas bouger. Mon corps était trop endolori. Ou peut être était-ce une paralysie du sommeil. Peu importait. Il n'y avait pas d'odeur, pas de bruit.

Je pouvais ouvrir les yeux, mais il n'y avait rien à voir. Que du noir. Les ténèbres, partout.

Et la peur s'insinuant en moi comme un serpent vicieux.

Pas la peur pour moi-même. Celle là, je la repoussais en-dehors de mon esprit. Non, la peur pour les autres, pour Steve. Où était-il réellement passé ? Allait-il bien ?

Je tentais de bouger, remuant les jambes.

Aussitôt une porte s'ouvrit, la lumière crue se déversa dans la pièce, m'aveuglant. Je sentis une aiguille se planter dans mon cou et un liquide désagréable se déverser dans mes veines, avant de sombrer à nouveau.

J'ouvris les yeux. Le noir était total.

J'avais mal aux jambes, aux bras et à la tête.

Je remuais doucement, cherchant à prendre mes repères. Je sentais un poids à mes chevilles.

Je les remuais un peu, entendis un tintement.

Des chaînes. J'avais été enchaînée. Merde.

Petit à petit, mes yeux s'habituaient à l'obscurité.

La pièce était en réalité assez grande et peu meublée. Un seau en métal pour les besoins naturels, un petit robinet trop loin pour moi.

Ma chaîne était attachée à un anneau en bronze accroché au mur à côté de moi. Cette laisse de métal me laissait tout juste de quoi ramper jusqu'au seau. Le robinet était trop loin. La pièce était dépourvue de fenêtre, mais elle possédait une porte sans poignée ni serrure.

Je me sentais oppressée, j'avais comme un poids sur la poitrine.

Je me forçais à réfléchir correctement. De toute évidence, j'avais été kidnappée par Loki. C'était étrange, j'aurais plutôt pensé qu'il voudrait me tuer. Lui serais-je d'une quelconque utilité vivante ?

Désormais je m'en voulais de ne pas leur avoir parlé de notre « rencontre » au camp et de mes cauchemars. Peut être cela aurait-il changé quelque chose, ou peut être pas. Mais peut être que j'allais mourir ici.

La Soldate Volume 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant