One

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J'étais là. Assise dans les marches à l'extérieur de notre maison, le 27 mars 2016. Le regardant jouer. Mon petit frère s'amusait sur le terrain près de la rue. Peut-être trop même... Tout à coups, mon téléphone qui était dans ma poche vibra signe que j'avais reçu un message. Je regardai le nom qui s'affichait: Jordan. Mon copain. J'ouvris le message et ce que je vis me détruisis au plus profond de moi. Il avait inscrit, par message, qu'il rompait avec moi. Ce mec était un coureur de jupon, mais il m'avait dis une centaine de fois qu'il m'aimait vraiment. Maintenant, je me rends compte que j'ai été naïve. Dans le message, il disait qu'il ne m'aimait pas qu'il voulait juste le faire avec moi, mais, puisque je n'étais pas prête, il disait que je ne servais à rien. Il m'a donc laissé, comme un connard, par message. Je n'eu pas le temps de répondre que les derniers cris de mon frère me parvinrent aux oreilles. Ce que je vis me fit l'effet d'une bombe. Il était là, par terre, sans vie. L'enfoiré qui l'avait frappé avait continué son chemin, comme si de rien était. Je regardais le véhicule 4X4 noir s'éloigner, les yeux bien trop remplie de larmes pour pouvoir apercevoir le numéro de la plaque d'immatriculation. Sans pouvoir rien faire pour lui je me mis à crier son nom en pleurant.

"TTTHHHEEEOOO !"

Je sais que ça ne fera rien, mais je le fis quand même. J'entendis des bruits. Je tournai la tête et vit une ambulance s'approcher. Un para médique s'approcha et me tapa l'épaule...

Je sursautai et vit mon autre frère la main sur mon épaule. C'était lui, enfaite, qui m'avait tapé. Je le regardai et il me dit:

"Tu as encore fait ce rêve?

- Oui, comme toujours, répondis-je triste.

- Essaie de ne plus y pensé, me dit-il avec un mince sourire.''

Je lui lançai un sourire forcé. À se moment nous étions dans l'avion. Pour tout dire il était entrain d'atterrir. Bienvenu à Londres, Elsa, me dis-je.

Nous venions de descendre de l'avions et nous nous dirigions vers la place pour récupérer nos bagages. Je vis la valise que j'avais apportée. Le reste de nos choses allaient arriver un peu plus tard.

Je me tenais là. Devant ma nouvelle maison. Elle était assez grosse. Plus que la dernière. Mais à quoi bon avoir une grosse maison lorsque vous êtes seulement deux à l'intérieur? Vous allez vous dire ''tu oublies tes parents", mais non... Ils ne sont jamais là. Soit partie en voyage d'affaire, soit partie en voyage d'amoureux comme ils le disent si bien. Depuis que Jordan ma laissé, je ne fais plus confiance à personne. Même que, après la mort de mon frère, tout les gens de mon école me dévisageaient et me pointaient du doigt disant ''c'est la fille qui a tué son frère''. À cause de ça, j'ai commencé à faire quelques dépressions. Je peux faire des crises de paniques aussi. Juste de pensé à comment ça ses passer ce jours là, je me mets à paniquer et je ne me control plus. J'avais des amies, mais plusieurs ont décidé de ne plus se tenir avec moi après ça. Seulement une seule est restée pour moi et je ne la remercierai jamais assez de m'avoir soutenu. J'espère la revoir malgré que j'habite maintenant très loin de l'Alberta. J'ai fait des rêves aussi où je voyais mon frère et il disait que c'était ma faute. Mes parents m'ont amené consulter un psy. Par contre, maintenant que j'ai changé de ville, de pays et même de continent, je ne sais pas si je vais encore en voir un. Honnêtement, j'espère parce que depuis quelques temps je me sentais un peux mieux. Il faut dire aussi que le fait que l'école soit finie m'avait grandement aidé. Malheureusement, je fais encore à pratiquement out les soirs des cauchemars.

Bref, je rentrai dans la maison et fus étonné. Elle paraissait encore plus grande de l'intérieur. Mes parents et mon frère étaient derrière moi et mon père nous dit de le suivre afin qu'il nous montre nos chambres. On le suivit et quand il arriva à ma porte je vis une chambre spacieuse. J'adorais les couleurs et il y avait de beaux meubles. Les murs étaient blancs. Sur un mur complet était installer une grande garde robe. Face à la porte, il y avait non pas une, mais deux grande fenêtre qui laissait entré la lumière du soleil. Entre ces dernières se trouvais un mur sur lequel il y avait plein d'étagères. Je commençai à ranger les quelques affaires que j'avais apportées. Des camions de déménagement allaient apporter le reste plus tard par bateau.

Ma mère m'appela pour que je vienne souper et le fis. Pour souper, elle avait préparé des pâtes. Nous étions arrivés quand même tard, donc elle n'avait pas le temps de faire un très gros repas. Mon père pris la parole et m'annonça:

"Tu vas recommencer l'école dans un peu plus d'un mois, le 14er septembre.

-D'accord.

-Par contre, l'école va déjà être commencée depuis 3 jours

-Ok, mais pourquoi je n'y vais pas en même temps que tout les autres?

-Le principal nous a dis de te faire commencer ce jours là puisque nous devons être là et que nous partons en voyage d'affaires dans cinq jours, m'annonça ma mère.

-Quoi? Vous repartez déjà? Pour un mois ? Et puis pourquoi devez-vous êtres là?

-Pour signer des papiers.

-Et vous ne pouvez pas le faire avant?

-Non, comme ta mère te la dit, nous partons en voyage d'affaire.

- D'accord. Je vais aller me coucher je suis fatiguée, leurs dis-je triste."

Sur ce, je montai me doucher. J'entrai dans la salle de bain qui était très belle. Les murs étaient blancs et il y avait un bain ainsi qu'une douche. Le planché était gris et c'étais un plancher chauffant.

Je laissai couler mon bain et me déshabillai. Je glissai à l'intérieur et vis ma lame. Je ne l'avais pas rangé dans mes tiroirs. Avec tout ce que j'avais vécu, me mutiler était la seul façon que j'avais trouvée pour aller mieux.

Je regardai ma lame et une vive envie de l'attrapé me submergea. Sans vraiment m'en rendre compte, je l'attrapai et commençai à faire de petites entailles sur ma cuisse. Le sang commença à couler et petit à petit l'eau de mon bain devint légèrement rouge. Selon moi, me mutiler c'était comme me faire payer d'avoir tué mon frère. C'était comme ma conséquence. C'était aussi une sorte de moyen que j'avais trouvée pour me venger contre moi-même. Peut-être trouverez-vous ça absurde, mais moi sa me soulageais, en quelque sorte. Malgré le fait que mes amies et ma famille me disaient que ce n'était pas de ma faute, je devais le faire.

Après avoir trempé, quelques instants, dans mon bain rougeâtre je décidai de sortir. Certains "inaugure" leurs voitures en faisant vous savez quoi et moi "j'inaugure" mon bain en me mutilant à l'intérieur... Je ne me mutile pas sur les poignets. Seulement sur les cuisses. Sur mes poignets ce serait trop facile à remarquer.

Une fois sortie je me dirigeai vers mon lit et m'y engouffrai. Je pris mon ordinateur que j'avais bien évidemment apporté et le déposai sur mes jambes qui me faisait un peu mal, mais c'était supportable afin de l'ouvrir. Une fois cela fais je me connectai à Facebook et vit que j'avais reçu un message de la part d'une de mes amies rares qui ne m'avait pas abandonné après le tragique accident. J'ouvris son message:

Annika: Salut toi! Ça va? Comment c'est passé ton déménagement?

Moi: Coucou! Oui ça va, toi? Et oui ça bien été.

Je m'apprêtai à fermer mon ordi quand je vis qu'elle m'avait répondu. J'ouvris le message:

Annika: oui, ça va.

Juste après avoir lus son message, je lui envoyai une brève réponse et lui dis bonne nuit puis fermai mon portable pour enfin tombé dans les bras de Morphée.

Never Like HimOù les histoires vivent. Découvrez maintenant