《J'ai...J'ai peur Jordan》
《C'est plutôt moi qui devrait avoir peur, là》
《Tu as le don de me rassurer, abruti 》
Et si, un seul évènement pouvait changer la personnalité de ce Bad-Boy de Jordan ?
Et si, un seul évènement pouvait changer la personnali...
Allez voir IDENTITY, mon nouveau roman. Déjà deux chapitres dispo, j'attends vos avis ☺
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Et brusquement, je me réveille.
Et je réalise que ce n'était peut-être qu'un rêve, mais il prédissait l'avenir. Comme un avertissement à travers un horrible cauchemar.
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La fumée pénètre par les cotés de ma porte, et je ne sais quoi faire. Ce que j'ai fait dans mon rêve est contraire à toutes recommandations, car je n'ai pas cherché à sortir : mais à aider mon prochain. Qui ne l'aurait pas fait ?
Néanmoins, le temps s'écoule, et le feu arrive lentement jusqu'au bout du couloir où je me trouve, cloitrée dans ma chambre. Je n'ose pas bouger, des idées me viennent à l'esprit mais elles sont inimaginables et nécéssitent trop de prises de risques. Ouvrir la porte ? C'est laisser entrer les flammes et la fumée toxique. Sauter par la fenêtre ? Une autre façon de mourir.
Je me souviens alors d'un cours de sixième, qui nous disait que l'on devait boucher les trous de notre porte, afin d'empêcher la fumée de nous atteindre. Je fourre des papiers, tout ce que j'ai sous la main, ainsi je gagne du temps pour trouver une autre façon de me sauver. Mais l'issus est bien là, je vais mourir. Intoxiquée ou brûlée, c'est environ la même chose : au final, je suis carbonisée et morte. J'ai tout d'abord envie de pleurer sur mon sort, mais un espoir renaît. J'ai des voisins. Et eux peuvent m'aider, nous aider.
J'ouvre la fenêtre, et crie le plus fort possible qu'on appelle les pompiers. C'est peut-être inutile, étant donné qu'à cette heure-ci, les gens dorment. Mais un feu chez vos voisins, ça ne passe pas inaperçu non plus, voilà pourquoi je garde espoir. La porte est consumée par les flammes qui bientôt pénètreront dans ma chambre. C'est la fin, je me recroqueville dans un coin de ma chambre, attendant la mort.
PDV JORDAN
Je n'arrive pas à dormir, il m'est impossible de fermer les yeux. Depuis mes volets, une lumière inconnue pénètre et danse sur pon plafond, m'empêchant de fermer l'œil.
Je décide de me lever, curieux et énervé par cette source de lumière. Il est tout de même 3h du matin, et si c'est encore un coup d'Emma, je vais être moins clément.
J'ouvre les volets, et je plaque une main sur ma bouche en voyant l'état de la maison d'Emma.
Les flammes consumment le joli bois blanc, le toit commence à s'effondrer. C'est seulement la première partie de la maison qui est atteinte, mais la deuxième aura le même sort. La fumée tente de s'infiltrer chez moi, je referme aussitot ma fenêtre et enfile un jean et un tee-shirt.
J'attrape ma veste en cuir et mon extincteur de secours, et file chez Emma. Je m'improvise pompier, orrifié qu'Emma soit emprisonnée à l'intérieur. Je l'entends vaguement crier pendant quelques minutes, puis tout s'arrête et je crains le pire.
Je passe par la fenêtre cassée à gauche de la maison, là où le feu n'est pas encore. Heureusement, car c'est la cuisine, donc le gaz.
Je grimpe les escaliers, la chaleur est étouffante. Je plaque une main sur mon nez et ma bouche, car à l'étage, la situation est bien pire ; le couloir se désintègre à petit feu ( c'est le cas de le dire.)
Une partie du plafond s'écroule, les flammes dévorent aussitôt le bois tombé. Je me précipite avant de ne plus pouvoir, une latte du plafond m'assome quelque peu mais je ne m'arrête pas. À l'aide de l'extincteur, j'éteinds quelques flammes du couloir et celles qui arrivent à la chambre d'Emma. Ma vue est brouillée ; mes yeux brûlent. Mais je n'ai pas fait tout ça pour nous laisser crever tout les deux, alors j'entre dans la chambre et repère facilement Emma qui est en boule dans un coin. Je l'attrape vite, je décèle de nombreuses larmes sur son visage. Je la soulève, et plaque un morceau de tissus sur son visage. Je traverse dans l'autre sens le couloir, là où les flammes ont reprit leurs droits. Je dévale les escaliers et tombe à la dernière marche, celle-ci complètement abîmée. Emma vole au sol et je me précipite sur elle, la serre contre moi et je la fais passer par la fenêtre pour ensuite sortir moi aussi.
Elle est inconsciente, sûrement à cause des flammes. J'entends des sonneries de pompiers tout près, mais ma réjouissance est de courte durée ;
Le feu a atteind la cuisine, et le gaz.
La maison explose, et nous projecte plusieurs mètres plus loin.
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Il déchire ce chapitre !
Ce n'était pas seulement un rêve d'Emma, mais comme une prédiction...