Chapitre 1

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Voici mon tout nouveau projet. Je dois vous prévenir que cela n'a rien avoir avec le genre d'histoire que j'ai pu déjà posté sur Wattpad. Le protagoniste est un personnage plutôt frivole et le niveau de langue est très familier, peut-être parfois un peu vulgaire. Ici pas de fantastique, nous restons dans l'univers de la musique. Par contre, ce sera des chapitres très courts comparés à ce que je fais d'habitude.

Cette fiction est en réalité la première que j'ai écrite, il y a pas mal d'années maintenant, bien entendu j'ai quasiment rien gardé de cette première version sauf l'idée principale, j'ai même changé les prénoms des personnages :)

Voilà n'hésitez à me dire ce que vous en pensez, je posterais la suite demain ;)

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Chapitre 1


Je me réveillai avec un terrible mal de tête. J'ouvris un œil inquisiteur, j'étais plutôt certaine de ne pas être chez moi, le décor ne me semblait pas familier. J'essayai de me souvenir de ce que j'avais fait la vieille, mais une douleur atroce me vrilla le crane, donc j'abandonnais rapidement. J'avais dormi dans une position hallucinante, ma joue écrasée contre le canapé, un bras dans le vide et mes jambes tordues en angle droit. Je devais absolument me motiver pour bouger. Pour l'instant, j'étais encore anesthésiée par les litres d'alcool que j'avais ingurgité, mais dans trente secondes, j'allais souffrir le martyr.

Je m'étirai doucement quand quelque chose remua à mes pieds. Je me redressai d'un bond, j'avais apparemment dormi sur un homme. Inconnu au bataillon, mais rien de bien nouveau... J'avais pris une grande partie du canapé alors qu'il s'était réfugié dans le coin en position assise. Sa tête pendait sur le côté, il était encore endormi. Je rayai de ma liste « inconscient » étant donné que je l'avais senti s'agiter. Pour sûr, lorsqu'il se réveillerait, son cou allait le faire horriblement souffrir. Il était sacrement plus éméché que moi, cela avait un côté plutôt rassurant. Il était même en train de baver sur son épaule.

Je me relevai de mon assisse, je devais déguerpir au plus vite. La tête me tourna et tous mes muscles protestèrent. Je me retins à l'accoudoir pour éviter de m'étaler par terre. Je remarquai alors que j'avais perdu mon débardeur. Je n'avais vraiment aucun souvenir de comment je m'étais retrouvé en soutien-gorge, mais encore une fois rien de neuf à l'horizon. Quand j'étais bourrée, j'avais tendance à mes déshabiller. D'ailleurs ma jupe n'avait pas fait exception, elle était à l'envers et tellement remontée qu'on voyait ma culotte, (j'avais fait un bon choix tout à l'heure en la choisissant noire). La seule bonne nouvelle était que j'avais encore mes collants donc cela signifiait que je n'avais pas couché avec un parfait inconnu cette fois.

En attendant, mes super escarpins avaient disparu et si je voulais rentrer, il me fallait mes chaussures. Je jetai un regard circulaire dans la pièce principale. Ce n'était pas beau à voir, trois personnes étaient étendues par terre. Un dormait dans son propre vomi, merveilleux. J'eus un haut le cœur en découvrant la scène. D'ailleurs juste à côté gisait l'une de mes chaussures. Oh non, pas celles-là ! Je les adorais! J'en avais les larmes aux yeux. J'enjambai le mec à terre en faisant le deuil de mes escarpins. Au moins, je n'avais plus besoin de chercher l'autre maintenant. Je m'en rachèterais d'autres, ce n'était que des chaussures après tout, certes hors de prix mais j'en avais les moyens. Je passais devant la salle de bain sans regarder à l'intérieur. C'était toujours la pièce de la mort.

Je me dirigeai vers la chambre où j'avais un vague souvenir d'avoir laissé mon sac et ma veste en début de soirée. Un mec et deux femmes y dormaient complètement nus, j'allais vraiment finir par vomir à ce rythme-là. Je shootai dans une bouteille vide de vodka, je retins un cri de douleur, il ne manquerait plus que je les réveille et qu'on me traite de voyeuse. Mais ils ne mouftèrent pas à mon grand soulagement.

Je fouillai dans la pile de vêtement et trouvai rapidement mes affaires. Dieu merci, personne n'avait vomi dedans mais apparemment cela avait dû être arrosé au whisky. Un mélange de tabac, de weeds et de je ne sais quoi d'autre faisait que ma veste empestait carrément. J'en profitai pour sentir mes cheveux, mais dès que je les touchai, une matière collante entra en contact avec mes doigts. Putain, j'avais encore testé le shampoing au soda ! Pourquoi il fallait toujours que je fasse des expériences bidon quand j'avais bu ?

J'enfilai ma veste et pris la poudre d'escampette. Dans l'ascenseur, je regardai mon portable. 14h36. J'allais me faire incendier. Nous avions une interview pour le journal de 20h, ce soir. Je remarquai que j'avais également douze appels manqués : trois de ma sœur, deux de notre agent et sept de Fleur. J'avais également droit à quelques SMS du style « tu es où bordel », « rappelles-moi ».

Soudain, je me rappelai d'un court passage d'hier soir. J'avais appelé Fleur pour la convaincre de me rejoindre :

- Il est trois heures de matin, Marissa, pourquoi tu m'appelles ? Rala Fleur de mauvaise humeur.

Si je pouvais plus la joindre à n'importe quelle heure, je ne voyais pas pourquoi elle était toujours ma meilleure amie.

- Je suis à une super fête dans le centre, il faut absolument que tu viennes !

J'entendis un grognement éloigné et il ne provenait pas de Fleur. Je levais les yeux au ciel. Elle n'était pas seule, raison de plus pour qu'elle vienne à cette soirée. Ce matin encore, elle pleurait à cause de lui.

- Tu es encore avec ce mec ? M'écriai-je. Débarrasse-toi de lui, c'est un connard. Rejoins-moi, on va trop s'amuser !

- Raccroche ce putain de téléphone, Fleur ! Entendis-je hurler le connard.

- Tu es bourrée, Marissa. Je vais raccrocher, on en reparlera demain, conclut-elle avant de mettre fin à la communication.

- Sale con ! Hurlai-je au téléphone.

Cela était certes d'aucune utilité maintenant puisque le plan cul de ma meilleure amie ne m'entendait plus, mais ça faisait un bien fou.

Soudain, des mains vinrent enlacer ma taille. Des lèvres embrassèrent mon cou et mon débardeur se retrouva au sol.

- Dégage, dis-je en le repoussant.

Je ne me souvenais plus de son visage mais par contre, je me rappelais très bien de la bouteille de vodka que j'avais bu au goulot ensuite.

Cependant, je pouvais relativiser, j'avais désormais l'explication de la disparition mon haut. 


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