Récit d'une Mulâtresse Ou Ma Vie En 20 CHAPITRES

Chapitre 3

《 Quand on fait des choses sans réfléchir il faudra s'attendre à encaisser toutes les conséquences surtout quand ces actes peuvent ruiner la vie de plusieurs personnes 》 S.T.L

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Suzanne Tyfa Lemarchal

J'habitais toujours dans ce trou que je peux appeler maison mais c'était devenu mon pire cauchemar.

Je n'y mangeais plus , quand j'y sort le matin , je ne revenais que le soir et là encore c'était juste pour me coucher la nuit.

C'était mieux au moins je n'avais plus de problème avec personne.

Fatou me demande souvent pourquoi je me force à rester ici et vivre tout cet enfer.

Même moi je ne le sais pas.

Je vois en Bachir l'unique et le seul donc même si je devais mourir je préfère le faire à ses côtés.

C'est une question de peur.

La peur de me retrouver seule sans lui .

Ma vie avait complètement changé comme en un coup de magi et c'était tant mieux.

Ma voiture étant en réparation , je part au collège en taxi à l'allée comme au retour.

Sauf quand Mamadou me proposait de me déposer.

Mamadou Diop , c'est le même homme qui m'avais il y a quelques semaines détruit l'arrière de ma petite Kia.

Nous nous sommes encore rencontrés chez le mécanicien qui reparait ma voiture et comme par hasard il y était pour quelques réparations de sa BMW.

Nous avons fait connaissance , un peu plus que je l'aurai imaginé.

Je n'ai pu refuser son invitation au café de Rome pour un petit déjeuner et soit disant pour s'excuser pour l'accident.

Je n'étais pas bête et lui non plus pour savoir que l'un comme l'autre on s'attirait.

Quand je le voyais c'est comme le fer en contact avec de l'acier et lui ne fait rien pour freiner toute cette attirance et moi non plus.

Il est marié tout comme moi donc il serai préfèrable qu'on arrête de se fréquenter et j'ai tellement honte quand je suis en face de son fils qui m'aime tant .

- Madou j'ai quelque chose à te dire lui affirmais je alors que j'entrais dans sa voiture comme de coutume.

- j'ai d'abord une surprise pour toi me dit-il en démarrant la voiture et nous engouffrer dans la circulation.

Au sons de sa douce musique personne ne parlait et j'étais vraiment curieuse de savoir où nous mènera un si long trajet.

- nous avons roulé pendant plus de deux heures dit moi je t'en suppli où nous allons je m'inquiète grave lançais je fatiguée par tant de mystère.

Il sourit comme le con qu'il est avant de garer la voiture devant une petite maison toute blanche garnie de fleur et d'où la brise de la mer nous parvenait.

J'ai lu sur un tableau a quelques mettres toubab djalaw Mbour et ça semblait être un beau endroit car il y avait beaucoup de monde dans les alentours mais surtout de touristes.

Madou comme j'aimais bien l'appeler sorti en premier avant de sortir de ses poches une clé qui servi à ouvrir la porte de cette toute agréable maison.

Je sortis et le suivi de très près .

- voilà nous sommes en fin de semaine et je t'ai amené ici pour que tu puisses te reposer affirme Madou en m'invitant à entrer.