Suzzane Tyfa Lemarchal
Des policiers étaient derrière eux et je restais là toujours sur place sans pouvoir rien faire , rien dire.
J'entendais des gens murmurer derrière moi , devant moi , j'avais les oreilles partout mais ne comprenait rien jusqu'à ce que l'ambulance et la voiture de police ne disparaissent .
Madou est mort?
Je ne pouvais saisir cette phrase.
C'est quoi la mort?
Qui est mort?
Mamine me demande si j'allais bien et je lui répond avec toute la force des malheureux que oui , que je savais que c'était un cauchemar et que j'allais me réveiller.
Oui il fallait que ça soit un cauchemar , mon coeur n'est pas prêt pour ce genre de situation.
Je découvres qui est ma mère , ensuite que j'ai eu un enfant avec mon frère et la je vois ce même frère mort en se suicidant.
Non , non et non , DIEU n'oserait jamais me faire vivre de telles horreurs .
Je préfère mille fois le racisme des français , la colère de mon père , l'abandon d'une mère , la mort de mon fils , la haine de Mamine mais pas ça.
Pas ça , non.
Je ferme les yeux en espérant qu'en les réouvrant je sois dans mon lit .
Tout fait et je reprends le sens de mes environs.
J'avais raison , ça ne pouvait être qu'un cauchemar.
Je suis bien dans un lit.
Un ouf de soulagement .
Mais quand je vois Mamine entrer dans cette pièce toute blanche que j'ai pris pour ma chambre je tremble de peur.
Toutes ces choses étaient bien arrivées et quand j'ai cru fermer les yeux c'est que je m'étais évanouie et que là je suis dans le monde de la réalité.
Dans le monde où j'ai retrouvé une mère , perdu un frère.Ce n'était pas un cauchemar.
- tu me reconnais m'interroge Mamine.
Oui bien sûr que je le reconnais mais je ne fais qu'aquiester de la tête.
- tu as été dans le coma pendant deux mois et les médecins allaient bientôt te débrancher c'est un miracle Suzzane reprend Mamine.
- il n'y a pas eu de miracle pour mon frère
- non , c'était vraiment un choc sa mort , il n'a pas tenu comme toi , il n'a pas supporté et s'est suicidé
Encore deux mois après je me mit à pleurer.
Je n'ai même pas assisté à ses funérailles.
Je ne lui ai même pas dit aurevoir.
Madou est vraiment parti compris je.
Je n'avais même pas remarqué que Mamine était parti mais il revint avec un homme que j'imagine être le médecin traitant.
Il me fait une consultation , ensuite quelques examens avant d'affirmer que j'allais très bien.
Il n'y avait donc pas d'analyses du coeur pour voir à quel point le mien était meurtri.
Je sentais que toute une partie de moi s'est allé il y a deux mois.
La vie est cruelle.
Deux jours plustard
Je suis enfin sorti de l'hôpital , mon père était là à mes côtés comme toujours mais je ne lui adressait guerre la parole , même pas un regard .
Dame Faty de même mais je restais toujours de marbre au moment venu je leur parlerais mais là je dois prendre mes derniers renseignements pour voir comment devenir none.
Je voulais quitté toute cette vie pitoyable et aller à la rencontre du seigneur et peut-être là-bas je trouverais la paix dont j'ai besoin.
Ils m'ont appris qu'il fallait que j'intègre l'église quelques temps le temps de voir si je ne changerais pas d'avis au cas contraire je serais désormais une soeur au même pied que les autres.
Je ne l'avais dit à personne mais c'est aujourd'hui que je dois quitter ma maison pour le pensionnat où je serais en retrait avec tout proche extérieurs .
- je vous pardonne car je n'ai pas à vous jujer , DIEU a fait que vous soyez mes parents et c'est ainsi ...commençais je la voix tremblante.....Mamine Fatima est bien ta fille comme te l'a dit mon père alors je te l'a confie comme Jésus à Marie , je vais intégrer le pensionnat catholique pour devenir None , je pense ne plus avoir de lien avec l'extérieur, je m'excuse pour tout le mal que j'ai pu vous causer dans le passé , ma décision est déjà prise alors je vous prie de l'a respecter annonçais je en prenant juste un petit sac où j'avais quelques affaires.
- tu as une fille ici et un homme qui t'aime toujours , pense y avant de vraiment le regretter lance Mamine mais je ne me retourne même pas et continu assez difficilement ma route.
DIEU en avait déjà décidé.
Les premiers jours au pensionnat ont été atroce mais je tenais.
Aucun soucis ici , c'est comme si j'étais sur une autre planète.
Plus rien de l'extérieur ne m'importait, j'étais décidé à passé le reste de ma vie à servir le Seigneur .
Huit heures de prières , huit l'heures de sommeille et huits heures de travail constituaient mes journées.
Pas le temps de penser à qui que ce soit et quand c'était le cas je prenais ce petit carnet où j'écrivais tout ce qui me passait par la tête et c'est là où m'est venu l'idée de résumé ma vie en vingt chapitres.
Quoi de mieux que de se confier à quelques milliers ou millions de mots.
Rien
Le plaisir de l'écriture me vint et j'écrivais de petits chapitres .
Des chapitres d'une vie ancienne car ici je me sentais nouvelle.
J'étais une autre personne.
Je lisais et relisais mes propres mots que je trouvais parfois cru ou même des paragraphes insensé mais je continuais toujours à le faire.
En lisant et relisant je trouve un titre à ces chapitres le récit d'une mulatresse.
Quoi de plus vrai que de raconter ce qu'on a vécu ?
Notre guide me surpris un jour en train d'écrire et elle fût ma première lectrice alors que je n'étais qu'au dix-huitième chapitre.
La nuit où elle me rendit mon carnet fût la nuit la plus dure de ma vie car c'était le moment de faire un choix définitif entre une vie religieuse et une vie ordinaire et c'était aussi le moment d'écrire la dernière partie de mon histoire.
Qu'elle décision prendre ?
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Bonne lecture la suite au prochain chapitre .
Découvrons ensemble la dernière partie.
N'hésitez pas à laisser un commentaire et surtout un petit appui sur la petite étoile et le tour est joué .
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Récit d'une Mulâtresse Ou Ma Vie En 20 CHAPITRES
RandomSon Récit : Sa vie , une histoire , sa destinée avoir rencontré cet inconnu aux dreadlocks ,beau , galant et aimant.Elle l'a suivi de loin , tout pour lui , pour son pays pour sa famille pour l'amour qu'elle lui portait. Ses efforts réduits à néant...