Chapitre 13

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  Suzanne Tyfa Lemarchal

- papa ne pus je seulement dire.

  Mon père se tenait comme par miracle devant moi dans ses éternels ensemble vestes un peu plus vieux mais bien portant à première vue.

   Il me regardait comme s'il ne me reconnaissait pas mais vint finalement me prendre dans ses bras.

   Je répondais fièrement à son étreinte .

  Tant d'années passées loin de mon cher papa.

  Ma culpabilité me gagnait et je ne voulais pas me détacher de lui par peur de rencontrer son regard .

   Je me demandais comment est-ce qu'il m'a retrouvé.

   - ma Suzzie tu as gâchée ta vie pour ces pauvres commente mon père au creux de mon oreille.

Il ne changera donc jamais , sa rancune pour la race noire les surnomant toujours de pauvres.

Je ne sais pas d'où lui vient toute cette haine , mais ça n'a apparemment pas changé.

   - pardon papa , pardonne moi , je regrette d'avoir fuit ta protection , ton amour papa , je suis désolée dis je en sanglotant.

   - j'ai lu un article sur toi disant que tu avais poussé un fils à conduire sa mère et sa femme en prison , je n'y croyais pas jusqu'à ce que je vois ta photo , Suzzane toi si calme et si gentille avec les gens comment tu as pu aussi changer , je regrette de ne pas avoir aller à ta poursuite , si je n'étais pas aussi fier tu ne serais pas aussi malheureuse et avec un enfant , Suzzane un enfant .discute mon père en se détachant et pointer du doigt mon ventre.

    Je ne savais que répondre si ce n'est reprendre mes pleurs tellement j'avais honte.

  - je ne suis pas là pour te sermonner , je suis venu te chercher nous allons rentrer en France reprend mon père de sa voix toujours autoritaire.

  - c'est impossible papa , si tu savais seulement ce qui m'est arrivé et ce qui m'arrive encore lui dis je à bout de souffle.

  - comment ça ne me dit pas que tu veux toujours rester avec ses monstres , regarde comme tu es pâle , on dirait que personne ne s'occupe de toi dans ce pays de merde dit-il aussi méprisant qu'il le peu.

  - papa , je ne suis pas malheureuse et je peux te dire que ces gens sont pires que des monstres mais je dois avouer qu'il en a de très bons , généreux , prêt à aider toute la planète , comme Mamine , papa si tu le voyais ....le toucher....le regarder ..l'entendre parler. ...c'est un ange , un amour que j'ai détruit ,je ne suis pas mieux qu'eux finis je par dire.

  - tu parles comme ça d'un homme , Suzzie tu n'es pas fait pour ces personnes , bien sûr que tu vaus mieux que ces gens , tu mérites mieux et dès aujourd'hui je vais demander ton transfert pour Marseille dit mon père d'un ton ferme mais ça ne pouvait pas changer les choses.

Il doit savoir que je n'étais plus sa petite fille toujours calme et gentille avec tout le monde.

J'ai grandi et je suis montée sur mes grands chevaux pour ensuite me retrouver au sol comme une moin que rien.

  - je suis mariée papa lui fis je savoir.

  - le divorce existe et je peux tout régler

  - non papa cette fois l'argent ne pourras rien régler , je suis obligée de rester si je ne veux pas perdre à nouveau mon enfant , papa je suis amoureuse du père de mon bébé et je vais rester ici pour le reconquérir

Récit d'une Mulâtresse Ou Ma Vie En 20 CHAPITRESOù les histoires vivent. Découvrez maintenant