Chapitre 2

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En entrant dans la tour Stark, Steve remarqua le silence. L'absence de musique, de bruit de soudure venant de l'établis de Tony.

-Tony? demande-t-il.

-Capitaine Roger, répondit Jarvis. Ce n'est pas monsieur qui vous a appelé mais bien moi.

-Que puis-je pour toi Jarvis? demande Steve, surpris.

-J'ai bien peur que Monsieur aille mal, dit le robot.

-Explique toi s'il te plait, demande le blond.

-Depuis l'invasion, il arrive fréquemment que Monsieur s'enferme dans sa chambre tout en désactivant toute intrusion possible dans son système. Il me semble aussi avoir des signes de faiblesses.

-Où est-il? s'inquiéta Steve.

-Justement, il est dans sa chambre.

Steve se dirigea vers celle ci et entra sans toqué. Ce qu'il vit le choqua. La narcissique, l'égocentrique Tony Stark était en train de pleurer en position fœtal.

-Tony? demande-t-il doucement pour ne pas le brusqué.

L'appelé se releva et fit face au capitaine. Il soupira et se recoucha dans le lit sur le dos. Il sortis des cigarettes de sa table de nuit, l'alluma et fuma doucement. L'effet de l'alcool s'estompait et un mal être prenait place en lui mais la drogue continuait son mauvais labeur.

-Captaine, dit-il en riant nerveusement. Que me vaut l'honneur de vous voir ici, qui vous a permit d'entrer?

-J'ai forcé l'accès, dit Steve en regardant les yeux rougis par les substance nocives ingurgitée par l'inventeur.

-Ne protégé pas Jarvis, dit Stark. Je me doutais bien qu'a un moment il appellerait quelqu'un.

-Dit-moi ce qu'il ne va pas Stark.

Tony ne répondit pas et continua de fumer. En soupirant, Steve commença à ranger la pièce.

-C'est quoi la vie, Cap' ? demande soudain Stark. C'est faire ce qu'on attend de vous puis quoi? On meurt et c'est tout? On supportes les critiques, les responsabilités, le stress et tout cela pour rien? On ne peut pas choisir qui on est, on ne peut pas être qui on veut. On est ceux que l'on a choisi pour nous. On est les pantins d'un stupide jeu. D'un stupide jeu contrôlé par un inconnu sans cœur, sans émotion, par un sadique de première qui cherche à détruire tout le monde mais en le faisant croire à un idéal falsifié, un idéal inexistant. 

Steve garda le silence, Tony avait besoin de parler alors il écoutait. Il était pour son ami qui avait une mauvaise passe. Tony se laissa tombé en arrière, il fixa son plafond et continua:

-A New York, j'ai vu ma vie défilé devant mes yeux et tout ce que j'ai fait, je n'ai pas aimer, je n'ai jamais été celui que j'était. J'étais inutile. Je suis inutile. Je ne serre a rien et là haut, certain doivent se moquer de moi. De moi qui suis un imbécile finit. Je mérites la mort. Je suis un sale égoïste qui ne pense que part le fric, le sexe et le pouvoir.

Steve se mordis les lèvres pour ne pas couper le milliardaire. 

-Peut-être que tout est écrit à l'avance et que je dois mourir d'ici pas longtemps mais ce que je veux surtout c'est prouver à au moins une personne que je suis pas un moins que rien.

Tony se tut. Il n'avait plus rien à dire. Il posa son bras sur ses yeux remplis de larmes.

-Et tu l'as fait Tony, tu as prouvé que tu n'étais pas un moins que rien. Moi, je le sais en tout cas mais je t'assures que beaucoup ne veulent pas te voir mort. Certain, oui c'est vrai. Mais d'autre non. Tu as beau être un beau salaud parfois, on t'aime tous. On sait que derrière l'égocentrique se cache un homme plein de gentillesse.

Tony explosa en pleurs et Steve l'enlaça. Il caressa le dos de l'inventeur en lui murmurant des paroles douces et réconfortante. Steve ne se doutait pas que le mal être de l'homme était aussi profond. Il sentit Tony s'endormir en serrant le Cap' contre lui.

-Jarvis? demanda Steve.

Le silence lui répondit. Il se souvins que Tony avait désactivé le robot.

-Hum... Activation de J.A.R.V.I.S?

-Merci, Capitaine, dit Jarvis en entrant enfin dans la chambre.

-Tu peux demander à Natasha de m'apporter mes affaires, il se peut que je reste ici un petit moment.

-Bien, monsieur, dit le robot en partant prévenir l'espionne.

Tony avait besoin d'aide et Steve allait la lui fournir mais pour l'instant, il préférais dormir aussi en protégeant le milliardaire de mauvais rêves.


Stony-Le Début D'Une HistoireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant