Les ennuis

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Les pieds humides, tremblants dans la neige qui cristallisée tout son corps, Aleksandra Vêtue de sa Tcherkeska bleu azur reflétant ses yeux d'un vert émeraude éblouissant, elle portait également un bonnet que grand-mère lui avait tricoté le jour même. Les flocons de neiges se déposaient délicatement sur son visage, elles fondaient instantanément ce qui lui provoquait de légers frissons.

Elle regardait par dessus une fenêtre, celle de Altosha son amant de toujours, pour dire, il s'était déjà embrassé une ou deux fois mais n'avait jamais donné suite au plus grand désespoir d'Aleksandra. Elle le regardait faire ses leçons, jouer avec son petit frère.

Soudain, il me vu. Ses yeux restèrent fixés pendant une durée exacte de dix secondes, ce qui mon troubla donc. Je m'apprêtais à partir mais je le vis sortir de sa chambre et se diriger vers l'extérieur en conséquence l'endroit où je le trouvais. Il me trouva congelée tenant tout de même sur les deux pieds, impressionnant.
- mais enfin que fais-tu ici Aleksandra ?
- Euh... Je me promenais et j'ai aperçue ta maison je me suis dit que te rendre visite te ferait plaisir.
Bien bien, effectivement j'en suis ravi même si je suis surpris de ton courage pour te promener un samedi matin sous -34 de température. Je vais te chercher quelque chose à boire, ne bouge pas.
- euh, si tu le permets entrer dans ta maison ne serait-ce pas une meilleure i[...]

A peine j'eu le temps de finir mon mot, que la porte de sa maison me claqua sur le " bout du museau " provoquant un courant-d'air glacial. Je me rua sur le trottoir attendant sagement la collation qui m'étais proposée.

J'entendais derrière moi du bruit qui m'étais étrangé, mais la paralysie que le froid provoquait sur moi m'immobilisait m'empêchant donc de le retourner pour voir ce qui se traficotait derrière moi. Un pas, puis plusieurs se dirigeaient vers moi, je pris cette pensée pour de la paranoïa.
Je me trompais, un geste brusque mais inexpliqué m'entraîna en arrière et je ne sentie que mon corps heurter contre une plaque dure. Je peina à ouvrir les yeux pour visualiser où je me trouvais et ce qui se passait. Après plusieurs essaies j'arrive enfin à entrouvrir légèrement un œil ce qui me fit sursauter, non pas par la peur mais c'était bien la chose dans laquelle je le trouvait qui avait sursauté. Je compris assez rapidement que j'étais dans le coffre qui me paraissait gigantesque d'une voiture.

Lisa

Aleksandra Où les histoires vivent. Découvrez maintenant