Incompréhension

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Je comprenais plus, la peur s'engouffra au plus profond de mes entrailles ce qui laissa échapper un cri aigüe mais assez sonore de ma bouche. À mes côtés je sentais des personnes se déplaçer discrètement.

Tout d'un coup, un homme s'approcha de moi, je le vis vaguement mais assez pour percevoir un homme grand malgré le fait que nous étions courbés dans cette camionnette, il avait les cheveux d'un noir effrayant, je ne parvins que à devenir cela. Il s'approcha de moi et me lança un coup de pied dans les côtes, ce qui me fit hurler de douleur, je me recroquevilla sur moi même espérant vainement d'atténuer la douleur qui me donnait l'impression de mourrir. J'entendis une voix inconnue en arrière plan.
- laisse là, il faut la remmener vivante !
- elle criait cette tarée ! Répondit mon agresseur.
- donne lui a manger.
L'homme s'exécuta en cherchant dans ce grands cartons qui étaient calés dans le fond de ce coffre. Il me tendit un plat de salade avec des morceaux de poulpes où je ne sais quoi.
Répugnant.

Je refusa d'un hochement de tête, ce qui ne parut pas plaire à Monsieur qui sortit un pistolet qu'il braqua sur moi.
J'attrapa l'assiette, que je regarda de dégoût avant d'ingurgiter les aliments. Je ne sentis aucun goûts, peut être le froid avait-il également atteint mon palais. Je finis le plat et me blottit contre un dossier de la voiture, l'endroit qui me semblait peut-être le plus confortable.
- tu bouges, tu meurs. M'averti l'homme au pistolet.

Je tourna ma tête, et je vis très difficilement un logo qui indiquait la marque de la voiture.

Fourgonnette 2cv.

Je ne connaissais pas, mais ce n'étais sûrement plus d'aucune tendance en Russie. Je décida d'appeler mon agresseur " tête de flan ", fallait-il que je me familiarise avec mes nouveaux compagnons ?

Une pensée vint me troubler à nouveau, celle de ma famille. Ils devaient être fou d'inquiétude.
Mais la voiture s'arrêta.

Lisa

Aleksandra Où les histoires vivent. Découvrez maintenant