Partie 44: Papa...

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3h du matin je suis réveillée en trombe par un gros "BOUM" je descends et trouve mon pere étendu sur le sol, la douleur fut la plus forte.
Je cours vers lui ll ne sens plus son bras, je le relève et l'installe sur le fauteuil.
Fière et courageux comme il est il m'interdit d'appeler l'ambulance, chose que je fais en cachette Qd ma mere est près de lui.
Les ambulanciers interviennent et me voilà à prévenir tout le monde, Louisa est à la maison part avec lui alors qu'elle est en pleure je la prends à part
"c'est soit t'es forte et t'arrête de pleurer! Soit tu restes et j'envoie Mum avec lui!!"
Elle sèche ses larmes et me dis
"non c'est bon j'y vais"
l'ambulance part et nous les suivons de près, bilel n'est pas rentré encore une fois cette nuit. Je cherche à le joindre mais en vain, j'envoie un MSG aux autres' euros expliquant la situation et en essayant de les rassuré au mieux.
Arrivé à l'hôpital on nous demande de rentrer finir la nuit chez nous. Mais quel nuit? A 6h je reçois les premiers appels des plus grands me demandant des explications, je reponds et les rassure au mieux. On se rejoindra tous à l'hôpital à 8h.
7h bilel entre enfin, l'air de rien et tombe des nues Qd je lui balance à la tete tout ce qui s'est passé et comment l'aide d'un "homme" aurait été la bien venu. Mais que les hommes ici on en manquait cruellement.
8h tous dans le couloirs.
C'est l'aîné de la fratrie (Hassan) qui demande au beaux frères et belles soeurs de bien vouloir nous laisser entre "nous".
Ce clan que nous formions il y a bien longtemps..
Nous entrons dans la chambre, spacieuse et claire, en file indienne. Ma mère au chevet de mon père. Et mon père, malgré l'inexistence d'une quelconque preuve scientifique de cet paternité, sera et restera à jamais MON père.
Il le fut pour moi dès le début, et le sera à jamais.
On se retrouve face à eux. Lui allongé, dans un état second et les larmes aux yeux.
Nous aligné, face à cet atroce réalité, qu'un jour ou l'autre il nous quittera.
Les larmes coulent en silence mais je reste de marbre.
Ne pas pleurer, rien montrer, faire comme si de rien. Pour lui, pour eux et pour moi.

Le médecin entre et nous explique la situation. C'est un AVC, mais l'intervention a été rapide grâce au coup de fil, et aux explication fournit qui ont permis aux ambulanciers et aux urgentistes d'intervenir efficacement. Il nous félicite de notre sang froid et nous remercie de ne pas pleurer face à mon père pr ne pas l'affoler. Un grand sourire aux lèvres il nous fait par de son sentiment par ses mots "hamdoulilah tout ira pour le mieux inchaAllah"
nous répétons derrière lui en coeur "inchaAllah"
Le médecin sort et le silence s'installe à nouveau pendant longue 5 bonnes minute. C'est le temps qu'ils nous faillaient pr réfléchir a tout cela.
Avant que dad ne brise le silence, par un petit discours, ce discours je m'en souviens encore, îl m'a frappé et Ca m'a fait du bien. Comme à son habitude il a su nous gifler sans meme nous toucher. Cette gifle était nécessaire.
"Iwa voilà! On y est. Le tzmps passe et îl prends avec lui les choses les plus importante et vous en apporte d'autre moins importante. On ne se rends compte de cet supercherie que lorsque c'est la fin.
Il m'a pris ma jeunesse,ma santé, ma force, et ma famille. Il m'a remplacé tout ca par le sommeille, l'argent, la nourriture, et la fausse tranquillité."
Je ne sais plus qui a répondu, "mais nan papa nous on est la"
Un faux rire et îl a enchaîné " vous êtes la? Vous êtes le parce que je suis à l'hôpital, mais si j'avais pas fait cet AVC qui serais venu aujourd'hui? Vous vous êtes perdu les enfznts, dans la vie d'ici bas. Vous courez après les richesses après le temps sans vous rendre compte de la vraie vie des vrais valeurs. Vous avez grandis mais vous avez mal grandis.."
Il avait resumé en quelque mots notre situation déplorable..
En effet, on ne se parlait plus comme avant, on ne se voyait que très rarement et lorsqu'on restait trop longtemps ensemble Ca partait en embrouille. Alors c'était donc ça grandir? Oublié ses premiers alliés de la vie et tenter de se faire une place dans ce monde? Pourtant papa nous avait bien dit: "un frere, une Soeur, c'est un ami(e) que t'offre la vie" et nous, 'ous avions délaissé cette amitié pr d'autre..

La vie d'une Cendrillon..Où les histoires vivent. Découvrez maintenant