4.

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- Tu peux me parler si tu veux.

- J'ai couché avec Deen.

- Quoi ? Quand ça ? Dit-il bouche bée.

- Avant qu'il partes en tournée.

- Pourquoi ?

- C'est comme ça. Promets moi de rien dire, y'a que les filles qui sont au courant.

- Oui t'inquiètes. Mais ça me dit pas pourquoi tu l'as fais avec lui alors que moi je me suis pris une baffe et un tas d'insultes.

Je rigole en me souvenant de ce moment gênant pour nous deux et dont personne n'est au courant.

- Ken ça faisait trois heures qu'on se connaissait et tu t'es incrusté dans mon lit avec tes mains baladeuses là ! Deen ça fait plusieurs années que je le connais et j'ai des sentiments.

- Tu regrettes ?

- A la base non, mais ce soir j'ai appris qu'il avait une copine. Fin tu dois être au courant. D'ailleurs tu aurais pu me prévenir.

- Je l'ai appris il y a deux semaines et il voulait en parler lui même.

Je soupire avant de fixer le paysage qui s'étend devant moi. Je me sens sale qu'il ai trompé sa copine avec moi.

- Je suis déçu quand même.

- Que j'ai couché avec Deen ?

- Oui ça veut dire que se sera pas moi le premier.

- Pff t'es vraiment bête, dis-je en tapant son épaule.

On reste encore une dizaine de minutes avant de prendre le chemin du retour. Le silence règne, seule quelques secondes sont meublées par nos paroles.

- Tu fumes encore Tess ?

- Non j'ai arrêté.

- Faut pas que tu mentes ça te mène à rien.

- Fait moi confiance, Ken.

- Le problème c'est que je sais que tu mens.

Ils ont quoi à tous lire en moi comme dans un livre ouvert là ?

- Je mens pas t'inquiète.

- Quand tu seras prête à parlé je serais là.

Je lui souris et on continu notre marche dans un silence apaisant. Quand on rentre tout le monde est réveillé mais je ne vois pas Antoine.

- Il est où Antoine ?

- Rentré chez lui, répond Louis guettant ma réaction.

- Vous l'avez laissé rentré ? dîtes moi que c'est une blague !

- Il était clean.

- Bah bien sur vu tout ce qu'il a bu et fumé il était pas clean ! Vous êtes vraiment cons !

- Tranquille tu serais pas partit il aurait pas bougé ! Nous coupe Deen les yeux rivés au sol.

- Oh toi ta gu... qu'est ce qu'il a ton œil ? M'interrompis-je en l'observant dés qu'il pose son regard sur moi.

- Je leur ai expliqué et Antoine a pas apprécié.

- Mais pour une fois tu pouvais pas faire les choses bien et fermer ta gueule ?

Je sais que je suis en train de tapé une scène devant tout le monde mais je m'en fiche il faut que je déverse ma colère contre lui. En même temps que je lui parle des larmes de rage dévalent mes joues. Les filles les remarquent alors elles me traîne dans ma chambre. Je m'assois sur mon lit et elles m'aide à mettre mon pyjama. On dirait qu'elles me prenne pour une gosse. Mais ça me va. En même temps qu'elles me déshabille je m'apitoie sur mon sort en pleurant toutes les larmes de mon corps.

- Il a une copine, vous imaginez ? Je suis amoureuse d'un mec qui s'en bat la race de moi mais il en profite ! Je suis vraiment conne. Je vais m'acheter une ferme avec pleins d'animaux et même des chèvres !

- C'est ta phobie, me coupe Lauréline.

- Ah ouais. Bah j'aurais des animaux ils me casseront pas les couilles au moins.

Les filles ne prennent même pas la peine de répondre à mes divagations et me couche. Je sombre rapidement dans un profond sommeil.

Je suis réveillé par la sonnerie de mon téléphone. Avant de décrocher j'analyse la situation dans laquelle je me trouve. Ken est allongé à mes côtés et tout les autres sont sur des matelas au sol. Ils connaissent pas les autres pièces pour squatter ? Je réponds à l'appel sans même regarder le numéro.

" - Allô ? dis-je endormi, la tête prête à explosé.

- Mademoiselle Guena ? me demande une voix féminine.

- Oui, répondis-je hésitante.

- Vous êtes bien la sœur d'Antoine Guena ?

- Oui, pourquoi ?

- Je suis le docteur Chartier votre frère a eu un accident.

- Comment il va ?

- Je préfère en parlé en face si vous le voulez bien.

- J'arrive. "

Je raccroche directement et sors de mon lit en criant.

- Dépêchez vous de vous levez ! Bougez vos culs ! Allez putain !

- Nique ta race, grogne Mo en mettant son oreiller sur son visage.

- C'est vous qu'allez tous niquer vos races si mon frère crève parce'que vous l'avez pas retenu parce'que un pauvre abruti lui a dit un truc qu'il devait pas dire !

Tout au long de ma tirade je me suis habillé tant pis si les gars on vu mes sous-vêtements c'est comme un maillot de bain on va dire.

- Qu'est ce que tu racontes ? Souffle Laura aux côtés de Lauréline dans l'encadrement de la porte, sûrement réveillé par mes cris.

- Antoine est à l'hosto, soufflais-je en ne faisant plus aucun mouvement.

Plus personne ne parle, toutes les plaintes ont cessées jusqu'à ce que Ken se lève et dise :

- On y va.

Bonheur SuicidéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant