Bonheur Suicidé

12.

- Wesh comment vous avez fait pour arrivé tous en même temps ?

- On s'attendait en bas on voulait faire une entrée remarquable, répond Louis avec un grand sourire.

J'allais répondre mais les filles arrivent, en pyjama, démaquillé et pas coiffé.

- Tu sais que tu peux prévenir quand tu fais une soirée ? Ronchonne Laura.

- Wow les gueules que vous avez ! Se moque Benjamin.

Tout les autres rigolent ce qui fait que les filles se renfrognent encore plus. Tandis que tout le petit monde part se servir ou fumer je me suis dis que parler aux filles serait une bonne idée.

- Vous boudez plus ?

- Non tu le saurais si t'étais pas parti aussi vite tout à l'heure, répond sèchement Laura.

- Non mais t'as tes règles ou ça se passe comment ? T'es grave chiante, vas-y je vais fumer.

- C'est la solution de facilitée ça.

- Quelle facilitée ? De quoi tu parles ?

- Tu fuis. Là on s'embrouille et tu fuis pour te réfugié dans l'alcool ou dans la drogue. La soirée là, dit-elle en désignant les bouteilles, c'est juste pour te péter le crâne et oublié les problèmes avec Deen au lieu d'affronter la réalité.

Piqué au vif. Je sais qu'elle a raison que j'esquive chaque problème. Je pourrais me contenté de lui donné raison mais pour ma fierté je suis obligé de répliquer.

- Tu dis n'importe quoi ! Y'a rien à affronter avec Deen, le problème est réglé.

- Le jour où ta fierté de merde aura disparue tu comprendras ce que je voulais dire.

Je ne réponds pas et vais sur le balcon où Yassine et Hakim fument. Je prends le joint des mains de ce dernier pour tirer plusieurs lattes avant de dire :

- Je déteste les gens qui ont raison.

- Personne aime ça maintenant rend mon oinj t'as plus de droit de touché à ça.

- Laisser moi bédave pour oublié.

- Oublier quoi ? Me demande Framal, interrogateur.

- Que ma vie part en couilles.

- Vas-y tire, me dit Hakim en portant le joint à à ma bouche.

C'est ce que je fais avant d'être interrompu par Ken.

- Tessa t'as assez fumer, rentre.

- Ta raison. Je vais aller boire, soufflais-je en passant à côté de lui.

Je l'entends soupirer mais il n'ajoute rien. Je me sers des verres à m'en péter le crâne, tout le monde m'a dit de me calmer mais j'ai besoin de ça pour oublier. Faut que je me vide la tête. C'est un besoin. Je vais me couché suite à une énième remarque sur mes excès. En vrai, j'ai du mal à les comprendre parfois. Je suis pas la seule à abuser en soirée alors pourquoi il n'y a que moi qui me prend des remarques ? C'est sur cette question que je sombre dans les bras de Morphée.

Des légers ronflements se font entendre dans ma chambre, je suis réveillé par ces bruits provenant de Ken. Il a la bouche entre-ouverte, quelques mèches blonde lui couvrent le visage. Ce gars est quand même canon. C'est en l'observant que je me rends compte que ma vie a changée depuis que je suis sur Paris. J'étais une grande fan de lui, des gars aussi et maintenant il est dans mon lit. Grand changement. En tant que chieuse que je suis je me colle à lui cela le réveille puisqu'il passe ses bras autour de moi. C'est dans cette position inconfortable mais réconfortante que je me rendors.