La disparition d'Alice

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Le dimanche de  la semaine suivante, Alice était censée venir chez Diane, ensuite, Nathalie et elle irait  à la bibliothèque. Assise sur une marche, avec son gros livre en main, Nathalie lissais passible quand une voiture de police s’arrêta devant la maison, elle leva la tête interrogative.

-Bonjour mademoiselle.

-Bonjour

-Vous êtes bien Nathalie Golden ?

-Oui, c’est bien moi.

-Avez-vous vu Alison Jade  Henderson   durant ces dernière vingt-quatre heures ?

-Non. Pourquoi ? Elle a disparu ?

-Oui, on ne l’a pas vu depuis vendredi soir.

Le cerveau de Nathalie tournait à plein régime, ou était donc allé Alice ? Le policier  était sur le point de s’en allé quand Nathalie le reteint par le bras.

-Attendez, je peux venir avec vous, je la connais et je pourrai vous aidez.

-Non, désoler mais nous préférons ne pas prendre de risque.

-En quoi c’est dangereux ?

-Nous ne savons pas si c’est un enlèvement ou une fugue, nous prenons garde à toute possibilité qu’il ait un agresseur dans le quartier.

-Un agresseur... 

Nathalie avait l'impression que tous ceux qu'elle aimait devaient disparaître ou mourir, comme ses parents et sa grand-mère.

-Oui, je suis désolé.

Elle se retourna et marcha lentement jusqu'à sa chambre dans l'espoir de trouvé ou Alice aurait bien pu aller. A l'idée d'un agresseur Nathalie ne savait pas quoi pensé, l'image des personnes dans la montagne lui vient soudainement, ils avaient eu l'air si différents, elle était persuadé qu'ils n'étaient pas des skieurs.  .  Nathalie s’assit par terre devant sa fenêtre et regarda les montagnes blanchit au loin, elle avait l’impression qu’ils étaient toujours là, à la fixé.

-Nathalie ?

-Oui, je suis là.

Diana entra dans la chambre avec le regard inquiet.

-J’ai appris que ton amie Alice a disparu, c’est vrai ?

-Oui, la police est venue il y a  à peine dix minutes.

-Oh, ma chérie.

Diana s’avança et serra Nathalie dans ses bras.

-Je te promets qu’on la retrouvera.

-Il ne faut pas tenir de promesse en l’air

-L’espoir peu tout faire.

-Pas tout le temps.

Nathalie retourna la tête vers la fenêtre.

-Tu peu me laissé seul s’il te plaît ?

-Oui, bien sûr.

Quand Diane sortit de la pièce Nathalie ne put se retenir plus longtemps et éclata en sanglots. Elle ne connaîtra donc jamais le bonheur ? Elle s’essuya les yeux violemment et alla chercher de la peinture ainsi qu’une toile et des pinceaux, retroussa ses manches et commença à peindre, l’inspiration lui venait naturellement. Elle peignit d’abord  des yeux jaunes, les iris étaient d’une beauté renversante. Elles ressemblaient à de vrais diamants, elle peignit ensuite une peau qui était d’une blancheur inquiétante, les cheveux noirs étaient longs et bouclés, ils ornaient la figure blême et parfaitement symétrique, elle peint encore de long sil, une bouche pulpeuse qui était légèrement rosé, la dentition dont les canines était plus pointu que la normal et un manteau de fourrure qui cachait la nudité de la jeune fille. C’était la “ jeune fille aux yeux d’or “. Cela faisait maintenant deux fois que Nathalie peignait sa figure sans défauts. Ses rêves de plus en plus fréquents la faisaient réfléchir, elle pensait parfois être en proie à une paranoïa extrême. Les créatures qu’elle imaginait étaient le plus souvent terrifiantes et aspiraient à un sors terrible pour l’humanité. Elle rêvait souvent de sa grand-mère, elle la voyait mourir sous la voracité féroce des flammes, mainte fois elle avait eu la sensation qu’une personne était dans sa chambre, qu’un corps froid la serrait, qu’une odeur complètement inconnu caressait ses narines –et l’envouté pendant plusieurs seconde d’ailleurs-, que quelqu’un respirait dans le creux de son cou. Elle avait du mal à croire que ce soit son imagination, tout avait l’air si réel.

Elle mit la toile à séché et l’enfouit ensuite dans la boite en carton qu’elle gardait sous son lit à cet effet, demain serait lundi et elle voulait qu’Alice sois là, comme d’habitude assise à côté d’elle à chaque cour. Nathalie inspira profondément et après avoir pris une bonne douche elle se coula sous ses couettes. Cette nuit-là, elle rêva d’Alice, elle rêva de son ancienne ville, elle rêva des montagnes et aussi, cette nuit-là, elle avait senti quelqu’un lui caressé la joue.

Le lendemain Nathalie se réveilla difficilement, les jambes lourdes, les cheveux en batailles, la bouche sèche et pâteuse. Pour se réveillé un peu plus, elle avait pris sa douche froide, sous le jet d’eau pratiquement glacé, elle avait un l’impression que l’eau froide lui avait transpercé les os. À l’arrêt de bus, anxieuse, elle attendait  Alice en espérant de tout son cœur qu’elle vienne. Mais après quelque minute, elle comprit qu’elle ne viendrait pas. Elle monta lentement dans le transport scolaire, s’assit derrière et enfonça ses écouteurs dans ses oreilles, plus triste et démoralisé encore que le jour où elle avait quitté sa ville natale.

Les cours parurent plus long que d’ habitude, pendant la pause du matin, Nathalie avait vu un voiture passé dans la rue, lui rappelant encore plus la disparition de son amie, tout le monde avait été informé, des centaines d’affiche et même plus avait été posées dans toute la ville. Nathalie c’était assise sur un banc et avait commencé à dessiner sur un petit cahier, après avoir fini, elle remarqua des mots tapissés dans le dessin, elle avait représenté la maison de Diane, les plantes du petit jardin qu’elle entretenait chaque jour. Tout cela créait un message pratiquement invisible. Mais Nathalie elle, l’avait vu, elle avait réussi à comprendre « I am alive ». Durant le cours suivant, quelqu’un frappa à la porte, c’était un nouvel élève. En le voyant, Nathalie sentie son cœur bondir dans sa poitrine. Il  avait ce même regard perçant, cette même peau blême.

-Bonjour monsieur vous êtes bien le nouvel élève, monsieur Paksons ?

-Oui, c’est bien sa 

-Et bien présenter-vous à la classe s’il vous plaît.

-Oui madame.

Nathalie appris alors que le jeune homme s’appelait John Paksons et qu’il venait de New-York. Elle le regardait en silence, admirant ses lèvres battre au fur et à mesure qu’il parlait. Ses beaux cheveux noirs et ses yeux d’un marron qui tournait plutôt au rouge/bordeaux. Quand il passa à côté d’elle, Nathalie eu une sensation étrange, l’odeur du jeune homme ne lui était guère inconnu, son odeur l’enivrait au point qu’elle oubliait presque le monde.

 Saluut , je vous demander le max de commentaire pour ce chapitre. Merciiii ^^

SEMPITERNALOù les histoires vivent. Découvrez maintenant