Le commencement

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Cela faisait une semaine que la nuit du sang était passée. Le plan de Nathalie allait vraiment commencer, mais quelque chose avait changé dans ses projets   car Danny était apparu.

La nuit était agréable, Nathalie volait en direction de l’hôpital psychiatrique, elle n’avait pas voulu que John l’accompagne.

Quand elle fut près de l'hôpital, Nathalie se posa pour ne pas être vue.

Le vent devint soudainement glacial et lui  frappa de plein fouet le visage. Des petites gouttes d’eau presque gelées coulaient avec peine sur son front. Elle alla jusque derrière l’hôpital, à l’endroit où elle s’était enfuit et survola rapidement le grillage. Elle entra à l’intérieur par une fenêtre et alla dans les couloirs le plus discrètement possible, prenant bien soin de ne pas être vue ni entendue. Elle espérait qu’ils n’aient pas changé Émile de chambre  car le chercher lui ferait perdre du temps. 

Elle volait a quelque centimètres sol pour ne faire aucun bruit de pas et ne laisser aucune empreinte car elle savait qu’elle était recherchée dans toute la ville et que la disparition soudaine d’un patient à l’hôpital psychiatrique de (chercher le nom) attirerait l’attention. Elle retrouva sa chambre et y entra. Le garçon était couché sur son lit, les yeux braqués vers le plafond.

-Émile, chuchota-t-elle

L’enfant se redressa et la regarda, stupéfait.

-Que fais-tu ici Nathalie ? Tu ne devrais pas…

-Si, le coupa-t-elle. Elle s’approcha de lui et reprit : Émile, j’ai vraiment  besoins de ton aide. Tu es indispensable, je sais que tu ne le veux pas, mais, s’il te plaît, il faut que tu viennes avec moi.

Il soupira

-Mon aide est inutile Nathalie, je n’attirerai que des problèmes.

-Émile, plein de chose se sont passé depuis que je suis partit d’ici.

Elle s’approcha de son lit jusqu'à pourvoir le regarder dans les yeux. Son visage était à cinq centimètres du sien.

-Te souviens-tu  de ce que tu m’as dit, juste avant que je passe par cette porte ?

- Sauve le monde, chuchota-t-il.

-C’est ce que j’essaie de faire, mais je ne pourrai pas y arriver sans toi, je ne pourrai pas, répéta-t-elle.

Ils se regardaient silencieux. Nathalie savait que sous ce regard et cet aspect plus que neutre, l’esprit d’Émile travaillait à plein régime.

-Ok, je… je viens.

Nathalie le serra dans ses bras, elle avait encore l’impression d’être une grande sœur.

-Merci.

La porte s’ouvrit soudainement.

-Hey ! Que faite vous ici ?

Une femme vêtu d’un uniforme bleu marine ce trouvait sur le pas de la porte. Elle les fixait de son regard sévère.

-Je répète, que faîte vous ici ?

Nathalie lâcha Émile et se retourna vers la femme.  Heureusement qu’il faisait trop noir pour que l’officier s’aperçoive qu’elle flottait dans les airs.

-Vous allez venir avec moi jeune fille, sortez de cette chambre si vous ne voulez pas avoir de problème.

Nathalie rit intérieurement, comparé aux problèmes qu’elle tentait de résoudre en venant ici. Les avertissements de la femme étaient le cadet de ses soucis !

Émile lui pris soudainement le poignet et la tira vers lui, il descendit de son lit et elle le suivit à la fenêtre tandis que la femme pris son sifflet et souffla après avoir crié à ses collège de la rejoindre. Émile dirigea sa main vers sa fenêtre dont les barreaux et les volets explosèrent en éclats, les bouts de verre mêlés au  métal étincelèrent  sous la lumière argentée de la lune. La femme écarquilla les yeux dans un hoquet de surprise. Émile s’agrippa à Nathalie et ils s’envolèrent loin de l’hôpital. Le “plan discrétion“ de Nathalie avait échoué  et pire encore, une mortelle l’avait vu voler, elle avait aussi vu ce qu’Émile avait fait.

Nathalie volait vers la montagne, Émile était accroché à elle mais elle n’y pensait pas, elle était préoccupée par une chose. Comment avait-il fait exploser  la fenêtre ? Qu’était-il ? Il contrôlait les objets et en faisait apparaître. Ce garçon était exceptionnel. 

Nathalie arriva devant la montagne, elle prit Émile par le poignet et l’entraina à l’intérieur. Elle allait rejoindre John et sa grand-mère  dans sa chambre pour pouvoir leur montrer ses incroyables talents et leurs demander s’il savait peut-être ce qu’il était et ce qui l’avait probablement rendu ainsi. Elle voyait sur le visage d’Émile la sensation désagréable qui le démangeait.

-Ne t’inquiète pas.

Elle ouvrit la porte de sa chambre. John et sa grand-mère était assis, discutant.

-Le voilà.

Ils s’installèrent à leurs tours.

-John, grand-mère, j’ai besoin que vous m’aidiez à découvrir ce qu’est Émile.

Le visage d’Émile s’obscurcit  un instant.

Jeanne, la grand-mère de Nathalie s’approcha d’Émile s’asseyant en face de lui. Elle lui prit un bras et y dessina une ligne imaginaire, puis sur l’autre bras, puis, coupa en deux partit  son visage par une ligne imaginaire verticale. Nathalie réalisait que chaque être surnaturel possédait un signe particulier. Jusqu’ici, elle n’avait vu que des signe dans le regard mais, au moment où des signes se dessinèrent sur les bras et le visage d’Émile. Nathalie resta ébahie. Des tatouages argentés  et anormal ce dessinait sur la peau de l’enfant. Ses cheveux châtains virèrent progressivement à l’ébène. Ses yeux s’éclaircirent devenant vert claire, pratiquement livide. Ses tatouages avait l’air vivants, ils semblaient battre, oui, battre en ammonie avec son cœur.

John n’était pas étonné, seule Nathalie semblait abasourdie.

-C’est bien ce que je pensais. C’est un prophète.

-Un prophète ?

-Il a des visions sur l’avenir et a aussi des pouvoirs surnaturels.

C’était vrai et elle avait assisté à ses choses.

-Il pourra nous aidé.

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