Prise d'otage

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Je cligne plusieurs fois des yeux pour m'habituer à la lumière encore une fois, mais, étrangement, je me sens mieux que la dernière fois.
Je tourne la tête et je vois divers choses dans l'igloo.
L'igloo ?
Je me redresse rapidement, mais je ressens une douleur à la tête.
Je me penche vers l'avant pour que la douleur parte et je respire lentement.
Qu'est-ce qui m'est arrivée déjà ?
Ah oui, l'orage... la chute dans l'eau froide... la sphère d'air... les deux gens...
Est-ce que ces gens m'ont kidnappée ?
J'en ai pas vraiment l'impression.
Sinon pourquoi m'est ravisseur m'aurait installée confortablement ?
Je secoue la tête pour chassée toute ces pensées et je me lève du lit. Je m'avance vers la bassine qui se trouve pas loin et je trempe prudamment ma main à l'intérieur pour constater avec bonheur que l'eau est encore chaude.
Quelle bonheur !
Je prend la serviette pour la mouiller et je la passe sur mon visage sans compter sur mon cou.
Je tourne la tête pour voir des vêtements blancs. Je les prend et je les examinent.
Ils semblent être à ma taille.
Je me déshabille et je me dépêche d'enfiler les nouveaux vêtements, mais je m'arrête avant d'enfiler le gilet étrange.
Je passe une main dans mon dos et je sens bientôt les restent de ma brûlure sur mon omoplate.
Pourquoi est-ce que cette brûlure me fait mal tout d'un coup ?
Lorsque j'entend un souffle derrière moi, je me retourne pour découvir une fille. Je me retourne pour enfiler le gilet et l'attacher avant de l'entendre me demander comment je suis arriver dans la glace.
Je me retourne et je lui répond :
- Je me suis enfuis de chez moi. J'ai été prise dans un orage et je me suis retrouver dans l'eau.
- Pourquoi es-tu partit de chez toi ?
- J'étais...
Devrais-je lui dire ?
Peut-être qu'ils l'ont envoyés afin de m'amadouée.
- J'étais troublée. J'étais assez en colère et j'avais besoin de réfléchir.
- Et sa va maintenant ? Tu n'es plus troublée ?
Je lui souris.
- Plus autant maintenant. Je ferais mieux de rentrer chez moi, ils doivent être inquiets.
Elle m'interromp pour aller me servir un bol de soupe avant de s'asseoir.
Je prend mon autre gilet avec la capuche et je le passe sur mes épaules avant de mettre mon capuchon et de m'assir à côté d'elle.
Pendant les minutes qui suivent, elle se présente comme étant Katara et elle me parle de son village. Je découvre également que j'ai voler avec Appa jusque dans la tribut de l'eau Australe.
Cela aurait pu être pire, mais heureusement pour moi, Katara et son frère Sokka étaient aller chasser et ils m'ont trouvée.
Finallement, ils n'étaient pas diabolique, on peut dire qu'ils m'ont en quelque sorte sauvée la vie.
Quelques minutes plus tard, son frère entre dans l'igloo avec des jeunes enfants d'au moins 5 ou 7 ans.
- La nation du feu est ici avec leur machines, dit Sokka en regardant Katara.
- Quoi ? lui dit-elle.
Il ne lui répond pas et il demande aux enfants de ne pas sortir de l'igloo avant son retour. Il sort avec sa soeur sur ses talons, mais je la retiens.
- Qu'est-ce qui se passe ?
- Rien, me dit-elle en essayant de me rassurée. Reste ici.
Sur ce, elle sort de l'igloo et me laisse seule avec les enfants.
J'aime pas trop me retrouver avec des gens beaucoup plus jeune que moi.
Le seul avantage c'est que je n'ai pas à m'occuper d'eux.
Je finis ma soupe avant de la mettre au sol et de fermer les yeux.
Je n'ai pas maitriser l'élément de l'air facilement comme les autres enfants nomades du temple, mais j'ai réussis avec une grande facilité les visions.
C'est comme ça que les enfants nomades appelaient ce talent.
On ne peut pas voir l'avenir à de grande distance, mais on y arrive à deux où trois minutes avant que les évènements ne se produisent.
Je me concentre et bientôt je vois le village avec tout les gens qui y vivent à l'extérieur ainsi que des soldats de la nation du feu.
Ils ne sont pas nombreux, mais je serais prête à parier qu'ils savent tous maitrisés le feu.
Je me concentre et je vois un garçon qui est assez beau. Il ne doit pas avoir plus de 18 ans et je l'entend brièvement ordonner qu'on lui amène les aînés du village.
Inutile d'être aveugle pour se rendre compte qu'il cherche l'élue.
Je sens que mon pouvoir veut me montrer autre chose, mais j'ouvre subitement les yeux pour revenir dans le présent.
J'ai juste le temps de prendre une grande inspiration avant qu'un soldat de la nation du feu n'entre dans l'igloo et nous regardent tous avant de s'arrêter sur moi.
Il s'avance vers moi et fait descendre ma capuche d'un geste brusque.
Je cligne des yeux alors que son regard s'arrête sur les marques de mon visage.
Il m'ordonne de le suivre où sinon il s'en prendra aux enfants.
Je pousse un grognement avant de me lever et de le suivre en remettant mon capuchon. Je sors de l'igloo et le soldat me mène devant le garçon que j'ai vue dans ma vision.
Je sens curieusement mon coeur augmenter son rythme et je trouve que ce n'est pas normal. C'est vrai qu'il m'intimide un peu de près, mais je n'ai quand même pas peur de lui.
Je m'arrête à moins d'un mètre du garçon qui me regarde curieusement.
- Vous effrayés ces gens, dis-je en le foudroyant du regard.
Il m'agrippe par le bras pour me rapprocher de lui et il abaisse ma capuche d'un mouvement encore plus brusque que le soldat. De proche, le garçon n'est pas aussi grand que je le croyais. Je lui arrive à peu près vers le menton.
Le garçon regarde mon visage en s'arrêtant longtemps sur la marque détaillée et également dans mes yeux surpris. Je ne crois pas qu'il s'attendait à trouver un maitre de l'air dans un village de la tribut de l'eau.
- Que fais-tu ici ? Comment tu t'appèles ? me hurle-t-il.
- Je n'ai rien à vous dire, tranchai-je en me libérant de sa poigne.
- Maitres du feux ! hurle-t-il pour que deux soldats se place à ses côtés.
Je regarde lentement les deux nouveaux avant de concentrer mon regard sur le garçon devant moi.
- Je t'amène sur mon bateau comme prisonnière. Si tu me résistes alors je brûlerais ce village.
Lâche !
Je fronce légèrement les sourcils en le regardant.
- Je vous suivrerais, mais seulement si vous laissez ce village en paix.
Le garçon se retourne et les trois soldats du feux s'approchent de moi et me forçent à avancer.
Je jette un dernier regard à Katara en lui faisant un sourire triste et je suis les soldats.

Une fois que l'on m'a fait embarquer à bord du bateau, on m'a séquestrée dans une pièce en barrant la porte.
Je me suis approcher de la fenêtre qui contenait des sortes de barreaux pour limité l'éclairage.
Je suis rester dos à la porte pendant près d'une heure avant que j'entend à nouveau la porte s'ouvrir. J'utilise le pouvoir de l'air à l'insu de mes visiteurs pour savoir leur nombre.
Deux.
L'un est jeune alors que l'autre est quand même âgé, mais ce dernier dégage de la sagesse.
Nul doute qu'il s'agit du même jeune garçon qui m'a fait prisonnière, mais l'autre je ne le connais pas.
Je souffle lentement afin qu'ils ne sentent pas que je suis nerveuse.
- Qu'est-ce que vous voulez de moi ?
- Mon neveu voudrait que je te fasse passer un test, me dit l'homme. Je te rassure en te disant que c'est sans danger. Je l'ai fait passer à plusieurs personnes et cela ne fait pas de mal après nous te relâcherons.
Un test ?
Pourquoi j'ai l'impression de savoir de quel test il voudrait me faire faire ?
- Tu permets que je place divers objets sur la table ?
Je souffle lentement.
- C'est tout ce que vous voulez ? dis-je.
- Je m'appèle Iroh et je t'en fais la promesse.
Cet homme, Iroh, me semble d'avantage digne de confiance.
Pourtant, il a dit qu'il était l'oncle du garçon alors il est peut-être pire que lui.
Quel autre choix ai-je sinon ?
Ce n'est pas en restant dans mon coin que cela m'aidera. Il faut pourtant que je réussise à sortir de ce bateau et que je rejoigne Appa pour rentrer.
Mais si je fais leur test, j'imagine qu'ils devineront pour moi.
Je ne crois pas que j'aille le choix.
Je souffle un coup avant de regarder les deux hommes devant la portes.
Je peux dicerner de la surprise et de la facination dans les yeux de celui qui s'appèle Iroh alors que le garçon me regarde avec une sorte de peur.
Je les regarde à tour de rôle en sentant leur propre regard sur mes marques.
- J'imagine qu'une jeune fille comme toi doit avoir un nom, me demande poliment Iroh.
Devrais-je leur dire ?
Au point où j'en suis...
- Loona.

Le destin de LoonaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant