Une fois que je me suis approchée de la table, l'homme est partit placer quelques trucs sur un plateau avant de revenir devant moi.
Pendant ce temps là, j'en avais profiter pour regarder discrètement la porte et le garçon.
Des cheveux noirs et des yeux bruns, avec une peau foncé, comme s'il avait passer tout son temps dehors au soleil.
C'est l'une des caractéristiques physique de la nation du feu.
Tout comme les tributs de l'eau qui ont une peau plus clairs à cause de leur environnement.
Le garçon m'a également regarder, mais d'un air d'avantage curieux.
Lorsque enfin son oncle est revenu vers moi avec des objets sur son plateau, j'ai pas pu m'empêcher d'être nerveuse.
Iroh a déposer le plateau sur la table et j'ai ouvert grand les yeux.
Une bougie, de l'eau et une pierre.
C'est l'un des tests que l'on m'a fait au temple pour savoir si j'étais l'élue où non.
Iroh prend la chandelle déjà allumé et il la pose sur la table.
La flamme bouge lentement de droite à gauche comme si elle dansait et elle monte plus haut.
Le feu grandit en présence de quelqu'un qui peut la maitrisé.
L'oncle et le neveu se regardent avant que l'homme passe sa main au-dessus de la bougie pour l'éteindre et de la remettre sur le plateau.
Il prend par la suite la tasse et verse l'eau sur la table. L'eau a une forme quelconque, mais devant nos yeux, l'eau se rapproche pour faire une grosse bulle.
Pour les maitres de l'eau, c'est le premier signe pour savoir si on est capable de le contrôler.
Pour finir, Iroh place une grosse pierre sur la table et se qui est le plus dingue c'est qu'elle se redresse debout devant moi.
Pour les gens du royaume de la terre, lorsque les pierres sont capables de voler dans les airs c'est qu'on possède la maitrise.
Je continue de regarder la pierre sur la table, mais je vois que le garçon se rapproche de la table avant de regarder son oncle.
- Tu es ma prisonnière maitre de l'air. Je te ramène à la nation du feu.
- Vous aviez dit que...
- Je te demande pardon, me coupe Iroh. J'aurais du te dire que si tu avais échouée comme tout les autres alors nous t'aurions libérée, mais il c'est avéré que tu es la seule et unique personne à avoir réussit ce test.
Non, pas ça...
- C'est un immense honneur d'être en ta présence, termine Iroh en inclinant la tête respectueusement.
J'incline brièvement la tête d'un signe de respect, mais je n'arrive pas à me calmer.
Je suis prisonnière.
C'est sûr que si je met le pied là-bas, ils me tueront sans hésitation.
- Ne pense même pas à t'échapper. Tu es sur un navire de guerre ! dit le garçon en frappant la table avec force.
M'échapper hein ?
Je saute en faisant plusieurs pirouettes par en avant pour me retrouver derrière les hommes.
J'agite rapidement les bras pour me faire reculer en dehors de la salle et je la verrouille avant que l'un des deux ne tente de sortir en son tour.
Je tourne la tête vers la gauche pour découvrir trois soldats qui pointent leur armes sur moi.
La nation du feu est bien la seule à attaquer avec des armes avant d'utiliser leur pouvoir.
Rappèle-toi de l'entrainement...
Mouvement lent des bras avec la jambe droite... on envoie les bras par en arrière avant de les ramenés vers l'avant avec vitesse.
L'air tourbillonne autour de moi avant de se diriger vers les soldats et de les maintenir dans les airs.
J'en profite pour les contourner et après quelques minutes, je finis par trouver une porte menant à l'extérieur, mais qui me conduit à l'avant du bateau.
Je m'arrête en plein millieu en regardant autour de moi.
Je vais devoir voler si je veux partir d'ici.
- On ne bouge plus !
Je me retourne au moment où un soldat fonce vers moi sans arme en pensant réussir à m'attraper.
Je bloc son coup avant de lui donner un coup de pied dans le bas ventre.
L'homme se plie légèrement vers l'avant en se tenant le ventre et j'en profite pour l'achever.
Je tourne sur moi-même pour mettre ma main sur le sol pour me donner un appui. Je lève ma jambe gauche et je frappe le soldat au visage rapidement.
Le type s'écroule par terre et je finis par entendre le cri de mon compagnon.
Je me retourne pour voir Appa se poser sur le haut de la banquise avant d'entre les soldats du bateau s'approcher.
Devant eux, se trouve le jeune garçon qui est déterminer à me garder prisonnière.
Je fais un léger sourire en coin lorsqu'il me demande de rester immobile. J'agrippe par la même ocassion l'ourlet de ma tenue qui me permet de faire apparaitre mes ailes.
- Tu n'as nulle part où aller.
- On pari ? lui dis-je.
J'aurais peut-être du me taire, mais à force de me faire dire ça sa commence à me taper sur les nerfs.
Je ne perd pas une autre seconde et je cours vers la pointe du bateau en entendant le garçon dire aux soldats de m'empêcher de fuir.
Rendue vers l'avant, je saute sur le bord avant de tomber vers l'eau. Juste avant de toucher l'eau, j'effectue une rotation pour transformer les ourlets en ailes.
C'est difficile à décrire, mais les maitres de l'air sont les seuls à transformer leur vêtements en ailes. Ils peuvent également les faire sortir par leur peau, mais c'est très douloureux la première fois à ce qu'on m'a dit. Le fait de déchirer la peau pour les faire sortir et même après pour les ramener...
Je n'ose pas imaginer ce qu'on peut ressentir.
Je bats des ailes près de l'eau et je me dirige vers Appa. Je monte vers la colline de neiges et de glace en tournant sur moi-même.
Je peux pas m'empêcher de rigoler.
C'est ce que j'ai toujours aimée faire avant.
Je monte avant de descendre sur le dos de Appa avec Katara et Sokka qui me regardent surpris.
Mes ailes passent par-dessus ma tête pour redescendre dans mon dos en redevenant du tissus.
- Merci de m'avoir ramener Appa. (Je regarde en direction du bateau.) Il se passe quelque chose dans la nation du feu, je dois rentrer chez moi pour tirer ça au clair.
- Nous venons avec toi, me dit Sokka.
- Je peux vous déposer à votre village si vous voulez.
- Nous t'accompagnons, me dit Katara déterminer.
Je leur souris avant d'ordonner à Appa de rentrer à la maison.
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Le destin de Loona
General FictionIl y a 100 ans, tout allait bien dans notre monde. Nous vivions des moments de paix et de prospérité. Les quatre nations : Les tributs de l'eau, le royaume de la terre, la nation du feu et les nomades de l'air vivaient en harmonie. Un grand respect...