- Encore ! me répète-t-il pour la énième fois.
Je suis à bout de souffle et au lieu d'essayer de contrer ses attaques, je me contente de les évitées. C'est pas de ma faute si je suis meilleure à éviter qu'encaisser les attaques !
Cela fait deux semaines que nous sommes arrivés dans la tribut de l'eau Boréale et j'ai toujours autant de difficulté à contrôler ce fichu élément que d'apprendre à Sokka à danser.
Et oui, le grand chasseur (pas si doué, mais ne lui dite pas que je l'ai dit) veut apprendre à danser pour impressionner la princesse Yué.Le maitre me lance une nouvelle série d'attaque en transformant l'eau en glace, mais cette fois, je réussie à les bloquée. Il hoche la tête avant d'en envoyer d'autres que je réussie à contrer.
Durant les heures qui suivent, les coups s'enchainent et après une éternité on m'autorise enfin à souffler dans mon coin. Contrairement aux autres maitres élémentaires, je ne m'écroule pas au sol avec une respiration haletante.
Je reste de bout et je vais dans une zone où les gens ne marchent pas.
Je ferme les yeux et je répète les mouvements que j'ai commencée à apprendre avec Katara sur le rouleau que les maitres de la Terre lui avait remis.Les mouvements sont gravé dans ma tête si bien et précis que je n'ai pas besoin d'un modèle à suivre pour les exécultés. Par contre, ce n'est pas ça qui va m'aider à comprendre pourquoi je n'arrive pas à maitriser l'eau.
Décidemment, je suis vraiment nulle des fois.Je vais m'accoter contre un mur épuisée et je me met à repenser aux entrainements que j'ai du faire pour maitriser l'air. Toute ses fois où j'ai du concentrée mon énergie afin de contrôler l'air pour lui faire faire ce que je veux. Je passe le reste de la journée plonger dans mes pensées avant d'aller me coucher.
Le lendemain, par contre, je ressens une légère chaleur dans ma poitrine qui me réveille d'un coup. Je me redresse dans mon lit en portant une main sur ma poitrine en me disant que cela va se calmer, mais la douleur est toujours là.
Pourquoi je ressens ça ?
Qu'est-ce que sa veut dire ?
Et pourquoi ai-je l'impression qui se passer quelque chose ?
Curieuse, je me lève de mon lit avec seulement une grande chemise blanche sur le dos et je m'approche de la fenêtre sans pour autant l'ouvrir.
Quelle est cet étrange malaise que je ressens et qui refuse de partir ?
Je fronce les sourcils en pensant à quelque chose, mais des coups donnés sur ma porte me fait revenir sur terre.
Je me retourne lorsque je vois la porte s'ouvrir sur Sokka. Ce dernier semble un peu gêné, mais il me souhaite le bonjour.Je ressens à nouveau une douleur, mais je n'y prête aucune attention et je lui demande ce qu'il y a et il me répond qu'il y a une journée d'entrainement qui m'attend.
- Mais... je... c'est ma journée de repos.
- Va dire ça à Katara qui veut que tu l'accompagnes pour la journée.Je lève les yeux en l'air en poussant un grognement. Je marche vers ma commode pour prendre mon linge, mais j'ai soudainement un vertige.
- Loona ? Sa va ? me demande Sokka en m'attrapant par les bras.
Je pousse un petit gémissement et il m'assit sur le lit avant de se pencher vers moi.
- T'es toute blanche ce matin. Qu'est-ce que tu as ?
- Je sais pas... j'ai soudainement eu mal à la tête et à la hanche.
- Laquelle ? me demande-t-il inquiet.Je place ma main sur mon côté droit et Sokka se lève pour prendre mon pantalon pour que je l'enfile. Il se met par la suite dos à moi le temps que j'enfile mon vêtement et je me rassis sur le lit en poussant un petit gémissement en sentant une brûlure sur mon flanc.
Sokka reviens vers moi appeuré et soulève légèrement mon chandail pour voir une sorte de trainée de feu prendre naissance sur mon corps. Comme si on me marquait au fer chauffée. Cette dernière semble suivre un chemin invisible en brûlant ma peau au passage.
Je ne retiens pas les prochains gémissements de douleur ni les larmes qui me montent aux yeux.
- Est-ce que sa va ? me demande Sokka paniqué.
- Sa fait mal. Fait que sa s'arrête !Je ne bouge pas de ma place lorsque Sokka se lève et s'enva. Je ne cherche pas à savoir où il va parce que les "brûlures" s'intensifient soudainement m'arrachant un cri qui me fait tomber au sol. Je ne touche pas ma blessure sinon cela va s'empirer.
Ma vision est troublée à cause de mes larmes et je me surprend à marmonner à moi-même que la douleur disparaisse.
Je veux que cette douleur disparaisse!
J'ai l'impression d'avoir déjà sentie ça, mais je n'arrive pas à me rappeler du quand et du où. J'entend vaguement du mouvement autour de moi avant de sentir quelque chose de froid sur mon flanc. J'inspire rapidement en me calmant petit à petit.
Je reste coucher sur le côté avec le truc froid sur mon flanc en respirant fortement. Je ne me suis pas rendue compte que je transpirait avant de m'immobiliser sur le sol. Je tourne légèrement la tête pour voir Sokka derrière moi avec un linge humide.
- C'est quoi ? dis-je d'une voix cassée.
- De la neige. J'en ai mis dans une serviette en me disant que cela t'aiderait peut-être.Je recouche mon visage sur le sol en respirant lentement. Mon coeur commence à relentir son rythme et je sens la brûlure diminuer jusqu'à ce que je sente le froid de la neige. Je me relève du sol avec l'aide de Sokka.
- Tu es sûre que sa va ? Tu devrais rester coucher.
- Non, dis-je en secouant la tête. La douleur s'estompe aussi rapidement quelle est arriver.
- N'empêche que tu devrais te reposer aujourd'hui.
- Sa va, dis-je en secouant la tête, la douleur diminue déjà.Je me relève tant bien que mal et je me dirige vers le reste de mes habits pour me changer. J'entend vaguement le bruit de ma porte qui se referme avant de me préparer pour cette affreuse journée.
Néanmoins, je prend le temps de regarder mon flanc droit pour comprendre ce qui m'est arriver. C'est avec surprise et avec de grand yeux ouverts que je constate que ma marque c'est prolonger sur mon corps.
Ça c'est mauvais signe où je ne m'y connais pas.
Je secoue ma tête en me dépêchant de m'habiller et je vais rejoindre Katara.
Son entrainement avec le maitre c'est assez bien passer et j'ai du encore me battre aujourd'hui. J'ai du passer de la défensive à l'offensive.Sauf que, lorsque je m'étais concentrer pour utiliser l'eau, je me suis immédiatement mise à penser à mon clan et, terrifiée, j'ai été incapable de poursuivre. Au lieu de ça, je me suis excusée et je suis partie.
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Le destin de Loona
Aktuelle LiteraturIl y a 100 ans, tout allait bien dans notre monde. Nous vivions des moments de paix et de prospérité. Les quatre nations : Les tributs de l'eau, le royaume de la terre, la nation du feu et les nomades de l'air vivaient en harmonie. Un grand respect...