PDV Nina
Il me serrait dans ses bras, il m'avait pris de court, je ne savais pas quoi faire. J'avais voulu qu'il réagisse mais là ce n'était pas prévu au programme. Il me tenait d'une manière que je pouvais à peine me mouvoir.
Je sentais son souffle sur ma nuque, sa tête enfouie dans mes cheveux. Il ne bougeait plus. Sans réfléchir je dégageais ma droite et venait la poser sur son crâne comme une mère l'aurait fait avec son enfant pour le réconforter et commençais à lui masser le cuir chevelu. Je posais ma tête contre sa tête et lui envoyais toutes les ondes positives que je pouvais avoir. Quelques minutes plus tard, je lui murmurais.-Eh... mon cœur, je ne sais pas ce que tu as, mais je suis là si tu veux en parler.
Il ne répondit pas de suite et se redressa. Nos visages à quelques centimètres l'un de l'autre, Il me tenait toujours dans ses bras. Nos regards étaient plongés l'un dans l'autre. Il plaça une de mes mèches de cheveux derrière mon oreille comme il avait toujours eu l'habitude de le faire, avant de se racler la gorge et de me dire, sourire en coin.
-Merci ma puce.
Il caressa mon visage de son pouce et desserra son étreinte avant de poursuivre pour se diriger vers le frigidaire. Je restais encore interdite, le regardant faire, incapable de bouger. J'étais à deux doigts de sursauter encore quand il me parla.
- Ton poisson va être trop cuit. Passe-moi la cuillère en bois.
Je ne bougeais toujours pas. Il m'attrapa alors la cuillère des mains ce qui me fit atterrir. J'avais l'impression de faire un bon de 4 ans en arrière lorsque nous vivions encore ensemble. Deux choix s'offraient à moi, soit je fonçais dessus pour aller l'embrasser, soit je ne posais pas de question et faisais comme si de rien n'était. Je choisis cette dernière solution qui me paraissait la plus raisonnable sur le moment présent, ne voulant pas briser ce moment de complicité retrouvée.
-Ok, où en étais-je ?
-Tu t'apprêtais à égoutter les brocolis, je pense.
-C'est comme si c'était fait, chef. Dis-je avec le sourire.Nous continuions ainsi dans la bonne humeur la préparation de notre repas. Je le laissais finir pour aller mettre la table dehors.
J'essayais d'analyser la situation et de comprendre ce qu'il se passait entre nous. Ce qu'il attendait de moi. Mais j'y perdais mon latin. Pendant 2 ans, il m'avait tourné le dos, évitée presque éliminée de sa vie. Et en deux en trois mouvements, il avait fait renaitre la complicité qui nous caractérisait. Je devais lui poser la question et lui demander ce qu'il mettait derrière ses derniers gestes. Il arriva avec notre plat le sourire aux lèvres. Je lui rendais son sourire et m'asseyais. Je le regardais me servir puis s'assoir. Il attrapa sa fourchette et me dit.-Nina, bon appétit.
Il commença alors à manger. Je le dévisageais médusée de sa capacité à faire abstraction de ce qu'il venait de se passer dans la cuisine. J'essayais de faire bonne figure mais ce n'était pas chose si facile pour moi. Et comme il me connaissait par cœur, il me dit.
-Vas-y Nina, dit ce que tu as à dire.
Encore une fois il me désarçonnait mais là, je ne me laisserais pas faire.
-Ok, c'était quoi ça ?!
-Quand tu dis « ça », tu ne parles pas du poisson j'imagine, me dit-il un sourire en coin.
-Rooh ... ! Arrête tes tours de passe-passe et réponds à ma question.
-Mange, cela va être froid.Il avait décidé de jouer avec mes nerfs et il était maitre en la matière. Le seul qui me faisait perdre mon calme c'était mon frère, mais Ian le supplantait et de loin.
-Bon, alors je vide mon sac : Je suis partie de la série, tu sais pourquoi. Tu m'as évitée pendant des mois, effacée de tes contacts, ce que j'arrivais encore à comprendre car tu voulais la rassurer. Quand nous nous sommes revus tu as été froid et distant, ce qui au passage n'était pas non plus une surprise pour moi, car cela me semblait plutôt normal. Mais là ! Je ne comprends pas !
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NIAN (Tome 2) : Mon autre
FanficNina Dobrev est de retour dans la saison 8 de TVD. Comment Ian Somerhalder marié à Nikki va supporter le retour de son ex. Il se sont quitté alors qu'ils s'aimaient encore, pourront-il se côtoyer sans succomber ?