La corde au cou

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SKYLER...

J'ai toujours eu le don pour me mettre dans des situations compliquées, mais en ce moment, c'est dans l'une qu'on peut appeler " merdique ".

Moi... Skyler Gordon me marier. Putain, on me l'a mise à l'envers cette fois et je suis pris à la gorge.

Quand Robert Elfman m'a annoncé qu'il était temps de me fiancer à sa fille... J'ai crû que j'allais m'étouffer. D'ailleurs, psychologiquement c'est ce que je fais en étant dans ce merdier.

J'ai acquiescé, car pour être clair, ce con me tient par les noix et il me les écrase. Mais mon cerveau criait un " NONNN... " interminable.

Je suis sorti pour évacuer la tension qui régnait dans tout mon être. Je suis parti dans un bar branché: " Le Shoot ", pour décompresser en buvant des whisky sec et pour culbuter une pétasse au passage.

Mon quatrième verre, en étant accoudé au bar. Je me retourne vers la porte qui vient de s'ouvrir. Une belle pin-up brune aux yeux lagon que j'aperçois. Presque mon idéal féminin que je lorgne. Elle s'assoit à une des tables rondes et croise ses jambes nues. Jolies les petites gambettes. Remontant progressivement mon regard de voyeur, je détaille une jupe moulante noire. Suivi d'un haut turquoise pour faire ressortir ses yeux. Ma vision s'attarde sur son décolleté ravissant, puis sur ses lèvres étirées.

En effet, je n'ai pas fait dans la discrétion. J'en ai pratiquement un torticolis à la mater. Dire que dans deux semaines, une réception sera organisée pour mes fiançailles. Je m'en balance, je ne désirais pas me marier et c'est du forcing. Il tient peut-être mes boules, mais pas ma queue!

Je me lève pour la rejoindre. Avec l'esquisse qu'elle faisait, je suis à son goût. Je ne suis pas dégueulasse comme mec, je dirais même que je suis beau avec du charme. Ouais, la modestie ne fait pas partie de mes qualités et je l'assume...

- Vous attendez quelqu'un?

- Non ou si...

- Ah... Excusez-moi. Dis-je en commençant à partir.

- Vous! Je veux bien que vous preniez place.

Je ne lui ai même pas demander, mais j'y vais aussitôt. Je ne vais pas me faire prier. Si elle veut aller droit au but, je suis partant. Si on peut passer l'étape des ronds de jambes et faire une partie de jambes en l'air rapidement, je suis preneur. J'ai besoin de me défouler. De me sentir libre au moins dans des instants comme ceux-là.

Une heure plus tard, je suis dans une chambre d'hôtel avec le beau petit lot du bar. Putain, elle est chaud comme la braise. Aussitôt la porte fermée, elle se rue sur ma bouche remplie. En passant ses doigts dans ma chevelure brune, elle m'attise d'autant plus.

Je lui agrippe le cul, la soulève et passe directement à l'étape du lit. J'ai tellement envie de la serrer que j'arrache les boutons de ma chemise noire. Je ne vais même pas prendre la peine de la déshabiller entièrement. Tout en l'embrassant sauvagement, je tire sur sa jupe. Je ressors sa poitrine rondes. Je la lèche et la mords avec outrance. Un vrai lion qui vient de se libérer de sa cage. Un bête féroce qui veut prendre sa proie et je ne vais plus patienter.

Je me lève pour me défroquer au plus vite. Mon arme est dure et j'en ai mal. Je me baisse pour récupérer un préservatif dans la poche de mon froc. Une fois enfilé, je plonge vers sa vertu et ôte son string noir.

Merci mon dieu, une féminité rasée à souhait que je découvre. Ma langue goûte et se délecte de l'entendre déjà gémir comme une petite pucelle qui est prête pour avoir son tout premier rapport.

Ouais, je le sais que je suis doué bébé et ce n'est que le commencement. Mes doigts empoignent son petit cul rond pour la cambrer un peu plus. Que j'aime le corps d'une femme quand il s'arque comme cela.

Elle couine comme il le faut pour m'exciter de trop. Mon doigt ne suffit plus. Je veux la tirer et mon corps vient sur elle. Mon sexe frotte le sien et ses lèvres s'entrouvent. Celles du haut comme celles du bas. Je n'en peux plus d'attendre et j'entre en elle. Mon déhanchement commence et je la regarde s'extasier sous mes coups de rein. Mes avants bras tendus, je la domine totalement. Que j'aime avoir cette puissance en face de ce petit être à ma merci.

Elle adore et en redemande avec ses sons qui s'échappent de sa gorge. Elle s'abandonne de plus en plus et je redouble d'énergie. Je voulais de la chaude et j'en ai. Pas comme Naomi qui est frigide comme pas deux. Dire que c'est ça, ma future femme. Putain, il faut que j'arrête de penser à elle. Ma vigueur en descend. Connerie de songer à cette fille à papa.

Moi qui croyais que je serais toujours en forme. Quand je suis avec elle, je débande. C'est mortel. Un coupe sexe, cette nana. Pourtant elle est bonne, mais rien y fait. Une vraie planche dans un plumard.

Bon fini de me démotiver. La brune vient de placer ses cuisses contre mon bassin. Elle me redonne de l'ardeur en faisant cela. J'y vais de bon cœur pour faire jouir ma partenaire et moi par la même occasion...

Addicted to You Où les histoires vivent. Découvrez maintenant