Juste une nuit

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SKYLER...

Enfin, elle se lâche et ça fait un bien fou. Elle me tire les cheveux et j'ai envie de la mordre. Je pousse un grognement de satisfaction. Je me force à me reculer et c'est dur. Je lui prends délicatement la main pour monter dans la chambre d'ami. Ordre de Thomas. Il m'a sorti: " Si par chance, tu arrives à toucher son cœur, ne fais rien dans ma chambre. Oh et il y a des capotes dans l'autre. "

Oh merde, je crois que je la perds. Kaelyn s'est arrêté en plein milieu de l'escalier en colimaçon beige. Avec appréhension, je me retourne pour voir ce qui cloche...

- Je... Ce sera juste une nuit. Se pince-t'elle les lèvres.

- Kae...

- Juste pour cette nuit! C'est tout ce que je peux t'offrir. Estimes-toi heureux. Je ne devrais même pas te laisser me tenir la main. Tu m'as tuée, il y a six ans. Si tu veux plus, autant arrêter tout de suite. Est-elle catégorique.

- Ok... Ok, zen. J'accepte.

Pour le moment tout du moins. Si elle croit que je vais la lâcher maintenant que je l'ai retrouvée, elle rêve. Je ne veux pas la contrarier pour l'instant.

En arrivant sur le palier, elle hésite encore. Je la bloque contre le mur. Une paume lui caresse la joue. Mon regard lui montre que je l'aime. J'attends un petit temps et je l'embrasse passionnément. Mes doigts glissent sur le tissus de sa robe. De la cuisse jusqu'à sa taille.

Ses bras entourent mon cou. Merci, mon dieu. Je la récupère et je compte bien l'envahir entièrement. Elle doit me revenir. Il y a le problème de son mec et mes propres soucis, mais c'est si important elle et moi. Je ne peux pas abandonner mon amour pour elle. Je l'ai fait une fois et je nous ai bousillés tout les deux. Je ne referai pas cette connerie.

Pour qu'elle ne réfléchisse plus, ma bouche reste sur la sienne. Je la recule petit à petit. La porte est entrouverte et ceci m'arrange. Un petit coup de pied et elle s'ouvre entièrement. Mes doigts doivent la frôler sans cesser. Mes lèvres goûtent son cou sans se détacher, sinon elle fera marche arrière.

Lentement, je nous allonge. Chacun de mes gestes sont réfléchis pour ne pas l'effrayer. Si je coupe notre lien, Kaelyn partira en courant. Je le ressens et j'ai une grande tension. Je flippe que cela se passe ainsi.

La plus belle des femmes est entre mes mains et je ne veux pas qu'elle m'échappe. Il y a six années, je l'ai laissée filer, ceci n'arrivera plus jamais.

Je l'effleure sans la déshabiller. J'attends patiemment que son désir soit tellement présent, qu'elle prenne les initiatives. Après cinq minutes un peu près, elle nous retourne pour se mettre sur moi. J'ai tellement la frousse qu'elle se tire, que je lui maintiens ses hanches féminines.

La fougueuse en elle apparaît et elle arrache les boutons de ma chemise. La grande bouffée de chaleur qu'elle vient de me procurer et ce n'est que la première. Les suivantes apparaissent en quelques secondes. Quand sa bouche rencontre mes pectoraux, c'est mille et un frissons qui me submergent.

Là, je ne peux plus rester passif. Je m'assois et grand bonheur pour moi, elle m'enjambe. Je remonte sa tenue rouge et la rapproche de moi. Sexe contre sexe et le mien se gonfle à chaque ondulation qu'elle fait.

Kaelyn retire totalement ma chemise blanche. Je souffle doucement pour évacuer un peu de pression. C'est à mon tour de la dévêtir. Je découvre de jolis dessous de la même couleur que sa robe. En dentelle et magnifiques.

Par contre, j'ai vu autre chose qui me détruit... Un énorme bleu jauni au niveau de ses cotes. Côté gauche, ce connard est droitier à 100% et je pense que je vais lui péter le bras et la jambe droite.

Elle a dû croire que la chambre serait dans la pénombre. C'était sans compter sur la grand porte fenêtre et le soleil qui pointe déjà ses premiers rayons.

Avec difficulté, je fais abstraction de cet hématome qui me donne des envies de meurtres. C'est douloureux et je me dis que c'est de ma faute.

Il faut qu'elle soit heureuse et je vais tout donner pour qu'elle éprouve ce sentiment.

Je la remets dos sur les couvertures et je la parsème de baisers remplis de ma passion et de mon amour. Je détache lentement son soutif et embrasse ses seins généreux et parfaits. Elle soupire et m'excite davantage. Je continue de parcourir son corps splendide et meurtri. Le haut de ses cuisses ont les stigmates de la violence qu'elle subit.

Il lui faut de la tendresse et de la douceur. Je lui donne sans me forcer. Les autres, je les baise, mais pas elle. J'idolâtre, je vénère ma Kae pour son plus grand plaisir et pour le mien. J'ai le désir de lui semer des mots doux et sincères...

- Kae... N'oublies jamais que je t'aime réellement. Tu es mon seul et unique trésor.

Elle ne répond pas, mais je le sais que ces phrases lui parlent. Elle se cambre pour approuver mes caresses. Elle m'enivre tellement avec sa gestuelle.

Avec la plus grande délicatesse, je lui ôte son joli shorty en dentelle. Mes lèvres se livrent dans les plus beaux délices en se déposant sur sa sublime intimité. Plus elle m'autorise à la frôler, plus mon cœur bondit dans ma poitrine.

Six ans que je n'avais pas fait l'amour et je me délecte de retrouver toutes ces sensations. Avant, j'en avais peur. Maintenant, je les savoure...

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