Open Your Eyes || Lee Taeyong (NCT U)

Prologue

Ça fait déjà une heure qu'on est à l'aéroport à attendre mon avion. Mes parents qui avaient l'air stressés de me voir partir se détendent peu à peu en vue du retard mais moi ça me stresse encore plus.

« — Tout va bien ma chérie ? Me redemande papa.

— Tout va toujours bien depuis la dernière fois tu m'as posé la question il y a cinq minutes papa.

— Oh je suis désolé mais tu sais ton vieux père est encore très inquiet pour toi, réplique-t-il.

— Hmm pourquoi tu t'inquiètes ? Aaron va bien s'occuper de moi.

— Justement Julia tu diras à cette vieille tête de mule que sa mère attend toujours son appel, s'exclame soudain maman. »

Un jingle retentit puis la voix d'une dame annonçant le vol 341 en direction de Séoul, Corée du Sud. Il est tant pour moi de partir et ça les parents l'ont bien compris.

« — Bon c'est l'heure de partir !

— Eh toi ! S'exclame maman une nouvelle fois en tapant papa. Tu ne vas tout de même pas laisser ma fille s'en aller !

— Oh c'est son choix toi aussi !

— Comment peux-tu..

— Vous deux arrêtez de vous disputer et venez plutôt me prendre dans vos bras. »

Mes parents obéissent à contre coeur et me garde longueument près d'eux. Je sens la petite tête de maman se frotter à ma poitrine et les longs bras de papa nous entourer.

« — Promets-nous de nous appeler tous les jours.

— Promis juré ! »

Je me retourne, attrape ma grosse valise et me dirige vers l'avion qui ne va certainement pas se gêner pour décoller sans moi avant d'enfin entamer le long trajet de 13 heures en direction de ma ville natale.

~ Flashback, Octobre 2010 ~

Qu'est-ce qu'il est con ce gars mais qu'est-ce qu'il est drôle.

On vient à peine de sortir d'un sprint d'environ un kilomètre afin d'éviter un flagrant délit. On était en train de taguer sur le mur d'une grosse vache du collège qu'on a arnaqué il y a quelques jours. Elle voulait s'acheter un objet pas très saint comme personne ne veut d'elle.

« — Lee Taeyong, t'es vraiment trop con, riai-je en descendant mon masque de mon visage.

— Aller Aebin, avoue c'était drôle ! Me taquine-t-il alletant.

— J'ai jamais dit le contraire débile ! »

Et je ris de plus belle.

Il fait nuit noire et le vent commence à effleurer violemment mes joues. Je me lève donc et entame une marche avant que sa voix rauque ne m'arrête.

« — Où est-ce que tu vas comme ça ?

— Je rentre chez moi, il fait nuit et il fait froid.

— Si ce n'est que ça je peux te passer ma veste et une lampe de poche. »

Je ris à sa remarque idiote et me remets à marcher quand il me plaque contre le mur en me tenant par les hanches et rapproche son visage et ses douces lèvres roses près des miennes. Ce garçon est d'une virilité et d'une sensualité sans nom sans parler du fait qu'il commet des crimes à la perfection.