Chapitre 2

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Je prépare le diner, je dresse même la table pour deux, car j'ai toujours l'espoir qu'elle va rentrer ce soir, mais j'attends, et attends en vain, finalement je mange seule quelque peu déçue. Je débarrasse et range tout puis monte à l'étage afin de me prendre un bain pour me relaxer, je fais couler l'eau pendant que je me déshabille puis rentre dans mon bain moussant à souhait, je m'allonge et me prélasse tout en repensant à Dragomir. Il est loin d'être repoussant, je le trouve même très mignon, il a quelque chose de mystérieux, c'est peut-être ça qui me dérange. Je ne sais pas encore si demain j'irai dans le parc afin de le revoir, je suis de nature assez méfiante et prudente, mais j'ai aussi tellement envie d'avoir quelqu'un à mes côtés qui compte pour moi, et pour qui je compterai. La solitude c'est lourd à porter. Pour tout avouer, je n'ai jamais eu de petit ami vraiment, je ne dois être la seule dans ce cas, avec la terreur qui règne de nos jours, les échanges et rapprochement sont difficiles.

L'eau de mon bain commence à être froide, je décide donc d'en sortir, je me lève et m'enroule dans une serviette puis vide monde bain, j'enfile une nuisette et me dirige vers ma chambre, je prends un bon livre et me glisse dans les draps de coton. Cela fait la troisième fois que je relis la même page sans arriver à comprendre ce que je lis, je ferme alors le livre et la pose sur mon chevet et éteins la lumière. Je me cale avec mes coussins puis je ferme les yeux en attendant Morphée seulement je ne sais pas où il est parti mais il n'est pas au rendez-vous. Je tourne, je vire, je ne sais pas quelque position prendre, alors je me dis que si je pense à quelqu'un cela va m'aider, à peine formulé cette pensée que j'ai l'image de Dragomir devant les yeux, j'imagine ce que je vais lui dire si je vais au parc demain et doucement Morphée reprend du service et je finis par m'endormir.

C'est vers dix heures que le lendemain je suis tirée de mon sommeil par de grands coups donnés à ma porte d'entrée, je me demande qui cela peut bien être, secrètement j'ai l'espoir que ce n'est qu'Elisabeta et non pas une mauvaise nouvelle la concernant. Je mets vite fait un peignoir et tout en nouant la ceinture je cours aller ouvrir. Je ne prends même pas la peine de demander qui c'est, j'ouvre la porte prestement et me retrouve nez à nez avec une Elisabeta en larmes.

- Ce mec est un goujat ! lâcha-t-elle en entrant vivement dans la maison

- Calme-toi et raconte-moi, dis-je les yeux pleins de sommeil

- Hier nous sommes restés ensemble et la seule chose qui l'intéressait c'est toi !

- Je ne comprends rien à ce que tu me racontes, j'ai besoin d'un café bien fort

- Je suis désolée de mon attitude d'hier envers toi, dit-elle en baissant les yeux

- Ne t'inquiète pas c'est oublié, bon tu m'explique ton problème ?

- Quand tu es partie il n'a fait que me poser des questions sur toi, l'âge que tu as, si tu as quelqu'un dans ta vie, est-ce que tu viens souvent au réseau, tout ça quoi !

- Laisse tomber, il est mignon peut-être mais il n'est pas futé, tu trouveras mieux que lui je te garanti

- Mais c'est lui qui me plait ! Fais chier ! Tu ne pouvais pas être bête et moche !

- Désolée j'y penserai une prochaine fois (rire)

- Tu ne m'en veux pas alors ? dit-elle timidement

- Cela m'a blessée je l'avoue mais c'est du passé, je suis heureuse de voir que tu vas bien

- Bien et un bien grand mot ! Je suis en colère

Court toujours...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant