Chapitre 19

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Il me déshabille doucement en caressant chaque partie de mon corps avec son regard de braise, je le déshabille à mon tour, nous sommes debout nus l'un contre l'autre, il me prend dans ses bras alors que j'enroule mes jambes autour de sa taille, il me couche sur le lit délicatement et se couche sur moi, sans préliminaires, et ne pouvant attendre plus il me prend avec une douceur infinie, ses va et vient sont d'une extrême lenteur, me faisant gémir, je suis envahie par une vague de désir, je veux qu'il me prenne plus fort, je veux le sentir au fond de moi, je plante alors mes crocs dans son bras, ses yeux deviennent fluorescent, il commence alors à me donner de grands coups puissant, je crie tellement le plaisir me submerge, il me retourne à quatre pattes et s'enfonce en moi tout en tirant les cheveux, cette fois c'est lui qui me plante ses crocs dans mon cou, j'hurle mon plaisir en me laissant emporté par un orgasme foudroyant où il me rejoint en gémissant. Nous nous laissons tombés sur le lit fatigués mais heureux.

- J'aime ce doux sentiment d'amour que j'éprouve pour toi, murmure-t-il

- Tu en as mis du temps pour le réaliser, pratiquement cent trente ans

- La preuve que notre amour dure dans le temps

- On peut voir les choses ainsi mon amour

- Tu n'aimes plus faire l'amour sagement, constate-t-il

- Si j'aime mais c'est vrai que la deuxième partie plus intense me transporte

- Hum j'aime quand tu es comme ça, tu m'excites ! Plus je te fais l'amour plus j'en envie de le faire

- Je suis preneuse, dis-je en lui souriant

Il caresse mon bras et prend conscience de la cicatrice que j'ai due à la brûlure à l'eau bénite, il passe son doigt dessus et son visage devient sombre.

- Tu as eu mal ? me demande-t-il curieux

- Oui très, mais c'est du passé

- C'est à cause de moi, je m'en veux

- Tu n'y es pour rien et les responsables ont été punis

- Par tes mains à ce qu'on m'a dit

- Ils le méritaient c'est tout

- C'était pourtant ton amie

- Ben en tant qu'amie elle m'a rendu un dernier service, te sauver

- Mieux vaut être ton allié que ton ennemi

- Tu l'as dit alors tiens-toi à carreaux, dis-je en riant

- On descend boire un coup au salon ?

- Avec plaisir

Nous nous douchons et habillons puis nous nous dirigeons vers le grand salon pour boire un verre, en effet nous y trouvons toujours un grand cru sanguin, pour le plaisir de tous. Madison et Zachary se joignent à nous.

- Ah enfin ! Cela fait plaisir de vous voir réconcilier, nous dit Madison

- On a mis du temps c'est le moins qu'on puisse dire, dis-je en riant

- Cela vous direz de ne plus vous occuper des recrues ? nous demande Zachary

- Et que ferons-nous ? demande Dragomir

- Je vous propose de vous occuper de l'usine de collecte qui se trouve en Hongrie

- Cela nous permettrait de rester ensemble ?

Court toujours...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant