Chapitre 10

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Je m'endors paisiblement d'une douce nuit récupératrice. Je me réveille vers dix heures, je suis seule dans mon lit, je me lève et vais dans la salle de bain pour prendre une douche. J'enfile mon peignoir et descend à la cuisine. Dragomir n'est pas dans les parages, il a dû aller se nourrir, comme il dit. Je fais mon café et vais le boire au salon. Je mets un peu de musique et pousse un peu le son, je chante à tue-tête et n'entends pas Dragomir rentrer. Il me regarde et m'écoute avec un sourire aux lèvres, je sursaute lorsque j'ouvre les yeux. Je me lève et éteins la musique.

Il vient s'assoir à côté de moi et me prend dans ses bras, puis il m'embrasse le front.

- Je suis bien avec toi, dit-il tendrement

- Tu vois que tu m'aimes, rétorquais-je

- Pas de la même façon que toi mais oui c'est une sorte d'amour

- J'ai une ou deux questions pour toi

- Encore ? Bon vas-y

- Est-ce que cela fait mal ? demandais-je en le regardant dans les yeux

- Quoi donc ?

- Ne fais pas l'imbécile, tu sais très bien de quoi je parle, la morsure... ça fait mal ?

- Un peu mais ce n'est pas ça le pire

- Ah bon ? Y'a pire ? Explique

- C'est quand ton corps meurt en quelque sorte

- Dis-moi tout, je veux tout savoir

- Ok, c'est comme un poison qui se répand dans ton organisme, ton cœur ralenti puis s'arrête, tes poumons ne se gonflent plus d'air et tu as la sensation d'étouffer, tu es prise de diverse douleur dans tout le corps et après ça passe mais tu as une énorme faim

- Waouh ! Je ne m'imaginais pas ça comme ça, c'est hard quand même !

- On s'en souvient même si la douleur passe

- Pourquoi me demandes-tu ça ? Tu comptes sauter le pas ?

- Non je voulais savoir c'est tout

- Tu m'as fait une fausse joie, dit-il en souriant

- Je peux te donner autre chose en échange

- Ah oui ? Et quoi donc ?

Je monte sur lui à cheval et l'embrasse avec avidité, mes doigts se mêlent à ses cheveux puis mes mains descendent le long de son cou, caresse son torse, il gémit de plaisir, je défais son pantalon tout en embrassant son cou, je me mordille doucement, il gémit encore, j'attrape son sexe et le caresse lentement, il ouvre les yeux et me regarde avec intensité, puis il écarte mon peignoir et emprisonne mes seins dans ses mains, je bascule ma tête en arrière m'offrant à lui, il hésite un moment puis me mordille le cou doucement sous mes gémissements, je rentre son sexe en moi et fais des va et vient très lent, puis très rapide pour ralentir à nouveau, il m'attrape par les hanches et m'enfonce sur lui, je le sens au plus profond de moi, il passe alors ses mains sous mes fesses et me fais aller et venir de plus en plus vite pour finalement éjaculer en moi alors que crie ma jouissance dans son cou.

- Tu n'as pas peur du danger ma belle

- Pourquoi dis-tu ça ? demandais-je étonnée

- J'aurais pu te mordre à ton insu

- Je te fais confiance c'est tout

- Ce n'est plus de la confiance mais de l'inconscience

Court toujours...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant