La stupeur d'un ciel noir
Où l'azur s'estompe et
Une somptueuse estampe de tonnerre
Ton air est lourd, mer
Et toi mon père orage et ta rancœur
Ô rage ni rose rouge ni cosmos
Mais une ombre de fleur
Ouragan faste on entend ton inspir
Et pire Hélas
Sera ton soupir
Vagues embrumées par la tempête et
Douce est l'ambre humée sur
L'écume violette
Jusqu'ici on respirait la terre
L'océan en furie dans toute sa splendeur
Mais le cyclone approche
Cycle de roches brisée par le hurlement du vent
Et c'est la mort que tu sens à présent
Elle exhale un halo de noire puanteur
La lune s'est effacée sous l'assaut de l'ondée
Le long des rivages où fleurit la peur sans cible
Les sens y blêmissent et les
Sensibles se cachent derrière leurs ombres
Les flammes d'eau ont brisé la brume du crépuscule
Même les étoiles les plus vives échouent
À s'imprimer sur l'écume exaltée
Vent ! Bénis tes fils
La baie nie sa détresse
Elle se cache sous son sable
Suspendu au cieux
Et si eux menacent de le broyer
Royauté de maelström
Le mal trône au cœur des flots déchaînés
Déchus, reniés, les dieux de paix
Ont trahi leur mission
Omis si on les oublie dans la tempête
Ils se révoltent à temps
Pétris de souffrance et les tempes éteintes
Par la douleur brute
Ils chevauchent les vagues
Déferlant sur les terres
L'éther s'enfuit, par la terreur ailé
Terne et d'abysse sera l'éternité
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La plume à l'envers et l'encre vers les étoiles
PoesíaVoici un recueil de poésies faites maison, garanties sans gluten ni faute de liaison. Peut contenir des traces de fruits à coques ou de mélancolie.