Elle court, encore, s'enfonçant dans la nuit. Sa respiration est haletante, ses mouvements deviennent de moins en moins réguliers. Son visage est pâle, ses vêtements sont tachés, ils sentent l'odeur immonde du sang. La fatigue musculaire est dominante. Mais elle continue de courir, elle continue d'échapper à ses monstres sans âmes.
La fille tourne subitement à gauche, vers une usine désinfectée. Vers le seul endroit qui pourrait peut-être la protéger. Grande erreur de jugement, ou simplement idiotie, personne ne peut leur échapper. Elle traverse un immense entrepôt, où les murs s'abrègent, se dilatent. Ils sont l'œuvre du temps: à la fois long et court, détruisant tout sur son passage, mais indispensable aux humains.
Elle s'arrête, écoute, aucun bruit. Observe, phase complètement idiote sachant qu'il fait nuit noir. Elle se maudit elle-même, elle maudit son faible corps d'humain qui ne tient pas lors d'une trop grosse activité physique. Elle maudit son esprit incapable de réflexions utiles et raisonnables. Elle maudit sa peur qui tétanise ses membres.
Un faible crissement sur le béton réveille ses sens. Ils sont proches. Ses muscles se remettent en route, son cerveau s'active. La fille scanne les ombres majestueuses des ancienne machines. Elle se sent petite et impuissante devant ses merveilles de fer. La jeune fille trouve enfin son salut. Elle se précipite dans une petite fente d'un mur, et y rentre.
L'être peureux remarque le faible halo des lampes de torche. Elle bloque sa respiration, son cœur s'accélère. Ses muscles se contractent. La panique détruit toute chance de raisonnement. Une goutte de sueur coule le long de sa colonne vertébrale. Elle se sent comme une impuissante proie. Et en tentative désespérée, commence à prier. Une faible compensation dans cette situation, pense-t-elle avec ironie.
Ses poursuivants se concertèrent. L'homme tenant un portable, poussa des injures. Elle l'avait mis en une colère sourde, elle s'était encore échapper. Ils abandonnèrent alors la recherche. Estiment incapable qu'une jeune femme puisse survivre après s'être fait tirer dessus. Alors tous ses muscles se détendirent, sa respiration reprit une allure normale. Puis ses nerfs lâchèrent, elle pleura, cria, tapa contre les murs et sombra.
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Le prix de l'humanité
Vampire- Qu'est-ce que l'Humanité? Une caste se composant d'êtres capables de réflexions, d'avoir des émotions, de ressentir des sensations. Des êtres maîtres du règne animal. - Alors quelle est donc la différence entre les vampires et les humains...
