VI : Sous emprise.

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PDV JUSTIN BIEBER

1600 putain de dollars. C'est la somme que j'ai perdu lorsque j'ai posé mon regard sur elle. Comment elle m'avait trouvé ? Que faisait-elle dans ce quartier ? Si on la trouvait là bas, quelqu'un aurait pû lui faire n'importe quoi ! Elle n'avait pas à s'aventurer dans ce bar pour savoir qui j'étais, on est pas amis alors pourquoi m'a-t-elle aidé d'ailleurs. Je ne voulais pas de son aide, je voulais l'aide personne. J'ai commencé le Free Fight depuis mon entrée au lycée et elle débarque et me fait perdre un combat. Contre Ray Parrish en plus ! Cet enculé a tout gagné, j'avais besoin de cette tune et j'allais être obligé de vendre maintenant. Je déteste vendre, c'est complètement ridicule et souvent, les gens t'arnaquent. Mais je déteste avant tout qu'on fouille dans ma vie privée, je ne pensais pas qu'elle a allait trouver quelque chose. J'étais énérvé mais je ne pouvais lui en vouloir car elle était la seule à être venue m'aider alors que tout le monde félicitait Parrish. Puis elle m'a emmené et m'a soigné. J'étais fatigué mais je ne voulais pas dormir dans son lit, pas avec elle là dedans. Quand elle fut sortie de son dressing, elle était une toute autre personne. Elle n'avait plus de maquillage sur son visage, un long tee shirt gris qui changeait de ses tops classes CHANEL qui la rendait trop vielle. J'étais parti de chez elle comme un connard, sans la remercier mais j'en avais rien à foutre. Elle n'avait pas à le faire.

Une fois caché dans ma chambre, je fouillai dans ma table de chevet tout en étant allongé sur mon lit, et je pris ce dont j'avais besoin. Comme après chaque combats, les victoires comme les défaites, j'allais me défoncer. Il fallait que j'oublie cette pute, la douleur, les soucis et la personne que j'étais. Je devais sûrement avoir l'air d'un drogué à l'instant. Je fixais un point sur le plafond, sans vraiment savoir pourquoi, puis je repensais à toutes ces lettres que ce salaud qui me servait de père m'avait envoyées. Je les avais toutes brûlées car elles n'en valaient sûrement pas la peine. Je me souvins de cette fois où j'ai fait la faute d'en ouvrir une ; ce connard me parlait de sa belle putain de vie avec sa putain de nouvelle femme. Je n'en avais rien à foutre et cela m'a mit dans un état pas possible. Comment osait-il ?! Rien qu'en pensant à sa gueule j'avais envie de vomir. Je pris la bouteille de vodka sur ma table de chevet et avala le liquide qui me brûlait la gorge. Je finissais la bouteille et me laissa tomber sur mon lit, puis je me mis à rire bêtement avant de tomber dans les bras de Morphée.

PDV JULIA PERKINS

Justin avait eu un comportement assez bizarre en quittant mon chez moi, je me demandais alors, si aujourd'hui, il allait bien se comporter comme la veille. Enfin, juste avant qu'il parte. Je l'attendais comme d'habitude, mais je m'étais assise sur les escaliers du lycée. Bien sûr, j'avais étalé un sac plastique pour ne pas salir l'arrière de mon jean blanc. Le sol était un peu trempé, à cause de la légère pluie, il faisait assez bon, avec une touche de vent. Le ciel, lui, était blindé de nuages et je ne pouvais m'empêcher de sourire. J'adorais les nuages, et ce temps aussi. J'avais mis un gros pull rose pâle, un jean blanc et des tennis blanches en cuir. Mes cheveux étaient attachés en une haute queue de cheval et mes lèvres étaient habillées d'un rouge à lèvres nude. Alors que je repoudrais mon nez, j'entendis le moteur d'une moto que je commençais à bien connaître. Je rangeai mon matériel de beauté dans mon sac et me redressai. Je ramassai le sac en plastique puis, je le jetai dans une poubelle assez proche. Alors que Justin descendait de sa moto, je me rapprochais de lui de plus en plus. J'avoue que j'étais nerveuse. Ayant vu sa force hier, durant le combat, j'avais encore plus peur de lui. Sa tenue était sombre, tout chez lui était sombre, jusqu'à son regard. Il avait attaché ses cheveux trop long en chignon mais des mèches menaçaient toujours de s'en échapper. S'avançant vers moi, il se lécha les lèvres et ce n'est que lorsque nos regards se croisèrent que je vis ce rouge dans les yeux et le bleu tout autour. Ses blessures étaient moins visibles qu'hier mais elles l'étaient quand même. Il mit sa main dans le creux de mes reins puis m'attira violemment contre lui. Je ne montrais pas la douleur que je ressentais, et je lui offrais un beau sourire. Je déposais mes mains sur ses épaules et, alors qu'il me serrait encore plus contre lui -si c'était possible, je plaquai mes lèvres contre les siennes. D'habitude, Justin ne laissait passer aucun message à travers ses baisers mais aujourd'hui, c'était différent. Il m'embrassait avec tellement de force que j'eus l'impression qu'il essayait de me tuer. Ses bras autour de ma taille serrait tellement fort que j'eus l'impression qu'il allait l'affiner. Et le plus bizarre dans tout ça, c'est que j'aimais ça.J'aimais tellement cela que je laissai échapper un gémissement sans m'en rendre compte ce qui fit rire Justin, pourtant, il ne quittait pas mes lèvres. Je pus goûter à ce smoothie menthe/cigarette/alcool qui lui donnait un côté de bad boy, même si à la base, je n'aimais pas vraiment le goût ni l'odeur de l'alcool.

"Le deal" (terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant