Chapitre 8

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Parce que au lieu de travaillé mon module 5, je préfère taper ce chapitre --", je suis pas prête de l'avoir fini, pour cela faudrait que je le commence...

Enfin, voila le chapitre 8, j'espère que vous l'aimerai ^^

Cowabunga

***

Ira, n'ira pas?

C'était la question que l'ancien hockeyeur s'était posée toute la journée. Il avait nettoyé son appartement, avait lu, était allé se promener... N'importe quoi, pourvu qu'il oublie ce qui l'attendait.

Ce n'était pas la première fois qu'un riche client l'invitait dans un hôtel chic, mais il y avait quelque chose d'étrange à propos de cette rencontre... Sentiment qui s'accentuait au fur et à mesure que l'heure avançait.

Presque malgré lui, à vingt heures trente, ses pas le conduisirent hors de son appartement, et il se retrouva dans le métro avant même d'avoir compris ce qui lui arrivait. Il s'était habillé d'une chemise de soie blanche, d'une cravate fauve, et d'un pantalon de cuir noir. L'un dans l'autre, les regards admiratif qui le suivirent dans la rue puis dans le métro lui prouvèrent qu'il avait fait le bon choix.

Malgré tout, ce fut avec la plus grande nervosité qu'il fit son entrée au Crillon. Ses paumes de mains étaient moites, beaucoup moins parce qu'il était impressionné par le décor -après tout, il avait était vécu cette vie mondaine autrefois!- que parce qu'il ignorait ce qui l'attendait...

Un liftier impassible le conduisait à la suite Bernstein et le laissa à sa demande sur le pas de la porte. Harry connaissait la suite, pour y avoir séjourné quelques années auparavant. Luxueuse, certes, mais décorée avec le plus grand goût. Rien de vulgaire, mais plutôt un classicisme de bon aloi.

Personne dans le petit salon. Juste un mot sur une table basse, qu'il s'empressa de lire.

Entrez dans la chambre,

Vous trouverez sur le lit un foulard de soie.

S'il vous plait, attachez-le sur vos yeux.

Puis détendez-vous,

Et allongez-vous.

Je le répète, il ne vous sera fait aucun mal.

Mais dans le cas où cette offre

Ne vous conviendrait pas, vous pouvez

Prendre l'argent et partir.

Dans l'enveloppe se trouvait le reste des deux mille euros. Il prit les billets, les glissa dans la poche intérieure de son blouson de cuir, et inspira profondément. Il entra ensuite dans la chambre, plongée dans une pénombre qui n'avait rien de dangereux, mais qui, au contraire, produisait un apaisement bienvenu sur ses nerfs.

Il trouva le foulard de soie, le caressa lentement, savourant sa texture pleine de douceur, puis il le noua autour de sa tête. Il ôta ensuite son blouson et ses chaussures, posa le premier sur un fauteuil à proximité et les secondes à côté du lit, puis il s'allongea. Il abaissa ensuite le bandeau improvisé sur ses yeux et tenta de se détendre en faisant le vide dans son esprit.

Quelques secondes plus tard, un petit mouvement dans la pièce lui apprit qu'il n'était plus seul. Il se redressa instinctivement, puis se figea.

10 Ans Plus TardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant