Love, x | KS & RP

Chapitre 5

Le reste de la journée c'était déroulée normalement. J'avais passée ma journée entre être sur les réseaux sociaux et m'occuper de moi. Dix-huit heures venu et je m'étais mise à regarder un rediffusion de Soy Luna sur Disney Channel. Ça me fait toujours bizarre de me voir sur un écran, d'entendre une chanson que je chante comme générique, d'ailleurs j'adore le générique de Soy Luna, Alas, depuis la première fois où j'ai eu la feuille avec les paroles. C'est devenue une de mes chansons favorites ! Une fois le replay terminé, je recommença à aller sur les réseaux sociaux le temps que l'eau de mon bain coule. Normalement je préfère prendre des douches, mais là il y avait un extrême besoin que je me détende après l'épisode de ce matin avec Ruggero. Je n'avais pas eu de nouvelles de lui, aucun message, aucun appel, rien depuis ce matin. Il devait être occupé. Je n'avais eu aucun message. Vingt-trois venu, et je m'étais endormie sur le canapé la télé allumée quand mon portable se mit à vibrer. C'était Lionel. Je répondis donc à son appel avec une voix encore endormie.

Karol — ... Allô ?

Lionel — Allô Karol, c'est Lio, je te réveille ?

Karol — Oui, mais c'est pas grave, ne t'en fais.

Lionel — Je suis désolé, mais je voulais te demander ce que tu faisais demain, car je vais manger au fast-food avec Ana, Chiara et Michael et je me demandais si tu aimerais nous rejoindre, enfin si ta mère est d'accord.

Karol — Ma mère est pas là jusqu'à lundi matin. Et ça serait avec plaisir, mais je ne me sens pas très bien.

Lionel — Que se passe-t-il ?

Karol — Rien, rien...

Lionel — Arrête de faire genre qu'il n'y a rien, alors que tu viens de me dire que tu ne te sens pas très bien. C'est à cause de Ruggero ?

Karol — En plein dans le mille. Il est reparti chez lui, ça va mieux entre lui et Candelaria.

Lionel — C'est cool alors !

Karol — Oui... Mais quand il me l'a annoncé, ça m'a fait tout bizarre, comme une drôle de sensation en moi. C'est comme, comme si on m'avait tiré une balle en plein coeur. J'ai peur en fait. Je crois que je n'ai jamais eu aussi peur de ma vie. Je ressens quelque chose d'inconnu en moi, et ça me fait peur, je vais vers quelque chose que je connais pas et ça me fait perdre tous mes moyens.

En disant cela les larmes me montèrent aux yeux.

Lionel — Karol. Tu n'as pas compris encore ce qui était entrain de se passer ? Tu es amoureuse de Ruggero.

Je resta muette au bout du fil en entendant ses paroles.

Lionel — Et c'est complètement normal que ressentir tout cela lorsqu'on est amoureux.

Je savais bien qu'il avait raison, j'étais amoureuse, pour la première fois de ma vie, et ça me faisait peur car je n'avais jamais ressenti cela auparavant, je l'étais et ça même si une partie de moi ne voulait pas l'entendre. Après 10 minutes de discussion à propos de mes sentiments d'un nouveau genre pour Ruggero ma conversation avec Lionel s'arrêta. J'avais refusé sa proposition d'aller au fast-food avec Chiara, Michael, Ana et lui, et en plus il m'avait ouvert les yeux sur mes véritables sentiments pour Ruggero. Je monta dans ma chambre et mis à dormir. Cette journée avait été riche en émotions et ça m'avait fatiguée.

Le lendemain matin, en sortant de ma chambre je trouva la chambre d'amis vide, puis me rappela que Ruggero était parti. Ça me faisait comme un vide en moi. Je pris mon portable et hésita longuement avant de lui envoyer un message. Je commença à composer mais supprima ce que j'avais écrit. Je descendis dans la cuisine, pris le script pour demain, pour le revoir une dernière fois, même si je le connaissait par coeur, et pris mon petit déjeuner en révisant. La journée d'aujourd'hui ressemblait beaucoup à celle d'hier, à part que Lionel m'envoyait beaucoup de messages pour savoir comment j'allais. J'avais vraiment le meilleur ami du monde entier. Il était toujours là, et l'avait toujours été depuis le début de l'aventure Soy Luna. La journée était passée vite, voire très vite, et c'était globalement bien passé, même si je n'avais eu aucun signe de vie de Ruggero. Il était désormais 21h et toujours aucun message. Tout à coup mon téléphone vibra. Oh tiens, quand on parle du loup.

De — Ruggero
J'arrive dans 5 minutes. J'ai quelque chose à te dire. Ne bouge pas.

Cinq minutes plus tard on frappa à la porte. J'ouvris donc. C'était Ruggero, il pleuvait fortement dehors, ce qu'il faisait qu'il était tout trempé. Il ne me laissa pas dire un mot et commença à parler. Je voulus l'inviter à rentrer mais il refusa.

Ruggero — Karol, Karol, écoute-moi. Ce que je voulais te dire hier soir et que je vais te dire ce soir, ça fait pas mal de temps que je voulais te le dire. Karol, je t'aime. Je crois que je suis amoureux de toi, Karol. Je ne sais pas si c'est à cause de l'alcool que j'ai bu qui me fait dire tout ça, alors que je sais pas, je devrais être heureux, j'ai une copine, qui est vraiment sympa et tout. J'ai tout pour être heureux mais je ne le suis pas... Être séparé de Candelaria m'a fait rendre compte des sentiments si longtemps enfouis que j'avais pour toi. Karol, ma Karol, je t'aime, et ce que je suis entrain de dire ce n'est pas des conneries, loin de là. Je suis amoureux de toi Karol Sevilla. J'ai quitté Candelaria. Je l'ai quittée car je ne veux pas être avec elle, moi, je veux être avec toi. Je ne sais pas ce qui me prend de te faire cette déclaration maintenant, mais il fallait que je la fasse.

Il se mit à genoux devant moi et me prit la main. Je n'en revenais pas de ce qu'il était entrain de se passer. Il continua de parler.

Ruggero — Alors Karol, fais de moi l'homme le plus heureux du monde en me disant que tu ressens la même chose. Je sais que tu ressens la même chose. La scène d'hier me la fait comprendre. Je ne veux plus jamais être séparé de toi, tu es comme ce qu'est Luna pour Matteo, tu es mon autre moitié, celle que j'ai cherché depuis toutes ces années. Karol, j'en suis sûr maintenant, c'est toi que j'aime, je suis amoureux de toi et ça personne ne peut changer cela. Je t'aime Karol, je t'aime comme personne n'a jamais aimé. Je t'aime, je t'aime comme un fou.

Il se releva en plaquant avec passion et fougue ses lèvres contre les miennes en même temps de me serrer contre lui.