Love, x | KS & RP

_chapitre 10

La première journée de tournage en compagnie de Candelaria s'était à peu près bien passée. Mais j'avais quand même hâte que ça se finisse. Car plus je la voyait, plus je me sentais mal à l'aise : j'étais quand même la cause de sa rupture avec Ruggero et même si je ne savais pas si elle savait que j'en étais la cause j'étais quand même mal pour ça. En parlant de ce dernier je ne lui avait presque pas parlé aujourd'hui. Je l'avais en quelque sorte ignoré pour pouvoir me reconnecter avec moi-même une bonne fois pour toute. Tout allait tellement vite entre nous. Il y a même pas une semaine nous étions juste amis et aujourd'hui nous étions perdu entre être des amis et être en couple.

Juste avant de repartir chez moi je me dirigea vers ma loge, pour me poser un peu. Cette journée avait été fatiguante au plus haut point. Je me mis à m'écrouler sur un des fauteuils qui étaient disposés dans ma loge, histoire de décompresser un peu. On frappa à ma porte. Je me mis donc à aller vers la porte pour l'ouvrir puis tomber nez à nez avec Ruggero qui me demanda pourquoi je l'avais limite ignoré complètement toute la journée. Ne sachant pas quoi lui répondre sans éventuellement le blesser, je lui referma la porte au nez. Enfin presque. Il mit son pied entre la porte et le mur pour m'empêcher de la fermer complètement puis ouvra la porte à l'aide de son bras.

Ruggero - Hm, sérieusement ? T'as voulue me fermer la porte au nez, sérieusement ? Tu crois vraiment pouvoir m'échapper comme ça ?

Il s'approcha de moi, ferma la porte derrière lui puis passa sa main dans mes cheveux.

Ruggero - Pourquoi tu m'ignore aujourd'hui Karol ?

Je resta sans voix, j'aurais aimé lui dire que si je l'ignorais c'était parce que tout aller trop vite entre nous et que même si je l'aimais énormément, j'étais perdue dans mes sentiments envers lui et aussi perdue dans ce qu'il se passe entre lui et moi depuis quelques jours maintenant. Mais je ne voulais pas le blesser. Je le regarda dans les yeux, en me mordant l'intérieur de ma lèvre inférieure. Les larmes me montèrent aux yeux en le regardant. Il ne fallait pas que je flanche, je ne voulais pas faire comme hier, je ne voulais pas flancher de nouveau, du moins pas devant lui. Ruggero s'aperçut que je commençais à aller mal et me pris dans ses bras. Il est plus grand que moi, et pour les câlins c'est parfait. Il approcha sa bouche de mon oreille et commença à chuchoter.

Ruggero - Tu sais que tu peux tout me dire Karol. Si tu as un problème, je suis là. Qu'est-ce qu'il se passe, c'est quoi la chose qui te fait monter les larmes aux yeux comme ça ?

Je me sortie de ses bras, essuya les larmes qui commençaient à couler, repris mon souffle puis commença à lui parler.

Karol - Ruggero... Le problème, ce qu'il fait que je vais aussi mal depuis hier c'est, c'est...

Ruggero - C'est ?

Karol - Nous. Enfin ce qu'il se passe entre nous. Je ne sais pas où on en est, ce que je suis pour toi, ce que tu es pour moi, je ne sais rien. Et ça me tue de ne pas savoir tout ça. Si je t'ai comme ignoré toute la journée c'était pour faire le point. Mais le point, je n'arrive pas à le faire.

Je me mis à m'approcher de lui en mettant mes bras autour de son cou.

Karol - Alors s'il te plaît, si tu es vraiment là pour moi, aide-moi, donne moi des réponses.

Il resta longtemps le regard dans le vide, à ne rien dire. Qu'est-ce qu'il m'avait pris de dire tout ça. Au bout de deux minutes de long et lourd silence je décida de rompre ce dernier.

Karol - Ru... Ru... Ruggero, dis quelque chose, je t'en pris. Tu m'inquiète.

Je me mis à enlever mes bras d'auteur de son cou, puis partie à l'autre bout de la pièce.

Ruggero - Tu veux vraiment le savoir ce que tu représente, ce que tu es pour moi ? Je vais te le dire. Tu es mon autre moitié, depuis que tu es rentrée dans ma vie, il y a quelques années maintenant je n'ai jamais été aussi heureux. Tu es la raison de ma joie de vivre, tu es, tu es le soleil qui éclaire mon monde, tu es la seule que je désire, que je veux pour le restant de ma vie. Tu es le ying de mon yang, la Luna de mon Matteo, tu es le grand amour de ma vie. Tu es celle que j'aime comme un fou, la cause de mes insomnies. Tu es tout cela et bien plus encore.

Il se rapprocha de moi, me tourna face à lui, mit sa main sur le bas de mon dos et continua de parler, ses yeux pétillants de bonheur ancrés dans les miens.

Ruggero - Alors oui, j'avoue, je ne sais pas trop ce que l'on est l'un pour l'autre aussi, mais à ce moment précis je te désire plus que personne ne t'as jamais désiré et je suis l'homme qui est amoureux de la jeune femme la plus incroyable de la planète, et cette jeune femme c'est toi. Je t'aime Karol, je t'aime plus que n'importe qui et n'importe quoi en ce monde.

Il pris ma main et posa un genou au sol, comme une demande en mariage.

Ruggero - Je pense que le moment est idéal pour te demander ce que je rêve de te demander depuis le début.

Il reprit son souffle et sorti un petit ruban bleu de sa poche de jean.

Ruggero - Mademoiselle Karol Sevilla, me feriez-vous l'honneur de faire de moi la personne la plus heureuse au monde en acceptant de devenir ma petite amie à moi, Ruggero Pasquarelli ? Tu n'es pas obligée de répondre de suite. Je sais que tu es un peu perdue en ce moment et je ne veux pas brusquer les choses entre nous. Je veux faire les choses bien. Je suis prêt à faire de toi la jeune femme la plus heureuse du monde. Alors fais de moi l'homme le plus heureux en répondant oui.

Voilà le fameux chapitre 10 (tant attendu) j'espère qu'il vous plaît comme il me plaît à moi !

Je tiens à vous présenter mes excuses sur le retard énorme de ce chapitre, mais avec les cours qui ont repris et le manque d'inspiration énorme que j'avais, je n'ai pas vraiment eu le temps de créer ce chapitre 10 :((

(mon Twitter: @anaisdisplan)