Love, x | KS & RP

Chapitre 6

Après ce baiser digne des plus grands baisers de cinéma, il enleva délicatement ses lèvres des miennes, alla vers mon oreille et murmura :

Ruggero — Depuis le temps que je rêvais de ce moment...

J'étais amoureuse. Amoureuse plus que jamais. Un sourire rempli de bonheur se dessina sur mon visage. Ce qu'il venait de se passer était au-dessus de toute espérance. Ce qu'il venait de se passer était tout simplement magique. Il m'avait fait la plus belle déclaration d'amour qu'on m'avait faite. Il me

remplissait de bonheur. Il était là, avec moi, et c'était parfait.

Ruggero — Karol ?

Je n'osais rien dire, de peur de gâcher ce moment qui était tout simplement parfait.

Ruggero — Je ne peux pas tenir une seconde de plus loin de toi.

Karol — ... Je t'aime.

Après cela je me mise à l'embrasser, aussi fort que possible. Au fond de moi j'avais secrètement tellement attendu ce moment que mes baisers ne pouvaient être que passionnels. Je ne sais pas comment aller être la suite de cette histoire : est-ce que demain tout cela ferait partie du passé ou est-ce que cette soirée serait le début d'une belle histoire ? Sur le moment, personne ne le savait et au fond je ne voulais pas savoir. Tout ce que je savais, c'est que cette soirée allait certainement changer le cours de nos vies.

Le lendemain matin, je me réveille encore toute retournée de se qui c'était passé la veille. Ruggero était rentré chez lui, nous laissant avec plein de questions en tête. Je me mis à me dépêcher à me préparer car je partais dans 1h et je venais juste de me réveiller, je n'avais pas entendu mon réveil. Je descendis dans la cuisine où m'attendait déjà ma mère qui était revenue tôt ce matin.

Mère de Karol — Eh bien, Karol, tu n'as pas entendue ton réveil ? Tu sais bien pourtant que nous partons dans peu de temps !

Karol — Bonjour. Je suis désolée, comme tu dis, je n'ai pas entendu mon réveil.

Je me mis à prendre mon petit déjeuner en quatrième vitesse pour faire tout ce que j'avais prévu avant d'aller au studio. Une fois toutes ces choses faites nous voilà dans la voiture, en route pour le studio.

Mère de Karol — En fait, ma chérie, ça s'est bien passé avec Ruggero ?

Rien que l'évocation de son nom me mit dans tous mes états. Ce qui s'était passé hier soir devait rester secret. Du moins, je ne voulais pas en parler avec ma mère. Je ne sais pas pourquoi je ne voulais pas lui en parler, alors que d'habitude je lui confie pratiquement tout. Je resta donc stoïque face à l'évocation de Ruggero.

Karol — Avec lui ? Oui, ça s'est très bien passé.

Je regarda mon téléphone, aucun message de Ruggero. Bref. Nous voilà arrivées au studio. Lionel est devant la porte. Il m'attend, c'est notre petit rituel de nous attendre mutuellement. Aujourd'hui ma mère ne reste pas avec moi, elle me laisse donc devant le studio. En voyant Lionel, je saute dans ses bras. Je suis tellement heureuse ! D'ailleurs j'ai un sourire qui ne veut pas s'enlever sur mon visage. Lionel le remarque vite et me demande ce qui se passe.

Karol — Rien, je suis juste heureuse de te voir !

Lionel — Hum, je te connais Karol. Il y a autre chose, raconte-moi tout !

Je le regarde, sourire sur le côté et yeux pétillants. Après avoir regarder qu'il n'y avait personne en vue bien que nous étions seuls pour l'instant mais on ne sait jamais. Il me reposa au sol, je commençe à lui raconter ce qu'il s'était passé.

Karol — Oui il y a autre chose, tu as raison. En fait hier soir, vers 21h, j'ai reçu un message de Ruggero disant qu'il allait venir, qu'il allait me dire quelque chose.

Lionel — Et ? Il est venu et ?

Rien que de penser à ce moment me mit la chair de poule, les yeux pétillants et un encore plus grand sourire.

Karol — Il m'a dit que j'étais son autre moitié, qu'il avait quitté Candelaria car ce n'est pas avec elle qu'il veut être, mais avec moi. Il m'aime, il est amoureux de...

Je me tue. Car je voyais la silhouette de Michael au loin. Je ne voulais pas qu'il sache ce qui s'était passé entre Ruggero et moi, c'était un secret. Pourquoi l'avoir dit à Lionel alors ? Lionel l'aurait découvert de toutes les manières, il me connaît par coeur, des fois on n'a même pas besoin de communiquer oralement pour se comprendre. C'est mon meilleur ami. Je mis mon doigt devant ma bouche en disant à Lionel de ne rien dire. Il acquiesça.

Michael — Karol !

Karol — C'est moi !

Michael — Eh bien dis donc tu es heureuse toi aujourd'hui ! Pourquoi tu n'es pas venue hier ? C'était cool pourtant !

Karol — Je ne me sentais pas très bien. Mais bon ça va mieux, beaucoup mieux !

Michael — C'est génial alors !

Il s'avança pour me prendre dans ses bras quand une voix venue de derrière moi se fit entendre.

? — Karol est à moi, tu ne la touches pas !

Je pivote sur moi-même pour voir le visage de cette voix que je reconnaîtrais entre mille : la voix de Ruggero tout en restant immobile, ne sachant quoi faire. Ruggero non plus ne savait pas quoi faire. On s'approcha donc doucement l'un de l'autre et pas après pas ma respiration devenait de plus en plus saccadée, irrégulière. Mes mains devenaient moites mais mes yeux pétillants étaient toujours au rendez-vous. Un sourire timide avait remplacé mon grand sourire de tout à l'heure. J'avais peur comme j'étais heureuse à la fois. Arrivés l'un devant l'autre on ne savait pas quoi faire. Ruggero prit les devants en me prenant dans les bras et en embrassant ma joue. Je pouvais entendre mon coeur battre tellement que ce dernier battait fort et vite.

Ruggero — Tu m'avais manqué ma Karol. Il faudrait que l'on parle tout à l'heure, quand on sera seuls.

Une fois le câlin terminé, je monte sur son dos et il se mit à marcher en direction du reste de l'équipe qui était arrivée.