You're my Destiny

Chapitre 11

Je raccroche puis je descends aider ma mère à dresser la table. Nous finissons de tout mettre en place quand on sonne à la porte, c'est mon père qui ouvre et les accueille, je n'ai d'yeux que pour Julien qui me sourit.

- Entrez donc, dit mon père

- Bienvenue à la maison, ajoute ma mère

Tout le monde se fait la bise, sauf nous, nous nous contentons de nous tenir par la main.

- Ne sont-ils pas mignon ? Ils n'osent pas s'embrasser devant nous, dit la mère de Julien

- Ben moi ça ne me dérange pas que cela soit ainsi, répond mon père

Et bien sûr cela fait rire tout le monde, sauf nous, on a l'impression d'être des bêtes de foire. Je suis assise en face de lui et tout le long du repas il n'arrête pas de me faire du pied, ce qui me met mal à l'aise, sinon tout se passe bien. Nous demandons l'autorisation de monter dans ma chambre et après acceptation nous courons nous y refugier.

Dès que nous passons la porte, Julien me plaque contre le mur, colle son corps de tout son poids contre le mien et m'embrasse avec passion, sa bouche se fait pressante et mordant mes lèvres avec gourmandise, sa main se glisse sous mon débardeur.

- J'attendais ce moment avec impatiente, dit-il tout contre ma bouche

- Tu n'es pas le seul, dis-je en l'attirant à moi

- J'ai envie de te faire l'amour

- Ici c'est beaucoup trop risqué, lui répondis-je

- Alors allons chez moi

- Ils ne nous laisserons jamais y aller seul

- De toute façon ils ne vont pas tarder à rentrer, nous irons avec eux

- Alors redescendons afin de ne pas éveiller de soupçons

- Trop maline !

Après un long baiser nous rejoignons nos parents et nous mêlons à leur conversation dont on est bien sûr le sujet.

- Nous allons vous laisser à présent, merci de nous avoir invités, dit le père de Julien

- C'était avec plaisir, répondit le mien

- Laurie peut venir à la maison ? demande Julien à nos parents respectif

- Mais bien sûr, elle mangera chez nous ce soir, dit sa mère

- A condition qu'elle ne rentre pas tard, y'a lycée demain, dit ma mère

- J'y veillerai, s'engage sa mère

Je pars donc avec eux en embrassant ma mère, nous prenons le temps de boire un coca dans la cuisine avant de monter dans sa chambre. Il me soulève et me porte jusqu'à son lit.

- Enfin seuls !

- Enfin oui, dis-je en m'asseyant à cheval sur lui

Je glisse mes mains sous son tee-shirt tandis qu'il remonte les siennes le long de mes jambes s'arrêtant sur mes hanches, je me penche en avant et l'embrasse tendrement puis je me redresse et fais passer mon débardeur par-dessus ma tête, j'aime voir son regard changer lorsqu'il a envie, il fait glisser ma culotte tandis que je déboutonne son jeans, il prend un préservatif et déchire l'emballage, je lui prend des mains et l'applique sur son sexe tendu, il me soulève en passant ses mains sous mes fesses et rentre en moi doucement, je mordille ma lèvre et ferme mes yeux, je suis parcourue par des frissons de désir, je vais et vient tout en ondulant des hanches, il se met en position assise et mes mains appuyées sur ses épaules j'accélère le mouvement, je le sens se déverser en moi lorsque je suis emportée par une jouissance intense nous faisant gémir.

- C'était encore meilleur que hier, je suis raide dingue de toi, dit-il en m'embrassant

C'est ainsi que nous passons pratiquement tous nos week-ends, la semaine nous la consacrons à nos études d'autant plus que nous approchons de la fin de l'année scolaire et que nous avons le BAC de français à passer.

Mes soit disant meilleures amies ne m'ont plus adressés la parole, je trouve ça dommage mais c'est leur choix, de toute façon je me suis fait d'autre amie bien plus cool et surtout plus intéressantes. Cela fait huit mois que Julien et moi sommes ensemble, je l'aime de plus en plus, je n'arrive pas à concevoir ma vie sans lui et là j'appréhende les grandes vacances car il part avec ses parents pour trois semaines, je ne sais pas comment je vais faire sans lui.

- Putain je suis en colère !! me dit-il

- Qu'est-ce qu'il t'arrive ? demandais curieuse

- C'est mes parents ! Ils ne comprennent pas que tu es importante pour moi

- Comment ça ?

- Ils disent que ce n'est qu'une amourette, que ça passera, ils ne veulent pas que je reste là cet été !

- Ouais je te comprends, je suis dèg que tu partes, tu vas me manquer mon cœur !

- Trois semaines sans te voir, te toucher, je vais devenir fou !

- Dis-toi que nos retrouvailles n'en seront que meilleures, c'est ce que je me dis pour tenir le coup

- Bébé je ne veux pas partir loin de toi, dit-il en m'embrassant tendrement

- J'en n'ai pas envie non plus, dis-je en répondant à son baiser

- Bon pour l'instant pensons au BAC, demain c'est la dernière épreuve, comment t'en sors-tu pour l'instant ?

- Bien je crois que ça va, je suis confiante et toi ?

- Moi aussi, et si on l'a peut-être que mes parents vont changer d'avis

- Je l'espère de tout cœur

Nous faisons nos dernières révisions ensembles puis nous nous quittons afin d'être en forme le lendemain pour l'épreuve. Chacun chez soi pensant à l'autre nous nous endormons confiant.

Lorsque mon réveil sonne je me dis que c'est la grande ligne droite, une des grandes lignes de ma vie, je m'habille d'un jeans noir avec une chemise à carreaux, puis je me maquille et me coiffe en laissant mes cheveux lachés puis je descends prendre un petit-déjeuner consistant. Ma mère me fait ses dernières recommandations, je ne l'écoute que d'une oreille. J'attrape mon sac à dos et vais au pas de course devant chez Julien pour l'attendre afin de faire le trajet avec lui.

Main dans la main nous partons pour le lycée dans lequel nous allons passer notre BAC de français. Nous nous souhaitons bonne chance et attaquons l'épreuve tour à tour. Je ressors contente de moi, pareil pour Julien et c'est le sourire aux lèvres que nous rentrons chez nous, il ne nous reste plus qu'à attendre les résultats. Peu de temps après ceux-ci tombent, nous avons réussis tous les deux, fous de joie nous sautons dans les bras l'un de l'autre et nous recevons les félicitations de nos parents. Mais à notre grand regret ceux de Julien n'ont pas changés d'avis pour les vacances.

Je les regarde charger leur voiture depuis la fenêtrede ma chambre, je suis tellement triste, et s'il m'oublie ? Et s'ilrencontre quelqu'un d'autre ? Mon cœur se serre à chaque question. Unechose est sûre c'est que moi je l'attendrais.