You're my Destiny

Chapitre 29

Il vient s'assoir par terre à côté de moi et pose sa tête sur mon épaule tout en m'entourant de son bras.

- Et toi ? Ton divorce ? Ça se passe comment ?

- Difficilement, Anthony m'en veut terriblement j'ai été obligée de partir tellement c'était devenu invivable, mais moi ça va, je suis en paix avec moi-même

- Tu m'as manqué bébé, je devenais fou sans toi, je regardais sans cesse les photos de mon mariage où tu apparaissais, je crois qu'Audrey a toujours eu un doute qu'en à mon amour pour toi

- C'est ce que m'a dit Anthony aussi quand je lui ai dit que je voulais divorcer, je ne m'en suis pas caché, pourquoi nier l'évidence ? C'est à toi que j'appartiens

- Pourquoi n'as-tu pas voulu qu'on s'échappe le jour de ton mariage ? J'étais prêt à le faire, je ne voulais pas qu'il te touche, cela m'était insupportable

- Nous avions lancé la machine, c'était trop tard même si j'en mourrais d'envie

- Je te revois encore, tu étais tellement belle

- J'avais choisi ma robe pour toi, je voulais te plaire une dernière fois

- Tu as réussi, je ne pouvais pas te quitter des yeux

- Que comptes-tu faire maintenant ?

- Mis à part te faire l'amour ? demande-t-il en serrant son étreinte

- Oui, qu'est-ce qu'il va advenir de nous ?

- Je ne peux pas quitter Audrey dans cet état, mais je ne veux plus te perdre non plus

- Je deviens ta maitresse attitrée ?

- On peut dire ça, si cela te convient bien sûr, je ne peux pas te l'imposer

- Les miettes c'est mieux que pas de gâteau du tout, je suis preneuse

Il me bascule alors en arrière et entreprend de me déshabiller avec impatience, j'en fais de même sans aucune retenue, il s'arrête et contemple mon corps nu allongé au sol.

- J'ai envie de te prendre sans attendre, j'ai trop attendu, murmure-t-il

- Il y a trop longtemps que je n'ai pas fait l'amour, vraiment l'amour alors viens, je suis à toi

Il ne se fait pas prier et monte sur moi et me pénètre avec une certaine violence, et commence à aller et venir en moi, mon corps si longtemps endormi se réveille et réclame son corps avec avidité, je gémis sous ses coups de reins, mes seins se tendent de désir, il accélère le mouvement, je m'accroche à lui griffant son dos, d'un dernier coup puissant il éjacule en moi alors que je crie ma jouissance, une jouissance tellement enfouie qu'elle fait mal, elle m'arrache les tripes mais c'est tellement bon, adieu la simulation, je me mets à pleurer.

- Je t'ai fait mal bébé ? demande-t-il inquiet

- Oh non ! Sûrement pas ! Je t'aime mon dieu comme je t'aime !

- Je t'aime aussi, comme un fou ! J'espère que tu n'as rien prévu aujourd'hui

- Non pourquoi ?

- Parce ce que là ce n'était que les amuse-gueules, dit-il en me caressant du bout des doigts

- Je l'espère bien car j'ai très faim, vraiment très faim