Chapitre 35

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Il est arrivé quelques heures plus tard avec un sac de voyage. Il m'embrasse tendrement et va embrasser son fils qu'il prend dans ses bras. Je prépare le diner pendant qu'il donne le biberon à Gabriel. Une vraie vie de petite famille. Nous passons à table et mangeons tranquillement quand le téléphone de Julien se met à sonner, son regard s'assombrit, je comprends que c'est Audrey, il ne décroche pas mais elle insiste, il décroche et met l'ampli.

- Que veux-tu encore ? dit-il énervé

- Rentre à la maison mon chéri

- Ce n'est pas ma place, ma place est ici !

- Mais c'est moi ta femme, insiste-t-elle

- Plus pour longtemps, maintenant laisse-moi tranquille, et n'appelle plus, de toute façon je ne répondrais pas

- Alors je vais me suicider et tu auras ma mort sur ta conscience, menace-t-elle

- J'en ai marre de tes menaces ! Je ne changerai pas d'avis !

- Tu le regretteras !

- C'est ça ! dit-il en raccrochant. C'est chaque fois la même rengaine, me dit-il

- Elle est désespérée et ne sait plus comment faire pour te garder

- Ce n'est pas comme ça qu'elle y arrivera, et puis assez parlé d'elle

Nous finissons notre repas puis pendant que je fais la vaisselle, Julien fait la conversation à notre petit ange qui gazouille de plaisir.

Le lendemain nous partons pour aller voir mes parents qui ne nous attendent pas, la surprise va être de taille. A l'aéroport nous louons une voiture pour arriver jusqu'à chez eux. Je frappe à la porte, c'est ma mère qui ouvre, elle se met à crier de joie.

- Viens vite chéri c'est les enfants !

- Mon dieu si je m'attendais à ça, dit mon père en nous voyant

- Je suis si heureuse de vous voir enfin réunis, dit ma mère en nous prenant dans ses bras

- Je suis content de vous revoir aussi, dit Julien

- Montre-moi mon petit-fils, dit mon père

- Il est magnifique, qu'est-ce qu'il te ressemble Julien, s'écrie ma mère

- Nous avons voulu vous faire la surprise, dis-je à mes parents

- Quelle bonne surprise ! répond ma mère

Nous passons un agréable séjour, Julien a été accueilli les bras ouverts, cela nous fait du bien d'être dans un climat d'amour et de paix.

Nous rentrons à la maison trois jours plus tard car Julien doit reprendre son boulot, moi je suis toujours en arrêt, je reprends dans un mois cela me laisse du temps pour trouver une nounou ou une place en crèche.

Julien continue de m'appeler tous les deux jours, chez lui rien n'a changé, j'apprends qu'Audrey voit souvent Anthony, je me demande ce qu'ils peuvent bien mijoter ces deux-là. Le temps passe vite, Gabriel grandi bien. Je reprends mon travail demain mais je ne partirai plus en déplacement, du moins pour le moment.

La reprise du travail se fait péniblement, j'ai déposé Gabriel à la crèche ce matin et je m'inquiète de savoir comment cela se passe. Quand je le récupère le soir on me dit que c'est un bébé adorable, ouf tant mieux. Je reprends ma pilule contraceptive, et il me tarde de revoir Julien, j'ai tellement envie de lui faire l'amour, cela fait plus d'un mois que je suis au régime sec, mais je ne sais pas si je le verrai.

Un mois de plus est passé j'attends impatiemment qu'il m'appelle, en attendant je m'occupe de Gabriel qui est de plus en plus éveillé, son père va le trouver changé. Mon téléphone sonne, je décroche.

- Allo oui ?

- Bonsoir mon amour, comment allez-vous ?

- Bien mais nous irons mieux si tu étais là

- Mais je suis là, ouvre moi

Je cours à la porte et me jette dans ses bras, je l'embrasse avec fougue et l'attire dans l'appart.

- J'aime les surprises comme ça mon cœur

- (rire) Je vois ça ! Où est mon fils ?

- Dans sa chambre, il ne doit pas dormir je viens de le coucher

Il va dans la chambre de Gabriel et le prend dans ses bras, il lui parle et l'embrasse

- Mon dieu comme il a grandi !

- Eh oui le temps passe vite !

- Tu as minci toi aussi

- Eh oui j'ai retrouvé ma taille de guêpe, dis-je en tournant sur moi-même

- Tu es magnifique, j'ai envie de te manger

- Ne dis pas ça à la légère car je vais réclamer mon dû ! (rire)

- Mais je ne plaisantais pas ! dit-il en s'approchant de moi

- Va recoucher notre fils avant, en indiquant la chambre de Gabriel dans un mouvement de tête

- Pas une mauvaise idée, dit-il en riant

Il part coucher Gabriel puis revient aussitôt, il me prend la main et me mène au canapé, je m'assois et lui se met à mes côtés, il prend un air grave et se lance.

- J'ai annoncé à ma mère que j'avais entamé une procédure de divorce et que j'allais m'installer avec toi et Gabriel

- Oh ! dis-je surprise. Et qu'a-t-elle dit ?

- Ben elle ne l'a pas pris comme tes parents, elle dit que tu es une fouteuse de merde et que ton bâtard de fils n'est pas obligatoirement le mien

- C'est gentil de sa part, dis-je ironiquement. Mon bâtard de fils elle ne le connaitra jamais

- C'est exactement ce que je lui ai répondu. Elle m'a conseillé de faire une recherche de paternité pour être sûr avant de faire une connerie

- Qu'elle se mêle de son cul ! Désolée c'est ta mère mais quand même !

- Je ne t'en veux pas t'inquiète ! Passons à la suite

- Quelle suite, demandais-je étonnée

- Celle-là, dit-il en m'allongeant sur le canapé

- Oh celle-là ! dis-je dans un murmure

Il s'allonge sur moi et glisse sa main sous ma jupe et descend ma culotte le long de mes jambes, sa main se colle sur mon sexe et le caresse avec douceur, tout mon corps le réclame, je plaque mon sexe contre lui et me frotte, je sens son érection au travers de son pantalon, il le déboutonne et sort son sexe qui colle à l'entrée du mien.

- Prend-moi maintenant, je veux te sentir en moi, murmurais-je à son oreille

Sans plus attendre il me pénètre violement, mais d'une violence plein de douceur, je crie de plaisir m'accrochant à ses épaules, mon corps se cambre sous ses va et vient puissant, lorsque Gabriel se met à pleurer, il s'arrête et me libère à contre cœur.

- Désolée mon devoir m'appelle, ne t'échappe pas surtout

- Reviens vite, me répondit-il

You're my DestinyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant