You're my Destiny

Chapitre 25

Le jour de mon anniversaire j'attends avec impatience le message de Julien, il m'avait promis, et pour le moment je ne reçois toujours rien, peut-être que du fait que nous ne nous sommes plus donner de nouvelles il préfère oublier sa promesse pour ne pas mettre de l'huile sur feu, chose que je comprendrais même si c'est dur à encaisser.

Anthony m'invite au restaurant pour mon anniversaire alors je mets mon téléphone sur vibreur au cas où, évitant ainsi tout conflit. J'ai bien fait car au resto mon portable se met à vibrer, je le prends discrètement avec moi et vais aux toilettes. Je tremble. Je m'enferme et regarde le message, il me fait sourire, je ne reçois pas de mot seulement un cœur. Je remets mon téléphone dans ma poche et regagne la salle avec un grand sourire sur les lèvres. Comme cadeau, de la part d'Anthony, je reçois une superbe bague montée d'une pierre précieuse, elle est vraiment magnifique mais pourtant le petit cœur de Julien me touche bien plus. Il me ramène ensuite à la maison car demain nous avons cours, encore quinze jours avant les vacances.

Le temps s'écoule doucement, je n'ai plus eu de messages de Julien, c'était notre deal. Ce soir Anthony reste dormir à la maison car demain nous partons chez mes parents pour noël.

- Tu crois que l'on pourra dormir ensemble chez tes parents ?

- Euh j'avoue que je ne me suis pas posée la question

- Comment tu ne sais pas ? demande-t-il choqué

- Ben non, je ne me vois pas demandé à père si tu peux dormir avec moi !

- Et comment va-t-on faire ?

- Ben on verra sur place, ça va on ne va pas mourir si on dort chacun de son côté

- Moi j'ai besoin de te sentir tout contre moi, se défend-il

- Comme si tu dormais tout le temps dans mon lit, dis-je en riant

- Non mais j'aimerai, dit-il boudeur

- Quand on sera marié !

- Alors vivement qu'on le soit, il faudrait qu'on se fixe une date tu ne crois pas

- Ouais il faudrait, dis-je à contre cœur

- Que penses-tu du mois de juin ?

- Attendons d'avoir les résultats de nos concours non ?

- Ouais c'est vrai, juillet alors ?

- Il fait trop chaud

- Pff t'as toujours une excuse, dit-il dégoûté

- Ecoute je te promets d'y penser sérieusement, mais maintenant c'est dodo

- Dodo ? J'avais un autre programme en tête, surtout si chez tes parents on ne peut rien faire

- Tu n'en perds pas une ! dis-je en me blottissant contre lui

Je cède à ses avances et le laisse me faire l'amour sagement, sans aucune surprise, j'y prends du plaisir mais je n'ai toujours pas de jouissance alors comme à mon habitude je simule, je suis très douée pour ça, je me base sur du vécu et il n'y voit que du feu.

Le lendemain nous prenons l'avion pour aller chez mes parents, qui nous récupère à l'aéroport. Ma mère est sous le charme d'Anthony, elle n'arrête pas de lui poser des questions.

- Maman laisse nous arrivés quand même, tu as tout le temps de le questionné

- Mais c'est normal que je lui pose des questions, se défendit-elle

- Oui bien sûr mais plus tard !

- Non mais cela ne me dérange pas, répond Anthony

- Ah tu vois ! s'écrie ma mère

- Laisse-les en paix ! dit mon père à ma mère

- C'est bon, c'est bon puisque tout le monde est contre moi, dit-elle boudeuse

Nous arrivons à la maison et déchargeons la voiture. Et là ma mère recommence. Je lève les yeux au ciel en entrainant Anthony avec moi.

- Je vous ai installé tous les deux dans ton ancienne chambre, me dit-elle

Je lis le soulagement sur le visage d'Anthony, je lui passe nos bagages et lui montre la direction. Nous entrons dans ma chambre et posons nos valises. Je regarde tout autour de moi, j'en ai des souvenirs ici ! Je me mets dans les bras d'Anthony et me hisse sur la pointe des pieds pour lui donner un léger baiser.

- Alors ? Soulagé ?

- Oh oui je préfère ça, alors comme ça c'est ta chambre d'ado ?

- Eh ouais, la chambre des rire, des pleurs, des secrets...

- J'aimerai pouvoir la faire parler, je suis sûr que j'en apprendrai beaucoup sur toi

- Oh tu sais si tu veux savoir demande, je répondrais franchement

- Nan ! J'aime ta part de mystère ma princesse

Nous redescendons pour nous joindre à mes parents qui se trouvent dans le salon.

- C'est nous ! dis-je en arrivant dans le salon

- Alors comme ça tu fais les mêmes études que Laurie ? demande mon père

- Oui monsieur, seul le choix des langues et différent

- Et tu as déjà trouvé un futur employeur ?

- Ben ce n'était pas difficile, c'est mon père

- Ah d'accord, et ma fille tu l'aime ?

- Papa !

- Quoi ? J'ai le droit de poser la question, c'est quand même important non ?

- Oui monsieur, je l'aime, je l'aime vraiment beaucoup, dit-il en me regardant

Je suis gênée, je baisse les yeux et ma mère vient alors à mon secours en me prenant par la main.

- J'ai besoin de toi en cuisine, vient m'aider

- Merci maman, lui dis-je une fois dans la cuisine

- Je t'ai vu devenir livide tout à coup, ça va entre vous ?

- Oui ça va, j'essaye de l'aimer comme il m'aime mais mon cœur est ailleurs

- Tu l'as revu alors ? demande-t-elle en parlant de Julien

- Oui plusieurs fois, il est dans le même état que moi

- Alors pourquoi ne pas vous mettre ensemble si c'est là votre bonheur ?

- Parce que nous nous sommes engagés avec quelqu'un chacun de son côté et qu'on ne veut pas faire du mal autour de nous

- C'est très honorable de votre part mais il faut savoir pensé à soi parfois, on guéri d'une peine de cœur, me dit-elle en me caressant la joue

- Pas toujours, la preuve nous, et c'est pour ça qu'on veut l'éviter aux autres

- C'est vous qui voyez mais je ne sais pas si vous serez un jour heureux

- On verra bien, croisons les doigts, dis-je en joignant le geste à la parole

- En tout cas j'aime beaucoup Anthony, me dit-elle

- Oui il est adorable

- Qui est adorable ? demande-t-il en entrant dans la cuisine

- Toi bien sûr, dis-je en l'embrassant

Nous passons un très bon séjour chez mes parents etils sont sous son charme, et je les comprends. Lorsque nous rentrons je trouvedans ma boite aux lettres le faire part de mariage de Julien, mon cœur se serrelorsque je lis leur deux prénoms dans un cœur. Les dés sont jetés.