-Tu me laisse ? Tu attendait notre code secret... A chaque fois que j'étais triste ou que j'allais mal tu me le fesait entendre et l'inverse aussi...
Mais je te déteste! Je te déteste...
Tu me laisse seule. Seule.
Tu m'a dit que tu ne me laisserais...
Que c'est il passer avec moi?... J'entends des bruits de pas. J'ouvre mes yeux. Je suis dans ma chambre...
-Hey... ça vas mieux ? Me dit une voix familière. Une voix pleine d'inquiétude. Je regarde à ma gauche. William se tient là devant moi. -Heu.. oui! Pourquoi ça n'irait pas ? Il me fixe. -Tu ne t'en rappelle pas ? Il me lance un regard interrogateur. Instinctivement je lui répond avec un petit geste de la tête "Non". -Dans le champ de tournesols tu nous a fait un petit malaise. Reprend t-il. Ne t'inquiète pas, une infirmière est passer et rien de grave. Juste la fatigue. Donc repose toi bien aujourd'hui et demain! Il passe une main sur ses cheveux, de l'avant vers l'arrière. Il me regarde toujours. -Merci Will... Désoler... Ma voix est bien faible. Il me fait un petit sourire. Son téléphone sonne. Il répond. "Allô". Vus son expression cela n'a pas l'air de lui plaire cet appel. Il sort de ma chambre.
Ça fait des minutes et des minutes que William est au téléphone. J'ai envie d'aller au toilette. Je rassemble toutes mes forces pour y aller. Mes chères béquilles je les cherches avec mes yeux en regardant tout au tours de moi. Ah! Elles sont là! Juste derrière mon lit, sur son support. Je les prends. Et je me lève comme une vieille tortue, qui porte sa carapace pour la première fois de sa pauvre vie (La belle chose qui n'existe pas).
Je rame pour y aller au toilette, mais aussi pour le retour! Mais encore! Je raconte même pas la galère pour me lever de cette cuvette! (Avec deux béquilles hein!!) Et le passage au lavabo.. oui le lavabo... juste une torture, avec mes béquilles qui tombaient! Après toute cet aventure, je ferme derrière moi la porte du toilette(salle de bain en même temps, une très grande pièce), je vois Will assis sur le sol, dos plaqué presque au pied de mon lit.
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Il est là, juste devant moi. Il a du attendre et entendre le désastre d'une "Triss-pas-douée". Quelle honte. Il a une expression plutôt dure sur son visage, visiblement cet appel n'était pas "top". (D'ailleurs il a un débardeur gris maintenant, avec des traits gris foncé verticales. Il se change souvent.) Il était bien tout à l'heure et maintenant il me paraît bizarre. -Ça vas? -Wai. C'est plutôt moi qui devrait te posé cette question, vue le boucan dans la salle de bain. -Ha_Ha, très drôle! J'arrive enfin près de mon lit. Je place mes béquilles la ou elles étaient. -Bon aller, au lit Mademoiselle Triss, votre corps à besoin de repos, le mien aussi d'ailleurs. Si tu ne te sent pas bien il y a un bouton rouge à ta gauche, sur ta table de chevet et je viendrai. -Ah... merci c'est super. Il éteint la lumière de ma chambre. Il part. Aaa.. comme je suis stupide! Je ne lui ai même pas demander ce qu'il avait.
***
-Bonjour. -Bonjour Madame DUC. -Avez-vous bien dormi ? Et une longue conversation sur ma santé et sur mes ressentis, etc, s'enchaînent tout au long de ma toilette, c'est important pour les rapports qu'elle fait sur moi. Le Docteur qui s'occupe de mon cas, doit tout savoir pour voir ou j'en suis etc. Elle m'a dit que tout les jours ça serra comme cela, jusqu'à ce que je sois "apte à une vie normale".
-Monsieur BLAKE n'est pas ici. Il ne m'a pas dit ou il allait. Juste que Jesse allait passer pour vous f//\\ -Faire compagnie. Dit Jesse. Il la coupe en pleine conversation. Il surgit de nul part. Je rigole doucement. -C'est bien cela monsieur FIL. Madame DUC s'en vas. -Salut Triss. -Salut Jesse. Retorquais-je. Il me sourit tout le temps, ce qui me fais sourire aussi. Jesse me parle des nouvelles du cinéma car je lui ai dit que ça fessait un baille que je n'y étais pas aller voir un film et que j'étais largué sur les nouveautés du moments. Nous sommes rester presque toute la journée entrain de parler de vieux films. Même durant le repas du midi et pendant l'après midi. Nous avons fait pleins de fois le tour de cet immense jardin sans se rendre compte. Il est si sympa Jesse, je suis contente de le connaître.
Point de vue:Jesse
Sans vraiment se rendre compte, nous avons fait tellement de fois le tour de ce jardin,nos conversations et le temps sont juste en pleine harmonies.
-Ferme les yeux Triss. A cette simple demande elle ferma ses yeux, sans rien dire.
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Elle est si belle avec son grand chapeau vert foncé. Ces cheveux bruns claire tombent tout au long de son visage. Sa bouche charnu est entre ouverte. J'arrive pas à résister.... Je plaque mes lèvres contre les siennes. Je me rend compte tout de suite que c'est une grave erreur ce que je suis entrain de faire. Je recule vers l'arrière, presque plus vite qu'un éclair! Je m'attend à une baffe de sa part, du coup mes yeux sont clos, je crois que je grimace de peur. Rien... J'ouvre mes yeux doucement. Je me rend compte que mes mains sont sur sa taille. Elle me regard sans rien me dire.
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Son regard me semble froid ou autre... je n'arrive pas vraiment à déceler son regard, son expression... -Désoler Triss... Elle enleve doucement mes mains de sa taille et part sans un mot. Je reste la un peu bloquer sur mes pensées, car je ne sais vraiment pas quoi faire. Je cherche Triss. Elle est déjà loin. Je cours vers elle. J' attrape sa main. -Arrête. Me dit-elle.
A ce moment là, William arrive. -Que ce passe t-il ici !? Demanda t-il, avec une voix à tout casser. Mon coeur rate un coup.
