Chapitre 1:

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Le réveil fut rude. Je ne me souvenais pas de ce qui c'était passé, je ne me souvenais pas de qui m'avait fait un coup bas, je ne savais même pas qui m'avait amené ici ou qui avait appelé le Samu.

On me dit que je suis tombée, que je me suis fracturé le tibia, mais il y a une chose dont je suis certaine : moi, Mara Stone, ne suis pas tombée toute seule.

Quelqu'un m'a visiblement perçu comme une menace pour il ou elle et a décidé de me pourrir avant même le début des sélections... Sélections auxquelles j'étais d'ores et déjà éliminée...

Tous mes rêves venaient de s'écrouler en l'espace de quelques heures. La fin d'un rêve, le retour à la réalité et aux études de commerce.

Les larmes coulaient sur mes joues. J'essayais de faire comme si ça ne m'atteignait pas, mais cela faisait plus mal qu'un coup de poignard. Ce n'est pas de sitôt que les entraîneurs nationaux reviendraient faire une sélection dans notre ville, et je n'ai pas les moyens de faire le déplacement pour passer ces sélections ailleurs. Et puis je ne pourrais pas re-nager avant plusieurs semaines. Je me réfugie sous l'oreiller de la chambre d'hôpital. Je ne veux pas qu'on me voit dans cet état. J'ai l'air pitoyable.

Plusieurs heures plus tard je sors de l'hôpital en béquilles. Je me dirige vers l'arrêt de bus le plus proche assez difficilement. Personne ne pouvait venir me chercher. Ma famille habite à plusieurs dizaines de kilomètres d'ici et mes quelques amis me venaient de la natation, ils ne pouvaient pas se permettre de rater cette sélection aussi importante pour eux que pour moi.

Je doutais en ce moment même de leur amitié. J'avais pu cogiter toute l'après-midi sur le pourquoi du comment. Une multitude d'hypothèses étaient venues à moi. J'avais tendance à me poser beaucoup de questions en plus d'être de nature très méfiante et sarcastique de temps à autre. Des défauts qui n'aidaient pas à la sociabilité.

J'arrivais chez moi après 2h de transport. Un mot est accroché sur la porte de mon appartement. Merde! Mon nouveau colocataire! Je l'avais totalement zappé...

Je détache le mot de la porte, rentre, pose mes affaires et m'assois pour commencer à lire le mot.

Bonjour à vous,
À la suite de votre annonce j'attendais un peu plus de ponctualité de votre part. Vous aviez l'air pressée de trouver un colocataire étant donné que le précédent vous a lâché. Moi j'étais pressée de trouver un appartement. Je comprends pourquoi le dernier est parti. Il est plus agréable de vivre avec quelqu'un de poli. C'est pourquoi je vais accepter l'autre offre que l'on me proposait.

Avec toutes mes amitiés,
Alexia

1. C'était une fille.
2. Elle avait tout l'air d'une sale peste.
3. Non, je ne juge pas trop vite, je ne vois pas ce qui vous fait penser ça.
4. J'étais très heureuse de ne pas avoir à partager mon appartement avec elle, finalement. Cela faisait au moins une bonne nouvelle aujourd'hui.
5. C'était quoi cette manière d'écrire?? Quand on partage un appartement avec quelqu'un c'est que les deux personnes ont des problèmes d'argent alors pourquoi écrivait-elle comme une bourge?
6. Quand je vous dis que je cogite beaucoup, que je ne fais que me poser de questions... Je ne mentais pas...
7. J'allais devoir me trouver un nouveau colocataire. La galère...

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• Et voilà pour le premier chapitre ! J'espère que ça vous plaît!

• N'hésitez pas à commenter et à voter !

À bientôt ! 😊

Un Nouveau Départ [En Pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant