VII-Vivement la fin.

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Pdv Anastasia

Princesse, tu n'es pas ENCORE reine...

Cette phrase ne cessait de résonner dans ma tête. Je ne pouvais m'arrêter de la retourner dans tout les sens. Mon cœur lâchait au premier mot, rien que pour vous dire. Mon esprit surchauffait. Pourquoi avait-il insisté sur le '' encore'' et d'ailleurs qu'est-ce que ce petit mot voulait dire..? Tant de questions sans réponses...

Après le repas, Didier regroupa ses joueurs pour des nouvelles fraîches : Dimitri avait bel et bien une foulure. Il pourra, cependant, revenir rapidement. MAIS, ce n'était pas finit, il avait également autre chose à nous partager.

Un silence glacial tomba sur l'assemblé, le temps semblait s'être suspendu.

- Il semblerait que nos kinés n'aient pas su garder le secret professionnel... Je suis navré pour les tords que cela va causer à certains d'entre vous. Bien entendue, je leur ai demander de partir...Je voulais juste vous prévenir. Maintenant, si vous voulez bien m'excuser, je dois aller passer quelques coups de fil pour trouver deux autre kinés et étouffer l'affaire au près des journalistes et des paparazzis. Je vous tiendrai informé dès que j'aurai résolu les deux problèmes... si j'arrive à les résoudre... Bref, en attendant, vous devriez aller vous aérer l'esprit... Et faites attention à vous, je ne veut pas avoir a chercher d'autre remplaçants!

Didier, l'air grave, tourna les talons et sortit.

Personne ne savait quoi dire ou quoi faire. La situation paraissait critique mais tout pouvait encore rentrer dans l'ordre. Puis, d'un coup, tout le monde prit la parole:

- Vous avez entendu le coach ! Je savais qu'on ne pouvait pas faire confiance à tout le monde...

-Je me demande ce qu'ils ont bien pu dire... J'espère que ce n'est rien de bien important.

- Didier ne les aurait pas virés, si ça avait était une broutille.

- À tous les coups, ils sont aller raconter des potins sur notre vie sentimentale...

- À moins qu'ils n'aillent inventé de fausses rumeurs...

- C'est vrai que les paparazzis adorent ça, ils leur ont sûrement versés une jolie petite somme en échange.

- On ne peut pas faire confiance aux nouveaux, ils ne sont pas digne de confiance.

Bon, minute papillon. Je sais que ce qui leur arrivent est tout sauf marrant, mais il faut faire attention à ne pas exagérer et ne pas mettre tout le monde dans le même bateau. Il fallait que je les arrête avant que ça n'aille trop loin.

- Tout doux, mes jolis. Je tiens à préciser que Axelle et moi, nous sommes nouvelles. Est-ce que vous nous mettez également dans le panier des ''pas digne confiance'' ?

Ma remarque eu le don de leur en boucher un trou. Ils ne s'attendaient visiblement pas à cette question et ils ne savaient pas quoi en penser. Une voix inconnue ne tarda pas à briser le silence.

- Tu as tout compris ma jolie. Maintenant, tu peux nous les lâcher les baskets. On t'as démasquer, tu peux aller faire joujou ailleurs.

Je ne m'attendais pas à ça... Ça me fit l'effet d'une claque. C'est vraiment comme ça qu'ils nous voyaient? Des pimbêches manipulatrices qui faisaient joujou? Ça faisait mal.

Un blanc s'était installé. Plus personne ne bougeait, tout les regards allaient et venaient entre le joueur inconnu, Axelle et moi. Sérieusement, on aurait pu entendre une mouche voler. Je sentis les larmes me monter aux yeux. Il ne fallait pas que je le montre, je devais garder mon masque de fille forte. Du moins, à l'extérieur. À l'intérieur, la colère et la tristesse affluaient. Aucun d'eux ne nous avaient défendus. Ils gardaient tous le silence, gênés. Même Antoine. Il me décevait, je ne m'attendais pas à ce que n'importe quel joueur nous défende, mais lui, je m' attendais à ce qu'il le fasse. C'est ce qu'un meilleur ami devait faire non?
Mes poings se seraient et prenaient une teinte rouge, mes larmes devenaient impossibles à cacher. Il fallait que je m'en aille. Vite. Je regardais autour de moi : aucune possibilité de sortie. Une larme m'échappa. Tant pis pour ceux qui étaient autour de moi, je fonçais tête baissée et sortie du réfectoire. Ma vue était toute brouillée et mes oreilles sifflaient. Malgré tout, j'entendis une vois s'élever, au loin. Elle semblait criée. Sûrement Axelle qui leur hurlait quelque chose. Tant mieux. Puis des bruits de pas se firent entendre, elle courrait à ma rencontre. Je m'arrêtais et me laissais tomber en boule contre le mur. Axelle n'était pas loin.
Ah tient, en parlant du loup. Je relevais la tête. OH MON DOUX...

Ne vivre que pour lui.[Abandonnée] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant