From Hatred To Love [FRENCH]

Chapitre 9

Alexandra

Il est lundi, je dois me rendre à la salle en fin de journée, Jake m'a filé les clés, je dois les lui rendre. Je m'habille d'un jean boyfriend destroy, délavé et retroussé au niveau de mes chevilles. Je met mes Creepers noires et un crop-top de la même couleur, qui finit avec de la dentelle. Je prends mon sac à dos loose gris foncé et y met mes affaires de cours.

Je prend mon téléphone portable, pars me maquiller rapidement dans la salle de bain. Du mascara, un peu de poudre et du crayon khôl marron foncé. Mes cheveux relativement lisses au naturels sont plus ondulés que d'habitude puisque je ne les ai pas séché la veille. Je passe la main dedans et salue ma mère en partant de la maison.

Le bus arrive vite au lycée, j'écoute "Cage the Beast" de Adelitas Way. Je m'engouffre dans l'établissement pour partir rapidement vers mes casiers. Je croise le regard d'Irìzs et Hannah, mes anciennes meilleures amies. Elles sont assises dans l'entrée, sur un muret. Elles me regardent, me fixent même. Elles chuchotent mais je m'en fiche, si ça se trouve elle parle de mes cheveux, qui c'est ? Ce n'est pas forcément péjoratif, si ? 

Je rentre et avance. Le lycée est déjà bien rempli. Je pars vers mon casier te les gens autour s'écartent. Je les regarde tous rapidement, qu'est-ce qu'il a mon casier ? Je m'approche de lui tout en fronçant les sourcils et regardant furtivement les gens autour. Je l'ouvre avec al peur qu'il y est des serpents comme dans le drama "Boys Over Flower". Je l'ouvre et un ticket en tombe. Je me baisse pour le regarder. C'est une place pour un combat de boxe mais à en juger par la source non officielle, c'est pour assister à des combats illégaux.

« Alors ? Tu viendras ? Je tourne la tête pour voir Nathan, l'épaule appuyée sur le casier voisin. Je note d'ailleurs qu'il a remis ses piercings.

— Ça dépend, tu gagneras ? lancé-je avec un ton de défit en fermant mon casier pour le regarde.

— Tu parle au fameux "Nate", alors ouais, y a de grandes chances que j'écrase chacun des participants, répond-il avec un sourire en coin. »

Les gens agglutinés autour de nous avec des regards surpris, chuchotent des trucs du genre "ils se connaissent, blah blah blah". Nathan tourna la tête vers eux avec un regard dont lui seul à le secret ce qui les fait tous baisser le regard. Ils reprennent tous leur activité. Je souris furtivement et regarde mieux le ticket.

« C'est en dehors de la ville, m'étonné-je.

— Deux jours toi et moi en dehors de la ville te font peur ? raille-t-il.

— Hm, ha ha, lâché-je. Donc, tu me demandes... De sortir avec toi pendant deux jours ? dis-je en le fixant audacieusement.

— Ouais, plus ou moins, concède-t-il. Bon, du coup... Ce serait mercredi et jeudi. On passerait une nuit sur place, explique-t-il.

— Ce qui implique de sécher les cours... 

— De sécher les cours avec moi, ajoute-t-il. 

— Nathan, ne pense pas qu'avoir échangé deux baisers - aussi agréables fussent-il - signifie que tu vas me mettre dans ton lit dans quelques temps. Il m'en faut plus pour "m'abandonner", dis-je en imitant les guillemets avec mes doigts. »

Nathan

Elle lève les sourcils et part lorsque la cloche sonne. Moi qui pensait qu'elle était déjà accro, je me suis trompé. Cette fille n'est celle que les garçons qualifie de "frigide" pour rien. Bien qu'à la réflexion, elle n'est pas du tout frigide. Le coup de la taquinerie sur mon baiser à la piscine m'a plutôt surpris. C'était vraiment audacieux de sa part. Puis sa manière de glisser des arrières pensées dans ses dires est tout aussi entreprenant.