Chapitre VII

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(⬆️ admirez cette merveille 😌 )

Pdv Zack :
- Alors toute votre relation n'était qu'un putain de jeu ? Me demanda Emy, choquée devant la révélation d'Enzo que je venais de lui raconter.

Je n'étais pas censée le raconter à qui que ce soit, mais c'est ma meilleure amie. Et les meilleures amies sont un peu comme des journaux intimes.

- C'est ce que je lui ai dit...

*Flash back*

Un silence pesant s'installa entre nous. Je levai les mains au ciel.

- Alors tout ça n'était qu'une mise en scène ? Dis-je, retenant mes larmes.
- Je suis tombé amoureux de toi Vick.
- Non, non c'est faux tu n'est qu'un enculé de première. Comment peux-tu participer à un jeu aussi stupide ?! Criai-je en me levant.
- Je suis désolé Victoire.

Il baissa la tête.

- Comment ai-je pu te faire confiance ?
- Je suis désolé.
- Arrête de t'excuser ! Dire que tu es désolé n'effacera pas tes actes !

Je fis les cents pas.

- Je n'ai pas fini mon histoire. Murmura t-il.
- Au point où on en est, continue.

Je m'adossai au mur face à lui, qui était resté immobile sur le canapé.

- Cette fille, Andy. La fille qui m'a appelé quand tu étais chez moi. Elle faisait aussi partie du jeu. Quand je suis tombé amoureux de toi Vick, je ne voulais pas me faire prendre alors j'ai dit que j'avais bel et bien réussi et que je t'avais quitté c'est pour ça que tu n'as jamais rencontré mes potes. Et c'est aussi pour ça que j'ai acheté un appartement à l'écart du campus, en plus de la chambre à la fraternité que j'avais. Pour que personne ne se doute de rien. Et tout le monde n'y a vu que du feu, j'ai dit que je t'avais plaqué et j'ai continué le jeu avec Andy.

- Ça n'empêche pas le fait que tu sois un connard. Putain.

Je passai une main sur mon visage.

- Sors de chez moi s'il te plait.

Je me dirigeai vers la porte d'entrée. Il sortit et se retourna une dernière fois.

- J'aurais voulu que ça se finisse autrement Victoire.

Puis je claquai la porte.

*Fin du Flash Back*

- Vick je pense que... Tu devrais le raconter à Zack.
- Ça servirait à quoi ?

Je fronçai les sourcils.

- Tu devrais lui dire, c'est tout.

Je la regardai, douteuse. Essayant de déchiffrer son air étrange.
Je ne posai pas plus de questions et abordai un autre sujet.
Elle m'expliquait que Caleb lui avait offert un week-end pour l'Italie. Elle était excitée comme une puce à l'idée de voyager pour la première fois avec lui et dans son pays favoris. Ça me rappelait un instant mes parents quand mon père avait fait la surprise à ma mère en l'emmenant en Thaïlande pour leur anniversaire de mariage. Avant l'accident.

Je fis sortis de mes pensées morbides quand Emy agita ses mains devant mes yeux.

- Allô la lune ici la Terre !
- Excuse-moi, je divaguais.
- À quoi tu penses ?
- À papa...dis-je en baissant la tête.
- À moi aussi, il me manque. Énormément.

Elle posa sa main sur ma cuisse. Je l'a pris dans mes mains et fixai mon regard sur ses ongles vernis d'un bleu électrique.

Emy et moi nous connaissons depuis notre plus jeune âge, c'est comme si nos parents étaient pour chacune une deuxième famille. Ses parents nous ont énormément soutenu, ma mère, mon frère et moi lors du décès de mon père.
Mon père est mort quand j'avais 12 ans, il était un grand fan de cyclisme et en faisait énormément. Un jour, il a appris qu'il avait été sélectionné pour la course de vélo qu'il rêvait de faire depuis tout petit. Il s'entraînait à chaque fois qu'il avait du temps libre, faisait du footing et de la musculation pour travailler ses muscles et son cardio. La compétition approchait à grands pas et il s'épuisait de plus en plus au fil de ses entraînements. Une semaine avant la course, lors de sa visite médicale, le médecin lui fit passer des examens et il découvrit que ses entraînements intensifs lui avait apporté des problèmes cardiaques. Il protesta contre le fait de ne pas pouvoir y participer. Évidemment personne n'était d'accord avec lui mais il voulait le faire. Son rêve se réalisa enfin quelques jours plus tard et son coeur lâcha au beau milieu d'une côte. J'ai mis longtemps à me faire à sa mort. J'en fais encore régulièrement des cauchemars. Et j'ai déjà surpris plusieurs fois ma mère en train de lui parler. Elle n'a jamais voulu lâcher prise, je sais que mon père souhaiterait qu'elle continue sa vie et je sais qu'elle le fera quand elle sera prête.

Emy commanda à manger et nous le mangions devant un film d'horreur, avant d'aller nous coucher, v

S a d .Où les histoires vivent. Découvrez maintenant