T'étais toujours entouré, pas bien, mais toujours, et ça m'rendait malade de t'voir sourire, parce que je savais pas si t'étais vraiment joyeux ou si c'rictus débile t'était scotché entre les tâches de rousseur qui parsemaient ta peau laiteuse.
J'aimais ton rire, celui qui laissait apparaître tes canines de travers et qui fermait tes yeux marins, celui qui faisait plisser ton nez en une grimace enfantine, celui qui faisait danser tes mèches folles et qui offrait ton cou à la contemplation, ce cou que je voulais parsemer de baisers mouillés, ces boucles auxquelles je voulais m'agripper, ce sourire que je voulais avaler, ces yeux dans lesquels je voulais laisser mon coeur se noyer.
VOUS LISEZ
« Mon amour, ceci est une lettre d'excuse... »
KurzgeschichtenOù un jeune homme confie son amour brisé à une lettre. - fini et corrigé -
